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Rendez-vous: 24/09/23
Action antifasciste contre les mensonges du Vlaams Belang, la haine et les politiques antisociales

Le dimanche 24 septembre, le Vlaams Belang tiendra un congrès socio-économique à Affligem. Un appel a été lancé pour mener une action antifasciste dans la ville voisine d’Alost, devant la statue de Daens, figure de premier plan de l’histoire ouvrier de Belgique, suivie d’un rassemblement à la Maison du Peuple. Trois syndicalistes de Flandre orientale ont lancé cet appel à manifester contre le « Vals belang » (jeu de mots qui souligne les mensonges du Vlaams Belang), la haine et les politiques antisociales.

Notre société est malade. Nous trébuchons d’une crise à l’autre. Le nombre de personnes qui décrochent augmente. Parallèlement, l’establishment politique continue de s’entêter à sauvegarder un système profondément inégalitaire où les richesses sont de plus en plus concentrées dans un très petit nombre de mains. Alors que les besoins sociaux ne cessent de grandir, les riches continuent de s’accaparer les richesses. Le « Vals belang » ne pointe jamais la responsabilité des grandes fortunes, des actionnaires ou des patrons. Il ne fait que semer la haine et la discorde au sein de la classe travailleuse.

Le Vlaams Belang tente de se profiler comme l’ami de celles et ceux qui tombent hors du chemin ou menacent de le faire. Le 24 septembre, il tiendra son congrès socio-économique à Affligem. Derrière le masque d’un parti prétendument populaire se cache un parti qui veut mettre les riches et les profiteurs capitalistes à l’abri du vent de la colère. Jamais il ne parle des capitalistes comme des responsables de la crise. Il botte en touche dès qu’il s’agit de s’en prendre à l’élite. C’est parfaitement délibéré. Le parti d’extrême droite affirme que la crise de notre société est causée par les personnes qui sont elles-mêmes victimes de ce système, comme les réfugiés par exemple. Le « Vals belang » veut monter les différents groupes de victimes de ce système antisocial les uns contre les autres. « Diviser pour mieux régner » : voilà le crédo que sert le Vlaams Belang à la faveur de la classe dominante.

Lors d’un précédent congrès socio-économique, le parti a déjà tenté de se donner une image « sociale ». Mais son programme de même que son activité dans les parlements ces dernières années ne mentent pas.

Le « Vals belang » :

  • A voté à plusieurs reprises contre l’introduction d’un salaire minimum européen qui protégerait mieux les plus faibles et pourrait contrer le dumping social.
  • Se dit favorable à une pension minimum de 1500 euros, mais seulement pour celles et ceux qui peuvent justifier 40 ans de carrière, en excluant donc la grande majorité des femmes.
  • Préconise l’abolition de notre système d’indexation des salaires et des allocations sociales.
  • A voté en faveur de la flexibilisation et de la précarisation de l’emploi, pour plus d’heures supplémentaires, moins de primes d’équipe ainsi que pour la limitation des allocations de chômage dans le temps.
  • Veut que les syndicats soient tenus en laisse pour laisser plus de liberté aux patrons.

Lors de son congrès à Affligem, le Vals Belang veut jouer un tour aux électeurs et électrices. Il veut se présenter comme l’ami politique de la classe travailleuse. Il cherche à instrumentaliser le mécontentement justifié de la population à l’égard de la politique antisociale des partis traditionnels. Mais le Vals Belang ment.

Nous ne voulons pas laisser ce tour de passe-passe se produire sans réaction. Nous manifesterons à Alost le dimanche 24 septembre à 15 heures devant la statue du prêtre Daens sur la Werfplein.

  • Nous défendrons une alternative sociale cohérente à l’exact opposé des politiques antisociales. Il faut répartir les richesses, pas diviser les travailleuses et travailleurs.
  • Nous défendrons des salaires minimums plus élevés et des pensions pour toutes et tous.
  • Nous exigerons plus de moyens pour nos services publics.
  • Nous exigerons moins de charge de travail, plus de moyens et de collègues dans les soins de santé et l’enseignement.
  • Nous voulons des investissements publics massifs pour des logements abordables, de bons transports publics et une production d’énergie respectueuse de l’environnement.
  • Nous voulons une réduction collective du temps de travail, un enseignement gratuit et plus de congés payés, plus de repos et de détente pour les jeunes et les personnes âgées.
  • Nous voulons mettre fin au racisme, au sexisme et à la LGBTQIA+phobie. Nous voulons une société reposant sur la solidarité, ce qui ne pourra exister que lorsque la richesse et la prospérité servira la majorité de la population.
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