[TEXTE de CONGRES] Concernant l'économie belge

La productivité des travailleurs belges rend notre pays des plus attrayants pour les investisseurs. La compétitivité est un thème récurrent de discussion dans notre pays. Mais on entend beaucoup moins parler de la productivité. La Belgique est un pays où de grands profits sont réalisés.

Le texte qui suit est la troisième partie du texte de perspectives internationales et belges discuté, amendé et voté lors du Congrès national du PSL de novembre 2015. Ce texte est également disponible sous forme de livre et arrivera de chez l’imprimeur début de semaine prochaine. Commandez dès maintenant votre exemplaire en versant 10 euros sur le compte BE48 0013 9075 9627 de ‘Socialist Press’ avec pour mention « texte de Congrès ». Les commandes seront envoyées à partir du lundi 1er février.

La Belgique : attractive ou non pour les investisseurs ?

texte_congres_livreLa manière dont les économistes bourgeois analysent l’économie belge n’est pas tellement différente de celle dont ils analysent l’économie internationale : ils se contredisent entre eux et eux-mêmes. Cela est partiellement dû à la défense d’intérêts, à la propagande. Sous le titre « la Belgique échoue pour les investisseurs », De Tijd cite une « étude » d’Ernst and Young (EY) de mai 2014. Celle-ci a sondé 200 chefs d’entreprises internationaux quant à leur perception de la Belgique en tant que pays d’investissement. Quelle est leur représentativité ? Qui a commandé l’étude ? Là-dessus, nous n’en savons rien. Mais nous apprenons bien que les salaires sont trop élevés, qu’il faut d’urgence investir dans les infrastructures de mobilité et que la pression fiscale sur les entreprises est trop élevée. C’était juste au moment où le fabricant de bus Van Hool venait de décider de délocaliser une partie de sa production standard vers la Macédoine. En conséquence de cela, De Tijd a demandé à Jan Jambon sa réaction, alors qu’il était encore dans les rangs de l’opposition : « évidemment nous ne pouvons pas être concurrentiels avec des pays comme la Macédoine. Mais aujourd’hui, nous enlevons toute envie aux entrepreneurs. »87 Nous avons pris la peine de vérifier cela : en 2014, les investissements venant de l’étranger étaient en Belgique de 4,3 milliards de dollars contre la bagatelle de 127 millions de dollars en Macédoine. [88]

« L’argent étranger en Belgique : 231 milliards disparaissent en 5 ans », c’est la citation d’un titre alarmant de De Tijd le 20 juin 2015. [89] En y regardant de plus près, il devient clair que ce titre est basé sur un rapport du « groupe du Vendredi » [90] : « Le grand exode ». [91] Entre 2008 et 2013, les investissements directs étrangers ont diminué de 231 milliards d’euros, peut-on y lire, un chiffre confirmé par Eurostat. [92] Mais le titre du rapport est trompeur. Il est vrai que le stock en investissements directs étrangers (IDE) a dégringolé après 2008 de 295 milliards d’euros, mais le niveau reste quand même exceptionnellement élevé et, depuis, remonte d’ailleurs chaque année de 20 milliards par année, largement. Que s’était-il donc passé ? Pas d’exode, mais tout au plus une correction. Les chiffres de la Banque Mondiale montrent que l’IDE en Belgique en 2008 avait crû avec un montant record de 184 milliards de dollars, ce qui était cette année-là autant qu’en Chine et 6 fois plus qu’en Allemagne ! Beaucoup de cela n’était que de la comptabilité afin d’utiliser au maximum le mécanisme de la Déduction des intérêts notionnels et d’autres avantages fiscaux. Encore en 2008, le fisc a donc envoyé une lettre pour contrer un des abus des intérêts notionnels, c’est-à-dire le double emploi entre entreprise-mère et filiales. Cela a résulté en une épuration des chiffres au point qu’ils en soient déformés. [93]

