Service publics menacés

Les restes de contrôle gouvernemental sur Belgacom suivront l’exemple des glaces des pôles et disparaîtront au fur et à mesure si cela ne dépendait que des négociateurs de l’Orange Bleue.

Aujourd’hui déjà, c’est le privé qui a le plus à dire dans l’entreprise de télécommunication. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2006, Belgacom a réalisé plus de 6,1 milliards d’euros de profits alors que la moitié du personnel a disparu au début des années 1990 (notamment sous le ministère Di Rupo).

Quand Belgacom paiera une partie de ses dividendes aux actionnaires (170 millions d’euros tout de même), seuls 91 millions d’euros finiront dans les caisses de l’Etat. Cela doit compenser les chiffres lamentables des finances de l’Etat. Après Belgacom, ce sera au tour de La Poste, dont la vente totale ne fait pas encore l’unaminité, mais qui doit cependant être « négociable ».

Une privatisation plus poussée de la Poste signifiera que la moitié des postiers seront remplacés par des « distributeurs de courrier » qui devront travailler quelques heures par jour pour un salaire de misère. Et après ? La SNCB ?

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