Du 10 au 14 octobre, Karl Debbaut, du CIO, notre internationale, a exposé un rapport de ses expériences au Vénézuela; un pays en prise avec un processus de révolution et de contre-révolution. Il peut être tiré d’importantes leçons de la situation vénézuélienne. Elle démontre le potentiel d’un mouvement de masse contre le néolibéralisme.
Els Deschoemacker
D’un autre côté apparaissent égalemement les limites d’un mouvement qui dispose de manière insuffisante de ses propres organes démocratiques et qui manque d’un programme politique pour en finir avec le capitalisme.
La plupart des questions portaient sur socialisme, cependant, tant à Bruxelles qu’à Anvers, d’autres courants socialistes sont entrés en discussion avec nous. Tandis que les uns se présentent comme des « Chavistes » inconditionnels, d’autres sous-estiment l’influence qu’une personne comme Chavez peut avoir pour populariser des idées socialistes.
Nous nous opposons naturellement à chaque attaque de l’impérialisme contre le régime et la révolution, sans pour autant perdre de vue qu’un mouvement révolutionnaire, qui s’appuie sur une figure unique, reste très vulnérable et de cette manière ne peut pas réaliser le défi de la construction d’une société socialiste. Aux meetings, nous avons récolté près de 400 euros pour soutenir le travail de notre internationnale en Amérique Latine.