A nouveau 7.500 manifestant.e.s pour exiger plus de moyens pour l’enseignement

Poursuivons la lutte avec un plan d’action crescendo !

L’actuel mouvement dans l’enseignement francophone est l’expression d’un mal-être profond, qui se traduit par la plus forte mobilisation du secteur depuis les années 90. Les problèmes ne sont d’ailleurs pas différents dans l’enseignement flamand, où l’on estime la pénurie d’enseignant.e.s à 10.000 temps pleins. Là aussi, le manque de moyens perturbe le programme d’études et met en péril la qualité de l’enseignement. Si tous les métiers du secteur entraient en lutte ensemble par-delà les frontières communautaires, nous n’en serions que plus renforcé.e.s !

De l’argent, il en faut… Rien que pour la rénovation ou la construction d’infrastructures décentes, la facture est estimée à 8 milliards d’euros et l’aide prévue ne sera qu’un à deux milliards. Et c’est sans parler de nos autres revendications, qui impliquent toutes un refinancement massif:

  • Un refinancement public massif du secteur afin d’avoir un enseignement réellement gratuit et de qualité!
  • L’abandon immédiat du dispositif d’évaluation des personnels qui vise à licencier plus facilement!
  • Le retrait immédiat de toutes les réformes managériales qui mettent en concurrence les écoles entre elles et ajoutent des tâches de plus en plus importantes sur le dos des enseignants!
  • Un enseignement de qualité dans un environnement sain: 15 élèves maximum par classe!
  • L’engagement massif de personnel!
  • Tout augmente, mais nos salaires ne suivent pas! Alignement des barèmes les plus faibles sur les barèmes les plus élevés et fin des contrats précaires!
  • Des infrastructures de qualité et salubres: pour la construction de nouvelles écoles et la rénovation des écoles existantes!

De l’argent, il y en a !

La dette de la FWB est élevée? C’est une dette dont nous ne sommes pas responsables, remboursée aux spéculateurs. Financer l’enseignement à hauteur de ce qui est nécessaire est possible, pour autant que nous allions chercher les fonds là où ils sont: pour exemple, le bénéfice net de BNP Paribas a progressé de 7,5% en 2022 pour atteindre le niveau record 10,2 milliards d’euros! Les dividendes aux actionnaires devraient croître de plus de 12 % pendant quatre ans!

Nous comprenons l’importance d’une taxe sur les millionnaires, mais nous devons être conscients du risque de fuite des capitaux. Cette mesure n’est donc pas suffisante! Pour financer nos écoles structurellement, luttons pour la nationalisation de tout le secteur financier, ce qui permettra de mobiliser les moyens nécessaires au financement de nos services publics, sous gestion et contrôle du personnel, des syndicats et de la collectivité. Cela exige l’implication active de la classe travailleuse à chaque étape dans le cadre d’une planification rationnelle et écologique de l’économie. C’est pourquoi il faut absolument changer de système: luttons pour une société socialiste démocratique!

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