Sommet du G8 en Ecosse. Proteste avec nous contre la pauvreté et l’exclusion!

Le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui. Les 200 personnes les plus riches possédent autant que les trois milliards les plus pauvres. Sur le plan mondial, un milliard de gens vivent avec moins d’un dollar par jour. 2,7 milliards de gens vivent avec moins de deux dollars par jour. Chaque jour, 30.000 enfants meurent de la faim et de maladies guerissables.

Nikei De Pooter

Mais les richesses disponibles sont plus grandes que jamais et les gains des entreprises n’ont jamais été aussi grands qu’aujourd’hui. Cette situation perverse n’est possible qu’avec une société qui se soucie d’avantage des profits d’une petite minorité de super-riches que des besoins de la majorité de la population humaine.

Avec une fraction des richesses de tous ces super-riches ou avec ce que Bush dépense en un mois contre la résistance en Irak ; la faim, l’analphabétisme et l’extrême pauvreté pourrait disparaître de l’histoire. Sur le plan mondial, on dépense 100 millions de dollars par heure pour la défense! Pour que chacun puisse avoir accès à de l’eau potable, 37 milliards sont nécessaires…cette somme représente ce qui est dépensé pour la défense en deux semaines.

Dans les médias, les conflits néo-coloniaux sont présentés comme " inhérents à la nature humaine " dans des " régions perdues ". Ce sont pourtant les énormes pénuries en tout genre qui ont mené à l’instabilité, aux conflits et aux guerres. En occident comme dans les pays ex-coloniaux, le capitalisme ne cesse d’augmenter la pression sur les travailleurs. Les problèmes dans le soi-disant " Tiers-monde " sont des problèmes qui nous touchent ici. Ainsi, il y a de plus en plus d’abus commis en faisant pression sur la population laborieuse par la menace de la délocalisation.

Un exemple extrême du capitalisme est l’abandon à son sort de la majorité de la population africaine. Pendant de longues années, les colonies africaines furent empêchées de se développer économiquement et le rôle du continent resta limité à celui de citron à presser… pour l’occident. Ainsi les dettes se sont accumulées avec, en plus, les intérêts excessifs qu’il faut rembourser. Pour obtenir de nouveaux prêts, les conditions du FMI et d’autres institutions capitalistes doivent être observées. Aujourd’hui, l’Afrique paie par jour 30 millions de dollars pour rembourser sa dette. En Afrique Sub-Saharienne, cela demande autant d’argent que tout ce que ces pays reçoivent comme soutien.

Il faut briser la puissance des multinationales en Afrique et abolir les institutions telles que le FMI ou la Banque Mondiale. Cela ne peut uniquement se faire par la nationalisation des multinationales sous le contrôle démocratique de la population laborieuse.

Début juillet, les représentants du capitalisme international viennent à Gleneagles, en Ecosse. Au sommet du G8 (les sept pays les plus riches, plus la Russie), ils veulent parler des changements climatiques et des problèmes de l’Afrique. Ces sommets sont systématiquement confrontés à des protestations massives et en Ecosse également, des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes sont attendus. Nous mobilisons ensemble, avec nos camarades d’Ecosse et d’ailleurs, pour différentes actions et organisons en marge des manifestations un camp international de jeunes avec des discussions et des débats.

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