La Belgique reste sans aucun doute un pays très attractif pour l’investissement. Le stock accumulé d’investissements étrangers y est de presque 200% du PIB, tout comme le stock des investissements belges à l’étranger. Une sélection de 22 pays capitalistes développés, à l’exception de la Belgique, seul le stock en IDE en Irlande et au Pays-Bas dépassent également les 100% du PIB, mais dans ces deux cas, le flux d’investissements sortants est considérablement plus grand que le flux d’investissements entrants. [94] Évidemment, la situation géographique du pays joue un rôle et les chiffres sont déformés par le trafic de transit du port d’Anvers tout comme ceux des Pays-Bas sont déformés par le trafic au Port de Rotterdam. Des mesures fiscales comme la déduction des intérêts notionnels chez nous et le fait qu’aux Pays Bas les dividendes, les royalties et les payements d’intérêts sont largement exonérés, assure le passage d’un flux de capitaux qui ne rapporte qu’à peine. Mais il y a encore un autre facteur qui explique le succès de la Belgique en tant que pays d’investissements : l’énorme productivité des travailleurs. A travers toute sa propagande, EY doit d’ailleurs reconnaitre que le montant d’investissements extérieurs dans notre pays en 2014 a atteint son niveau le plus élevé depuis 2005. Seuls 4 grands pays européens, le Royaume-Uni (avec la City de Londres), l’Allemagne, la France et l’Espagne ont attiré plus d’investissements en chiffres absolus. [95] Ce n’était d’ailleurs pas différent en 2013 et 2012. [96]

La productivité du travailleur belge

Même la FEB doit reconnaitre la productivité des travailleurs en Belgique, mais le fait de sa propre manière. Tout d’abord, des chiffres récents illustrent en effet que les entreprises belges sont en moyenne plus productives que les entreprises à l’étranger. Selon The Conference Board, la productivité de l’économie belge était en 2013 de 45,9 euros par heure contre 45,2 euros aux Pays Bas, 44,6 euros en France et 43,2 euros en Allemagne. Notre pays a surtout construit cet avantage jusqu’à peu près la moitié des années ’80 (voir graphique). Par la suite, cet avantage s’est petit à petit amoindri avec une accélération depuis l’année 2000 (entre autres à cause de l’importance croissante du secteur non marchand dans l’emploi), [97] aux dires de la FEB. Ce qui s’appelait encore la « productivité du travail par heure prestée » chez le Conference Board, la FEB l’appelle la « productivité de l’économie belge ». Toujours selon la FEB, ce ne sont pas les « travailleurs belges » mais les « entreprises belges » qui sont en moyenne plus productives, et non pas les « travailleurs belges » mais « notre pays » qui a un avantage sur (les collègues) dans les pays voisins.

De plus, selon la FEB, cet avantage rétrécit et pour renforcer son argument, elle y ajoute dans sa conférence de presse un graphique dont elle suggère qu’il provient du Conference Board lui-même, alors qu’il s’agit en réalité de sa propre compilation. Nous l’avons vérifié : la FEB a manipulé les chiffres. [98] Depuis des années, les travailleurs belges se trouvent dans le top 5 en productivité. Les travailleurs au Luxembourg et en Norvège se trouvent toujours en première et deuxième place, puisqu’au Luxembourg il y a quasiment autant de travailleurs frontaliers d’Allemagne ou de Belgique qui contribuent au PIB que des habitants locaux. Ceux-ci ne sont pas pris en compte lors du calcul du PIB par travailleur au Luxembourg, mais bien dans le pays où ils habitent. Par contre, le résultat de leur travail est bien calculé au Luxembourg. A cause du poids du secteur pétrolier, qui fait partie des secteurs les plus productifs partout dans le monde, la Norvège aussi se trouve à chaque fois au sommet. Jusqu’en 1980, la Belgique se trouvait à la 5e place après les Pays Bas et les USA, à partir de 1980, elle a rattrapé les USA et à partir de 1990 aussi les Pays-Bas. Pour 2014 également, la Belgique occupait la troisième place devant les USA, l’Irlande et les Pays Bas. En moyenne, un travailleur en Belgique produit chaque heure une valeur de 66,9 dollars (environ 10.700 dollars par mois). [99] Ce sont surtout les travailleurs des grandes entreprises industrielles et des secteurs comme l’énergie, la chimie et la pharmacie qui augmentent cette moyenne.

