Voeux du Premier Mai du CIO pour l’année 2009

Crise du capitalisme mondial

Nous ne payerons pas pour la faillite du système des profits !

Organisez-vous – Résistez ! Pour des syndicats combatifs et des partis des travailleurs de masse !

Pour la solidarité internationale et le socialisme !

Le Comité pour une Internationale des Travailleurs (CWI – Committee for a Workers’ International – Comité pour une Internationale Ouvrière) envoie ses plus chaleureux voeux de mai à tous les travailleurs, les jeunes et les opprimés partout dans le monde. Les socialistes, les syndicalistes et les autres activistes célèbrent le Premier Mai dans le contexte de la pire crise du capitalisme depuis les années 1930. A la suite de l’écroulement des marchés financiers, le raz-de-marée économique déferle maintenant sur « l’économie réelle ». On s’attend à ce que l’économie mondiale décline d’au moins 1,3% en 2009. Les principales puissances économiques se rétrécissent rapidement : le Royaume-Uni perdra -4% de son PIB cette année, le Japon -6%. Aux Etats-Unis, le chômage et les saisies immobilières continuent à augmenter. L’Allemange est confrontée à une perte énorme de 100 milliards d’éeuros en 2009, et son économie va se rétrécir de -6%.

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Aucun pays au monde ne peut échapper au déluge. Vingt ans après l’effondrement du stalinisme, et les illusions engendrées par le capitalisme, l’économie de marché a spectaculairement échoué dans l’ex-URSS et en Europe de l’Est, jetant cruellement d’un jour à l’autre des millions de personnes dans la pauvreté.

En Asie, en Afrique et en Amérique latine, les conditions de vie déjà « barbares » deviennent encore pires, au fur et à mesure que les effets de la récession économique mondiale touchent les régions les plus pauvres du monde. Même avant le début de la récession, plus de 80% de l’humanité vivait avec moins de 10$ par jour, et 25 000 enfants mouraient chaque jour des conséquences de la pauvreté. Regardons la situation au Nigéria, « riche en pétrole », et qui a la plus grande population du continent africain. Selon les Nations Unies, le taux de pauvreté au Nigéria était de 46% en 1996, mais il avait explosé jusque 76% en février 2009. Pour le Bureau des Statistiques du gouvernement nigérian, 40 millions de Nigérians sont au chômage, soit 65% de la population en âge de travailler.

Ce genre de chiffres aberrants va se faire plus fréquent, au fur et à mesure que « l’aide au développement » en provenance de l’Occident, bien que déjà bien maigre, va se réduire au nom de la récession économique, alors que les patrons cherchent à faire porter aux plus pauvres le coût de la crise de leur système. Le FMI est très occupé à faire appliquer ses « plans d’austérité » – c’est à dire, d’énormes coupes dans les budgets sociaux – de l’Islande aux Pakistan, en passant par les pays baltiques et l’Afrique sub-saharienne. Le système des profits signifie une pauvreté endémique, le chômage, la destruction environnementale, des guerres, et des épidémies de maladies pourtant évitables. Même de larges couches de la classe moyenne sont confrontées aux licenciements et à la chute de leur mode de vie.

C’est maintenant la classe salariée et les pauvres du monde entier qui vont devoir payer le coût de l’effondrement catastrophique du système capitaliste. D’énormes plans de refinancement par les différents gouvernements ont « socialisé les pertes » tout en « privatisant les profits ». Des millions et des millions de travailleurs sont confrontés à de graves coupes dans les budgets sociaux, au chômage de masse, à des pertes de salaire, à la hausse des taxes et aux saisies immobilières. Les jeunes, surtout ceux qui quittent l’école, sont parmi les plus gravement touchés par la crise – par exemple, le chômage des jeunes s’élève à 24% en Australie.

La crise mondiale a mené à une accentuation des tensions entre les différentes puissances sur les plans mondial et régional, et à une lutte féroce pour les profits et l’influence. Ceci peut provoquer plus de conflits régionaux, comme nous l’avons vu l’an dernier avec la courte mais sanglante guerre entre la Géorgie et la Russie. De la même manière que la situation en Iraq devient de plus en plus violente et instable alors qu’on se rapproche du retrait des troupes américaines, l’impérialisme occidental est empêtré en Afghanistan dans une guerre impossible à gagner, et qui déborde maintenant sur le Pakistan, menaçant ce dernier d’une guerre civile ouverte et sanglante qui mènerait au démantèlement du pays.

Plus que jamais, les socialistes, les syndicalistes, les anticapitalistes, les étudiants, les militants environnementaux, les activistes antiguerre et les autres doivent s’unir et résister aux attaques des patrons et de l’impérialisme, et lutter pour un monde meilleur.

