Simonet, Dupont, Vandenbroucke, à quand les 7% du PIB Pour l’enseignement ?

28/04 – 14h – Gare du Nord – Manif nationale Respact

Les étudiants de Gauche Actifs participent activement à la Campagne Respact pour une diminution des coûts des études. Celle-ci organise une manifestation nationale le 28 avril, le jour de l’ouverture du sommet européen des ministres de l’enseignement. Ceux-ci se rencontrent afin de pousser encore plus loin le processus de commercialisation de l’enseignement en Europe, le processus de Bologne.

Tract des Etudiants de Gauche Actifs

Affiche (PDF)

Tract (PDF)

Stop au processus néolibéral de Bologne

Avec le processus de Bologne, tous les gouvernements européens ont décidé d’adopter le modèle américain pour l’enseignement supérieur afin de concurrencer celui-ci. L’enseignement américain fonctionne entièrement selon les principes du libre marché où les institutions se concurrencent entre elles pour obtenir les moyens. La conséquence est que deux sortes d’établissements existent : les institutions d’élite pour les riches (Harvard, Yale, …) où tu dois être admis et payer un droit d’inscription astronomique et les institutions pour la majorité qui offrent un enseignement de moindre qualité vu qu’ils ne disposent pas de moyens suffisants et des diplômes de moindre valeur. Dans un tel système de marché, les moyens sont surtout investis dans les formations et la recherche qui permet d’engranger d’importants profits pour le privé.

Plus de moyens publics : 7% du PIB

Depuis 1980, le budget pour l’enseignement (avec des hauts et des bas) diminue constamment. En 1980, le gouvernement consacrait encore plus de 7% du PIB à l’enseignement, aujourd’hui c’est moins de 5,5%. Le nombre d’étudiants a pourtant doublé depuis. Ainsi le gouvernement oblige de plus en plus les établissements à licencier du personnel, à en finir avec les services sociaux et à rechercher un financement du privé.

Les institutions vont aussi chercher une partie du financement perdu chez les étudiants. Les minervaux des masters après masters peuvent monter jusqu’à 25.000 euros. L’introduction du crédit-études en Flandre restreint encore plus l’accès à l’enseignement supérieur. Ainsi, les établissements pourront se voir retirer leurs financements pour une partie des étudiants qui ont des difficultés à réussir en première scession. Ceux-ci peuvent ne plus être admis ou devoir payer deux fois le montant du minerval pour continuer leurs études. Cette mesure est un désastre pour les étudiants qui travaillent ou qui sont issus d’un milieu social plus faible et qui ont plus de dificultés à réussir.

Ce sont les premières étapes vers l’introduction de droits d’inscription allant de 1500€ à 7000€ pour une première année de bachelier comme c’est le cas en Angleterre ou au Pays-Bas. Dans notre société capitaliste, on essaye de tout réduire en produits qui peuvent être vendus. Ainsi seuls ceux qui ont des parents riches, peuvent se permettre un tel système d’études.

Ce n’est pas à nous pour payer leur crise!

Aucun des partis traditionels n’est préparé à consacrer 7% du PIB à l’enseignement. Au contraire, ils déboursent des milliards pour sauver les actionnaires des banques et des entreprises et veulent nous présenter la facture. Des coupes dans les dépenses publiques sont déjà annoncées pour après les élections, le budget de l’enseignement ne sera probablement pas épargné. Nous devons nous préparer à lutter comme les étudiants en Italie, en France, en Espagne et ailleurs en Europe le font. C’est en descendant massivement dans la rue au côté des travailleurs qu’on pourra faire payer la crise aux responsables, les capitalistes.


EGA soutien la campagne électorale du Parti Socialiste de Lutte !

Pour obtenir un enseignement gratuit et de qualité pour tous, nous avons besoin de construire des outils de lutte démocratiques et d’une lutte d’ensemble avec les travailleurs. Mais nous avons aussi besoin d’une force politique qui défende nos revendications. Les 7% du PIB pour l’enseignement est au coeur de la campagne du PSL qui a des candidats sur ses listes qui ne les défendent pas seulement en parole mais aussi de façon conséquente sur le terrain.

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