La FEB persiste : « deuxièmement, il faut clarifier ce que l’on sous-entend oui ou non derrière une «productivité élevée. Cela ne signifie par exemple pas que les travailleurs belges « travailleraient plus durement » que les travailleurs à l’étranger. Beaucoup de chiffres le contredisent d’ailleurs. Ainsi, en Belgique, la durée moyenne de travail (y compris des travailleurs à temps partiel) serait selon l’OCDE de 1574 heures par an, contre 1765 heures pour l’OCDE dans sa totalité. » Ce que la FEB sous-entend sous « productivité », c’est un mystère. Selon nous, comme pour tout économiste sérieux, il s’agit de la valeur ajoutée moyenne après chaque heure de travail pour les biens et les services. Des « beaucoup » de chiffres qui contrediraient que les travailleurs belges « travaillent plus dur » en moyenne, la FEB n’en cite qu’un, et illustre très justement le contraire. Parce que si le travailleur en Belgique preste en moyenne 1574 heures par an, le collègue hollandais en preste 1381, l’allemand 1397 et le français 1479. La FEB est d’ailleurs bien consciente qu’il est facile de vérifier cela. Elle le mentionne donc… en note de bas de page.

« Notre productivité élevée n’a donc rien à voir avec le fait que les travailleurs belges travailleraient plus durement, mais bien avec le fait que pour créer un euro de richesse dans notre pays, il faut tout simplement moins de travail. La raison étant que les entreprises belges, en conséquence de l’immense handicap salarial, ont dû investir plus fortement dans l’automatisation de leur processus de production pour rester compétitifs. Presque nulle part ailleurs dans le monde le remplacement de travailleurs par des machines est aussi fortement poussé que chez nous. » Le meilleur mensonge se cache derrière un rideau de vérités. Il est vrai que les chefs d’entreprise en Belgique n’ont pas eu facile avec le mouvement ouvrier en Belgique. Plus qu’ailleurs, ils ont donc préféré augmenter l’exploitation relative en installant des machines plus performantes plutôt que de rentrer en confrontation pour accroître l’exploitation absolue. La productivité des travailleurs belges est donc surtout le résultat de la combativité de ces travailleurs.

La FEB, qui est quand même la Fédération des Entreprises Belges, ne raconte pas non plus que ce sont surtout les entreprises étrangères qui ont investi dans l’automatisation en Belgique. Il suffit de rappeler l’énorme IDE dont nous avons parlé précédemment, il y a quelques paragraphes. Des entreprises belges ont par contre préféré investir à l’étranger où tous ces efforts dans la recherche et le développement n’étaient pas nécessaires, soit parce qu’ils se sont achetés une part dans des entreprises existantes, soit parce qu’ils ont fait usage de forces de travail bon marché à l’étranger. La Belgique attire pourtant des cerveaux. [100] En chiffres absolus, après le Royaume Uni et l’Allemagne, c’est le troisième pays en Europe en flux migratoires d’Européens hautement scolarisés. Mais les entrepreneurs belges n’en font pas grand-chose. Lorsqu’Albert Frère, le Belge plus riche, s’est retiré, à 89 ans, de la direction de son groupe GBL (Groupe Bruxelles Lambert), 5 figures proéminentes du monde financier ont été interrogées au sujet de son importance pour l’économie belge. Laconique, leur réponse ? « il s’est surtout soigné lui-même ». [101]

Ces 5 personnes confirment dans leur déclaration ce qui avait déjà été constaté il y a un an par l’expert fiscal Michel Maus, c’est-à-dire, « on ne peut pas devenir riche en travaillant durement ». [102] C’est tellement criant de vérité que même Yves Prete, le patron de Techspace Aéro, pense devoir donner une leçon aux patrons belges : « la priorité : réindustrialiser ». [103] Charles Bauduin de Van de Wiele et Barco en rajoute une couche : avec nos machines, les coûts salariaux ne jouent plus aucun rôle. « Les salaires en Chine augmentent de 15% par an. En Belgique de 2%. A ce rythme-là, cela prendra 12 ans pour que les salaires des deux pays se retrouvent plus ou moins à égalité. » [104] En d’autres termes : arrêtez de vous plaindre et innovez. Il faudra encore voir si les salaires en Chine seront vraiment au niveau de la Belgique dans une douzaine d’années. Entretemps, à cause de l’attitude conservatrice des entreprises belges représentées par la FEB, plus de la moitié des 30 entreprises les plus grandes en recettes et en emploi en Belgique sont étrangères. [105] C’est exceptionnellement élevé.

Les couches moyennes au pouvoir ?