Un programme socialiste est nécessaire pour le mouvement ouvrier

Le CWI appelle le mouvement ouvrier partout dans le monde à se battre rapidement pour des mesures décisives afin de garantir l’emploi, un salaire et des logements décents, une éducation et des soins de santé gratuits. Le CWI se bat pour les besoins immédiats des travailleurs et des pauvres, tout en menant campagne en faveur de la construction de mouvements socialistes capables de transformer la société. Les gouvernements procapitalistes mènent des « nationalisations » de banques et d’autres industries en les faisant payer par les travailleurs, avec l’intention de reprivatiser ces mêmes institutions plus tard. Nous appelons à des nationalisations socialistes, qui verraient les grandes banques et les secteurs-clés de l’économie et de l’industrie être placés sous un contrôle et une gestion démocratique par la classe salariée, au bénéfice de la majorité de la société.

La crise du capitalisme bouscule la conscience des masses partout dans le monde. De nombreux travailleurs et jeunes ont tout d’abord été abasourdis par la vitesse et la sauvagerie de cette crise. De nombreux autres n’auront d’autre choix que de résister au massacre de leur emploi et de leur mode de vie. Et au fur et à mesure que la crise se prolongera, de plus en plus de couches de la classe salariée tireront la même conclusion, la conclusion qu’il faut se battre pour défendre même les besoins les plus basiques. La lutte pour les droits démocratiques prend également une nouvelle importance partout dans le monde. L’Etat capitaliste, souvent sous prétexte de « lutte antiterroriste », utilise des mesures répessives contre toute une couche de protestataires, des anticapitalistes et militants environnementaux, jusqu’au mouvement ouvrier organisé, et ce, de plus en plus.

Les masses vont chercher une alternative aux partis du capitalisme en crise, y compris aux Etats-Unis, où vivent d’immenses illusions, ou un espoir contre toute attente, par rapport à la personnalité de Barak Obama. Mais la politique d’Obama est dictée par les intérêts des grandes corporations et de l’impérialisme américain. L’énorme plan de relance n’a pas radicalement modifié la donne pour l’économie américaine, les renflouements pour les riches sont extrêmement impopulaires, le chômage et les saisies immobilières grimpent continuellement, et plus de troupes américaines sont envoyées mourir à la guerre en Afghanistan.

Au fur et à mesure que les travailleurs vont s’organiser et contre-attaquer, ils vont partir en quête d’une issue à la crise ; d’idées alternatives. Ce que recherchent désespérément les politiciens, c’est faire porter la responsabilité de la crise aux chefs des grandes banques et des institutions financières, et parler de « régulation » afin d’empêcher d’autres crises. Mais le coeur du problème se trouve dans la nature même du système capitaliste. La crise économique mondiale confirme les idées de Karl Marx – le capitalisme est un système irrationnel, chaotique, et fondé sur un gaspillage extrême, constitué de croissances et de récessions, avec des conséquences dévastatrices pour la population laborieuse. Nous ne sommes pas confrontés à une crise, mais à plusieurs. La faillite de deux ou trois pays d’Europe de l’Est ou d’Amérique latine, par exemple, pourrait déclencher les prochains gros chocs, qui auront des répercussions mondiales.

« Le moment où on aurait pu réparer le système capitaliste est derrière nous ; il doit maintenant s’en aller », écrivait il y a près de cent ans James Connolly, ce grand marxiste irlandais. La seule manière de résoudre de manière permanente la crise à laquelle est confrontée l’humanité, est d’abolir le capitalisme et le féodalisme. La tâche de la transformation socialiste de la société est de placer sous contrôle public les grands monopoles, les banques et les institutions financières, et d’élaborer un plan démocratique pour la production et la redistribution de la richesse sur une échelle nationale et internationale. Une économie planifiée, gérée et contrôlée démocratiquement par les travailleurs, permettra de développer les forces de production en harmonie avec la Nature. Seule une organisation de production et de distribution socialiste peut assurer à l’humanité un mode de vie décent et la fin de l’oppression et de l’exploitation.

Grèves et occupations d’usines

Les travailleurs commencent à contre-attaquer. A la fin de 2008 et au début de 2009, de magnifiques manifestations de masse et grèves générales contre les attaques sur les conditions de travail et de vie ont eu lieu en Irlande, en Grèce, en France, en Italie, au Portugal, et dans d’autres pays d’Europe méridionale et occidentale. Des mouvements de protestation de masse ont aussi fait irruption contre les régimes corrompus et pro-marché des Etats baltiques, et les grèves se font de plus en plus fréquentes en Russie. Qui plus est, des occupations d’usines se sont produites aux Etats-Unis, en Irlande, au Royaume-Uni, et en Ukraine. Une énorme pression en faveur d’actions industrielle grandit sur les lieux de travail, de l’Autriche au Nigéria. Des séquéstrations de patrons se produisent en France, de même que des luttes défensives larges, comme à l’usine Toyota. Les jeunes, étudiants et lycéens, se mettent aussi en action, comme en Espagne et en France, où des unviersités et hautes-écoles sont fermées depuis des mois. La jeunesse montre clairement qu’elle désire résister aux tentatives du capitalisme de faire porter à leur génération le fardeau du désastre économique.

