6 mars : Manifeste avec nous pour des emplois, pas de racisme!

Depuis quelques années, le NSV essaie de se donner une bonne image et d’apparaître davantage comme un groupe convivial d’étudiants flamingants. Derrière ce léger rafraîchissement de façade, il reste un groupe néo-nazi qui a comme objectif la formation de la future élite du Vlaams Belang.

Mathias, EGA-Gand

Pendant que le Vlaams Belang profite surtout d’un mécontentement passif envers l’établissement politique et ne trouve pas d’ouverture réel pour ses idées fascistes, le NSV quand à lui peut se profiler de façon beaucoup plus radicale. Il ne recule pas devant l’usage de la violence de rue et toutes sortes de déclarations ouvertement fascistes. Il y a notamment la citation connue du président de NSV d’Hasselt : « une fois que la démocratie s’effondrera dans le chaos, j’espère qu’il y aura un poing de fer fasciste pour prendre le relais », ou leur commémoration de la Nuit de Cristal à Gand. Il est clair que le NSV n’est pas une organisation étudiante comme les autres, et qu’on ne peut pas rester indifférent à leurs méthodes de violence et de diffusion de l’intolérance et du racisme.

Cette année, le thème de leur manif est l’indépendance Flamande, avec comme slogan : «Je te veux pour la Flandre». Ils essaient clairement de récupérer la crise communautaire, qui dure maintenant déjà depuis plus de huit mois, en représentant la communauté francophone comme un mal. Tant que le pouvoir d’achat de la population laborieuse continue à être miné et tant que la pauvreté ne cesse d’augmenter, le terreau sur lequel l’extrême-droite croît continuera à s’enrichir. Ces dernières décennies, il est devenus très clair que la politique traditionnelle, la social-démocratie y comprise, n’ont pas d’autres réponses que des économies à grande échelle, des modérations de salaire et des cadeaux pour le patronat. Si on regarde le programme économique du VB: davantage de flexibilité, la scission de la sécurité sociale et une diminution énorme des charges patronales,… c’est clair que le VB n’est pas une alternative mais au contraire veut une politique néolibérale encore plus dure.

Si on veut mener la lutte contre l’extrême-droite, on ne peut donc pas se limiter à l’organisation de contre-manifestations, même si elles sont nécessaires. On doit s’en prendre à la racine du problème, qui, selon nous, est le système capitaliste malade. D’une part, de plus en plus de gens restent sur la touche et d’autre part il manque une opposition de gauche qui puisse y formuler une alternative. La faillite de la sociale-démocratie de défendre son publiq électorale originel, montre que dans le système capitaliste, il n’y a pas de solutions.

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