De Lijn. Grève des employés bien suivie

De Lijn

Les projets de réforme du directeur général Ingrid Lieten (SP.a) visant à faire passer de nouveaux examens aux employés, provoque de vives réactions de la part des salariés de la société des transports publics.

Un militant CGSP

Le 26 juillet, les employés de De Lijn ont massivement fait grève contre ces projets de réforme. En Flandre Occidentale, les chauffeurs ont manifesté leur solidarité en refusant de rouler sans l’accompagnement de contrôleur.

Le même jour, des délégations des employés de différentes provinces ont rendu visite aux services centraux à Malines pour un entretien avec Mme Lieten, puis à Mol pour discuter avec le président du conseil d’administration.

Les propositions de réforme démantèlent les réglementations existantes et le statut des employés. Chaque membre du personnel devrait participer à un test de compétence où ses capacités seraient examinées. En théorie, c’est un beau principe: les gens se remettent à niveau si nécessaire. Hélas, en pratique chez De Lijn, on apprend déjà que de nombreuses personnes ne satisfont pas au profil requis à cause de leurs activités syndicales ou sur base des préférences personnelles du comité. Qui n’a pas de bons amis dans le comité doit donc s’attendre à occuper un poste au bas de l’échelle.

Le fait que chacun doive postuler pour deux postes a pour conséquence que le personnel doit se battre pour deux places afin de s’en assurer une. La finalité est de faire pression sur les salaires et de diviser le personnel lors d’une grève future.

Les propositions de réformes arrivent au mauvais moment. En effet, un projet d’analyse de toutes les fonctions pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la situation est déjà lancé chez De Lijn. Beaucoup d’employés nourrissent l’espoir que cette analyse confirme la valeur de leur travail, requière une meilleure qualification que précédemment et améliore le traitement. Actuellement, il est juste prévu que les traitements actuels se maintiendront et une augmentation n’est évidemment plus envisageable.

En septembre débuteront de nouvelles négociations entre direction et syndicats, mais les réactions des travailleurs du 26 juillet ont clairement montré qu’un changement des réglementations actuelles sans leur consultation est tout simplement hors de question.

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