Le Groupe du Vendredi dont nous avons déjà parlé ou encore le professeur de la KUL Johan Lambrecht, directeur du centre d’étude pour l’entreprenariat, en concluent que les autorités sont trop accommodantes avec les multinationales. Ils trouvent que ces moyens seraient mieux utilisés pour les PME. « Small is Great » est d’ailleurs le titre d’un livre de Lambrechts qu’il qualifie lui-même de « charge d’accusation académique contre l’avidité rageuse » et plaide pour « un capitalisme alternatif où ce ne seraient pas les grandes entreprises mais entreprendre en grandeur qui serait central » [106] (un jeu de mots en néerlandais). Il fait un grand point du fait que 94% des entreprises ont moins de 10 travailleurs et que 5,1% en ont entre 10 et 49. De Morgen, qui situe erronément Lambrecht à la VUB, en conclut prématurément que 99,1% de tous les travailleurs travaillent dans de petites PME. C’est un non-sens. Des statistiques publiques de 2012, nous apprenons que les 94% d’entreprises comprenant moins de 10 travailleurs représentaient 34% de tous les travailleurs et 24% de la valeur ajoutée (VA), les 5% des entreprises avec 10 à 49 travailleurs représentent 20% de tous les travailleurs et 20% de la VA. Les 0,7% d’entreprises avec 50 à 249 travailleurs représentaient 16% des travailleurs et 19% de la VA et les 0,2% avec plus de 250 travailleurs représentaient 30% des travailleurs et 38% de la VA. [107]

Lambrecht sous-estime le poids des grandes entreprises et surestime celle des petites. Ce que les chiffres ne disent pas c’est que beaucoup de ces petites entreprises sont en fait des unités de production de grandes entreprises rendues juridiquement indépendantes. Le travail qui y est réalisé est toujours le même, mais pour des raisons fiscales et autres, elles sont placées sous une autre entité. D’autres petites entreprises sont de fait des sous-traitants qui continuent à faire le même boulot qu’auparavant par du personnel interne, encore d’autre n’ont qu’un seul client ou à peine quelques-uns. En y ajoutant également les faux indépendants, on constate très vite que derrière le « small », sous le capitalisme, ne se trouve pas toujours le « great », mais souvent le démantèlement des conditions de travail et de salaire. Que « small » aurait un fonctionnement plus éthique que les grandes entreprises où les syndicats sont généralement plus fortement implantés ne correspond pas non plus à la réalité du terrain.

Le problème n’est pas « grand » ou « petit », ni un jeu de mot entre « grand » et « grandeur » mais la manière dont la production est organisée et les relations de propriété. A la N-VA, le thème était récurrent : la mauvaise multinationale contre la bonne petite PME locale. Mais une fois au pouvoir, il n’est plus rien resté de cette rhétorique. Cela aura à voir avec le fait que beaucoup de PME sont des sous-traitants dépendant de ces multinationales. De plus, les plaintes des PME n’ont pas comme objectif de priver les grandes multinationales de leurs privilèges, que du contraire, ce que beaucoup de ces managers locaux veulent de ces sous-traitants, c’est avoir accès aux mêmes privilèges, mais alors de préférence aux conditions de travail et de salaire propres aux PME. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas des indépendants pauvres ou de petites entreprises qui survivent à peine, mais souvent eux aussi chercheront la solution dans une baisse des couts salariaux et des cotisations sociales. C’est pourtant justement avec ces bas salaires et cotisations sociales que les grandes chaines sont capables de faire concurrence aux petits indépendants qui souvent prestent plus d’heures et ont plus de savoir artisanal.

De Tijd a recherché ce phénomène sur base des chiffres Graydon et en a conclu que 36% des bouchers, 30% des poissonniers, 23% des boulangers, 30% des librairies, 20% des magasins de chaussures et 7% des magasins de vêtement ont disparu depuis 2000. Le nombre de supermarchés de quartier a par contre augmenté de 64%. De Tijd cite Luc Ardis de Unizo qui affirme que les indépendants sont en train de perdre la lutte contre les chaines et les ventes en lignes. [108] En conclure, comme De Tijd le fait que la couche moyenne ne règne « plus » sur le pays est tout à fait contraire à la réalité. « Le capitalisme belge se base traditionnellement sur un compromis historique entre bourgeoisie, État, et dirigeants syndicaux. L’État fournit l’infrastructure, comme par exemple un climat favorable aux investissements, et achète la paix sociale si nécessaire. La bourgeoisie investit dans l’augmentation de la productivité et est récompensée avec un régime fiscal favorable. Les travailleurs reçoivent un salaire brut raisonnable avec des prévisions sociales relativement bonnes. A côté des couts, cela demande des impôts relativement élevés, essentiellement prélevés sur le Travail, d’ailleurs. Pour le travailleur, c’est un coût que l’on sait supporter si cela donne de bonnes prévisions sociales. Pour les classes moyennes, par contre, c’est une source de grande frustration. Elles n’ont pas la productivité des grandes entreprises, mais payent quand même de haut salaires bruts, et elles ne peuvent pas profiter des mêmes mesures de régime fiscal favorable. » Écrivions-nous en octobre 2011. [109]

