L’égalité pour les femmes?

DANS LES ANNÉES ‘70 et ‘80, les féministes se sont battues contre l’inégalité des salaires, les mauvaises conditions de travail, etc… Elles trouvaient que les problèmes personels, comme la violence domestique devaient être résolus politiquement et collectivement. Elles le dénoncaient avec le slogan: “la vie personnelle est politique”, car ces problèmes ont une base sociale.

Laura Gilles

Aujourd’hui, dans les “temps modernes” les femmes sont toujours confrontées à une double tâche. Ce qui avant était fait par la femme au foyer, la femme active d’aujourd’hui doit encore le faire en grande partie : faire à manger, les courses, s’occuper des enfants, … De plus, l’accès aux crèches est vraiment compliqué. Les femmes choisissent moins vite un poste à haute responsabilité ou avec beaucoup d’exigences.

De même, elles ne recoivent pas de temps pleins pour qu’elles aient le temps de s’occuper de la maison et des enfants.

Un autre aspect est le fait que les femmes n’ont toujours pas le même salaire pour un même travail effectué. Les femmes travaillent, pour pouvoir assumer leur double tâche journalière, souvent en mi-temps ( plus de 39% des femmes ont un temps partiel) et dans des jobs moins sûrs et plus flexibles que les hommes. C’est n’est donc pas juste de dire que si tu fais de bonnes études, tu deviens automatiquement financièrement indépendant.

Selon certaines études, la meilleure manière pour les femmes de sortir de la pauvreté, c’est encore de trouver un mari. Pour parler un peu de l’étranger : deux tiers de la population pauvre au niveau mondial sont des femmes.

Elles font pourtant deux tiers de l’ensemble du travail dans le monde – dans les usines et les bureaux, les écoles et les hôpitaux, les magasins, les banques, les hôtels… Cependant, elles recoivent un dizième du revenu mondial. Les femmes e t leurs enfants forment une majorité écrasante du nombre de réfugiés dans le monde, la plus part du temps des réfugiées de guerres et de guerres civiles. A travers le monde, il y a plus de 50 millions de femmes qui sont “vendues” comme des marchandises par des bandes de marchands humains, qui utilisent la vulnérabilité des femmes, qui essaient d’échapper à la crise. C’est pourquoi nous devons discuter de ce sujet et mobiliser pour la Marche des Jeunes pour l’Emploi.

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