Action réussie contre l’interdiction de la mendicité

Plus d’une soixantaine de personnes se sont rassemblées avant le Conseil Communal ce jeudi soir à Namur pour protester contre le projet de règlement anti-mendicité concocté par la majorité communale. Lors de cette action des membres du PSL et de VEGA, les deux organisations à l’origine du rassemblement, ont remis au bourgmestre un tapis et un balai symbolisant sa politique hypocrite. Si l’on en croit les méthodes de Maxime Prévot, déplacer les mendiants hors du centre-ville permettrait de combattre la misère et ses conséquences désastreuses.

Par Pierre (Namur)

Il faut dire qu’après 30 ans de politique néolibérale au service des grandes entreprises et des millionnaires toujours plus nombreux, les politiciens traditionnels commencent à comprendre qu’ils ne parviendront jamais à gérer les conséquences de plus en plus catastrophiques de leur politique. Et puisqu’ils n’ont aucune alternative à opposer à ce modèle, ils tentent de masquer le désastre en faisant fuir les pauvres des villes. Alors que le chômage fait rage et qu’avoir un emploi n’est même plus l’assurance de pouvoir mener une vie décente, ces partis organisent délibérément l’exclusion des chômeurs et la répression des plus pauvres.

A l’aide de slogans comme « Combattons la pauvreté et non les pauvres ! » ou « 11 900 nouveaux millionnaires en 2013 en Belgique, qui profite ?! », nous avons crié notre colère et discuté de la nécessité d’une politique communale qui vise à satisfaire les besoins de l’entièreté de la population et non des seuls plus riches. Au-delà de ce règlement, il nous faut construire un mouvement qui rassemble tous ceux qui ont la volonté de bloquer les attaques antisociales en cours à tous les niveaux de pouvoir. Malgré nos différences et dans le respect de celles-ci, nous avons besoin d’unir les forces de toutes les organisations, associations, syndicalistes et partis politiques réellement de gauche ou simple citoyen pour mener ce combat commun.

Défendons le droit à la ville pour tous !

C’est au capitalisme qu’il faut s’en prendre, pas à ses victimes !

Pour un front de résistance commun à l’austérité !

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