Bref, il n’est pas correct de dire que la couche moyenne a encore dirigé le pays. Elle a toujours accepté la direction du grand capital belge. Mais ce grand capital a corrigé sa stratégie plus d’une fois. Lorsque les secteurs traditionnels sont arrivés en crise à la fin des années ’50 début des années ’60, elle a préféré suivre les voies déjà tracées du capitalisme financier. Elle a mis sur pied des holdings pour répartir son capital sur plusieurs secteurs. Parallèlement, elle a permis au gouvernement de construire l’infrastructure nécessaire et aux syndicats de livrer les forces de travail avec lesquelles les multinationales ont été attirées. Qu’ont fait les couches moyennes ? Elles sont devenues les laquais des multinationales, ses managers locaux et ses sous-traitants. L’époque de la mondialisation a forcé le grand capital belge à continuer d’adapter sa stratégie. Dorénavant elle ne répartissait plus seulement son capital entre divers secteurs mais aussi par-delà les frontières. L’importance croissante d’entreprises transnationales, du commerce international, des marchés financiers internationaux clarifiait qu’il fallait dorénavant agir à l’échelle continentale.

87 België zakt voor eisen investeerders, De Tijd 9 mei 2014
88 Ici il s’agit de investissement direct étranger net (IDE), c’est l’arrivé d’investissements directes étrangers moins les investissements directes étrangers sortant. http://data.worldbank.org/indicator/BX.KLT.DINV.CD.WD
89 Buitenlands geld in België: 231 miljard weg in vijf jaar, De Morgen, 20 juni 2015
90 Le groupe du vendredi se définit lui-même comme un groupe de jeunes talentueux (25-35j.) qui veulent s’engager pour l’amélioration de notre société en rédigeant des notes stratégiques sur les défis les plus importants et en offrant des nouvelles compréhensions et idées pour le débat.
91 http://www.v-g-v.be/fr/categorie/publications/rapports/
92 http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/submitViewTableAction.do
93 http://www.taxworld.be/taxworld/fiscus-ziet-toe-op-economische-normaliteit-van-optimalisaties.html?LangType=2067
94 http://statline.cbs.nl/StatWeb/publication/?VW=T&DM=SLNL&PA=71163ned&D1=10-15&D2=a&D3=%28l-10%29-l&HD=090723-1536&HDR=T&STB=G1,G2
95 13% d’investissements étrangers en plus, Le Soir 5 juin 2015
96 http://www.ey.com/BE/en/Newsroom/News-releases/Record-aantal-investeringen-in-Europa-wijzen-op-herstel-uit-recessie
97 Coûts salariaux élevés = productivité élevée = faible taux d’emploi, communiqué de presse FEB 6 février 2014
98 https://www.conference-board.org/data/economydatabase/index.cfm?id=27762 ; ouvrez le document excel ‘Output, Labor, and Labor Productivity, 1950-2015’.
99 https://www.conference-board.org/retrievefile.cfm?filename=The-Conference-Board-2015-Productivity-Brief-Summary-Tables-1999-2015.pdf&type=subsite
100 België trekt knappe koppen aan uit heel Europa, De Standaard, 1 september 2014
101 De magere balans van Albert Frère, handelaar, geen bouwer, De Standaard 7 februari 2015
102 ‘Je kunt niet rijk worden door hard te werken’, Knack 8 januari 2014
103 “La priorité: réindustrialiser”, Le Soir 2 mai 2015
104 ‘Met onze machines spelen de loonkosten geen rol meer’, De Tijd 11 juli 2015
105 België scoort zwak als hoofdkwartier, De Tijd, 6 mei 2015
106 Vele kmo’tjes maken één groot, De Morgen 5 december 2014
107 http://statbel.fgov.be/nl/binaries/analyse_nl_tcm325-253652.pdf
108 De middenstand regeert het land (niet meer), De Tijd, 21 juni 2014
109 Bulletin d’info et de discussion n° 39 Les révoltes mondiales contre ce système sans perspective suscitent la recherche d’une alternative

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