Contre l’Europe des banques et des patrons, votons NON à la Constitution européenne !

Licenciements, bas salaires, délocalisations, privatisations, casse des services publics…Voilà les conditions de vie et de travail de la majorité des travailleurs et des jeunes en France et dans toute l’Europe !

Tract de la Gauche révolutionnaire

Les gouvernements s’en prennent aux services publics, aux retraites, à l’emploi… Ils veulent utiliser des traités comme la "Constitution européenne" pour aggraver l’offensive. Avant d’être soumise à Référendum, la "constitution" a été adoptée par les gouvernements européens : Blair, Berlusconi, Raffarin… C’est bien la même politique qui se retrouve dans la "constitution" européenne qu’elle permet d’accentuer en lui donnant un cadre légal européen

Votons "Non" à l’Europe de l’économie de marché !

La " constitution " dit que l’Europe sera une "économie sociale de marché" où "la concurrence est libre et non faussée". Seule la loi du profit comptera, permettant d’accélérer l’exploitation des travailleurs. Les services publics ne seront possibles que s’ils sont rentables et suivent les lois du marché. La "constitution" aidera à tout transformer (retraites, santé, éducation…) en sources de profits pour le seul bénéfice des patrons et des actionnaires.

La Constitution souligne qu’il faut "une main d’oeuvre susceptible de s’adapter ainsi que des marchés du travail aptes à réagir rapidement à l’évolution du marché". En clair, pour être compétitif, ils faut des emploi toujours plus précaires et flexibles, au seul bénéfice des patrons.

Les dirigeants politiques qui appellent à voter Oui sont tous sur la même idée : seule l’économie capitaliste serait possible selon eux. Une économie basée sur la “concurrence” dont on voit les dégâts chaque jour : licenciement, rivatisation, précarité…

Cette Europe n’est pas la nôtre, "non" à l’Europe capitaliste !

Luttons pour riposter !

Face à ces politiques de casse sociale, la colère est là. En votant "non", on peut mettre une claque au gouvernement et au patronat. La victoire du "non" peut renforcer la confiance des travailleurs et des jeunes mais, seule, elle ne suffira pas. Il faut s’opposer activement à l’offensive patronale et gouvernementale avant, pendant et après le vote par la lutte.

D’ailleurs, les 100 premiers patrons français ont lancé un appel à voter oui. Leur principal argument, ce n’est pas sur la “constitution” mais sur le fait qu’une victoire du non serait une aide à la lutte contre la politique actuelle du gouvernement. Cet déclaration des principaux capitalistes français montre bien que la campagne pour le Non et la lutte contre la politique de Raffarin et des patrons sont bien liées.

Car les attaques continuent : délocalisations, Poste libéralisée, loi Fillon contre l’éducation,… Pour lutter, il nous faut une nouvelle journée de grève commune aux jeunes et aux travailleurs. Alors que les entreprises ont fait des profits énormes, le gouvernement nous vole un jour férié en nous obligeant à travailler gratuitement le lundi de la pentecôte. Les travailleurs de Total ont remporté une victoire en faisant grève et en obligeant les patrons de Total à les payer ce jour là. Et en plus, ils ont obtenus des créations d’emploi. Partout, les syndicats auraient du organiser le même genre de lutte !

S’organiser pour lutter !

Face à l’offensive patronale et gouvernementale en Europe, il nous manque un véritable parti de combat des travailleurs et des jeunes . un tel parti serait capable de coordonner les luttes, de les intensifier et de se battre contre l’Europe capitaliste. L’absence d’alternative au patronat et aux partis qui le servent pèse lourd sur nos capacités de riposte. Ce parti permettrait de réellement s’en prendre à cette société capitaliste qui marche pour les profits d’une minorité. Seule une société authentiquement socialiste, démocratique permettra une organisation de l’économie, par les jeunes et les travailleurs, pour la satisfaction des besoins de tous.

Voilà pourquoi se bat la Gauche révolutionnaire, rejoignez-nous !

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