Liège : Une intervention internationale

La section de la Cité Ardente a pu compter sur le soutien d’une demi-douzaine de camarades de notre organisation-sœur en Allemagne (SAV), dont la présence fut remarquée et fortement appréciée par tous les travailleurs que nous avons rencontrés. Nos camarades germanophones nous ont rejoins à l’ULg, le site de l’université place du 20 Août, où nos camarades étudiants bloquaient l’accès au bâtiment, avec des travailleurs de la CGSP et du Métal. Ceux-ci furent appelés en renforts face aux tentatives des professeurs, parfois physiques, souvent pathétiques, de pénétrer dans l’université pour y donner cours, ou tout simplement par principe.

Nicolas Croes

Tandis qu’Etudiants de Gauche Actifs, l’organisation étudiante du MAS, continuait le piquet, obtenant finalement la fermeture de l’université, nous nous sommes rendus sur plusieurs autres sites.

Belgacom : Le mouvement se poursuivra mardi.

Tout d’abord à Belgacom, où se répare un arrêt de travail pour le mardi 11 de ce mois. Nous avons pu discuter de cette situation, et aussi voir que les tracts de mobilisation pour la grève générale que nous y avions distribué mercredi avaient eu un certain effet, plusieurs travailleurs nous en ont parlé. Nos camarades allemands, avides de rencontrer la classe ouvrière belge, ont capté l’attention de plusieurs d’entre eux en expliquant leur expérience. En effet, en Allemagne, en réaction aux attaques néolibérales du gouvernement, un nouveau parti émerge à la gauche de la social-démocratie, à l’intérieur duquel travaillent nos membres, défendant un programme marxiste et révolutionnaire. Face à la trahison du Parti Socialiste vis-à-vis des travailleurs,une telle discussion ne pouvait qu’obtenir un réel succès.

Zoning Industriel: Les travailleurs des différentes entreprises ont mobilisés ensemble

Le piquet de grève de l’ETTB (Esco Turban Technologie Belgique) nous a impressionné, la combativité y était fort grande. Cette entreprise de confection de pièces métalliques, notamment pour l’aéronautique, ne possède pourtant qu’une délégation syndicale depuis 4 ans, mais celle-ci s’est fait reconnaître de tous les travailleurs, qui ont suivit l’appel à la grève. Là, tant la mobilisation que l’organisation se sont faites en front commun syndical, et en solidarité avec les entreprises où les délégations syndicales n’avaient pas autant de poids. Ainsi, ces travailleurs sont intervenus sur plusieurs sites pour tenter de les bloquer. Un article plus détaillé sur la situation de l’entreprise, interview de travailleurs, suivra bientôt.

Nous avons pu observer la même combativité chez Mono, entreprise qui produit des tableaux de bord en noyer pour les voitures. Là, hélas, c’est la seule FGTB que nous avons rencontré. Tout comme chez ETTB, la discussion aborda des thèmes très vastes, et l’accent était mis sur la nécessité de combattre l’idéologie bourgeoise, par les mobilisations notamment. Quand nous sommes arrivés, 4 entreprises avaient été fermées grâce à leurs efforts…

Après l’université ; Fortis

Nos camarades étudiants, après avoir obtenu avec les militants CGSP et Métal la fermeture de l’université, se sont dirigés vers le piquet de Fortis, où ils ont pu discuter avec une vingtaine de militants. Là non plus, notre discours anti-capitaliste et socialiste n’a rencontré de réticence, que du contraire. Comme partout ailleurs dans la journée, nous avons remarqué une ouverture plus large pour des idées telles que celles que nous défendons, et un véritable enthousiasme face à la solidarité Etudiants-travailleurs que nous avons mise en avant.

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