Toutes ces luttes ne sont qu’un avant-goût de ce qui reste à venir. Toutefois, afin de remporter des victoires, les luttes de masse ont besoin d’une direction de classe consciente, de chefs. Dans la plupart des cas, les dirigeants syndicaux de droite ne veulent que détourner et dissiper la colère des travailleurs. La transformation des syndicats en organisations combatives et démocratiques est un objectif vital pour la classe salariée. Dans de nombreux endroits dans le monde, la première étape est la création d’organisations ouvrières réellement indépendantes, entre autres des syndicats.

Au cours des dernières années, de nouvelles organisations de la gauche ont commencé à se développer, après que les anciens partis ouvriers se soient ransformés en entités purement capitalistes. Le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) a été officiellement fondé en France au début de cette année, et a remporté un succès incroyable dans les sondages, malgré les limites de son programme. Malheureusement, nombre de ces nouvelles formations ne sont pas parvenues à reprendre à bras le corps la lutte des pauvres et de la classe salariée, ou à mettre en avant une politique socialiste. En conséquence, certaines n’ont pas pu décoller, ou ont remporté un certain succès électoral avant de retomber juste après. La direction de Die Linke en Allemagne a viré à droite au moment-même où de véritables idées socialistes gagnent en popularité. La Syriza, la grande alliance de gauche en Grèce, a chuté dans les sondages après qu’une fraction de droite de sa direction ait exprimé publiquement son désir de participer à une coalition avec le parti social-démocrate droitier, le Pasok.

Malgré le recul de certaines nouvelles formations de gauche, de nouveaux partis des travailleurs larges vont inévitablement apparaître à un certain moment, à cause de la crise profonde du capitalisme et des luttes massives des travailleurs. Au Royaume-Uni, un important pas en avant a été réalisé avec la liste électorale « Non à l’UE – Oui à la Démocratie » qui a été lancée par des militants du syndicat des transports, le RMT, et dans laquelle participent des membres du Socialist Party (CWI – Angleterre et Galles).

Pour que de nouvelles formations et partis de gauche puissent réussir, ils doivent adopter une politique socialiste combative et être des organisations ouvertes et démocratiques.

Danger du racisme et du populisme réactionnaire

L’échec retentissant de l’économie de marché signifie que d’immenses opportunités existent pour la construction d’organisations de classe massives, et un regain d’intérêt massif pour les idées du socialisme et du marxisme. Cependant, à cause du manque d’une forte alternative de gauche, le vide politique peut partiellement être rempli par d’autres idées et forces.

Les couches les plus aliénées et frustrées de la jeunesse peuvent de plus en plus déclencher des émeutes, comme nous l’avons vu dans le mouvement de la jeunesse grecque fin 2008. De petites sections de la jeunesse peuvent même se tourner vers le terrorisme individuel afin de « riposter » contre le système et l’Etat répressif. Mais ces méthodes erronnées sont en réalité une impasse mortelle pour la jeunesse, et contre-productives par rappot aux intérêts de la classe salariée. Seule la classe salariée organisée, armée d’une politique socialiste, peut fondamentalement transformer la société.

Les idées et mouvements racistes et populistes réactionnaires peuvent aussi gagner du terrain. Aux Pays-Bas, c’est le mouvement politique anti-immigrés basé autour du « Parti de la Liberté » de Geert Wilders qui est en tête des sondages pour les élections européennes de juin, avant même les partis du gouvernement et de l’opposition officielle. Le BNP, parti d’extrême-droite britannique, pourrait lui aussi remporter des sièges lors de ces élections. Ceci reflète la haine terrible vis-à-vis des principaux partis pro-marché qui vit parmi la partie la plus désabusée de la population. Le mouvement ouvrier doit contrer activement la menace de l’extrême-droite et mener campagne contre toutes les formes de discrimination telles que le racisme ; pour l’unité des travailleurs contre leur véritable ennemi – les patrons et le système des profits. Ceci doit être lié à une campagne unifiée en faveur d’un emploi pour tous, d’un salaire décent, de logements accessibles et décents, et de services publics de qualité et diposant d’un véritable budget.

Ce Premier Mai, le CWI envoie ses voeux de solidarité à tous ceux qui résistent contre l’oppression, la discrimination et l’injustice. Nous saluons le United Socialist Party (USP, CWI – Sri Lanka), qui s’oppose au massacre de nombreux innocents au moment où l’armée srilankaise encercle les LTTE (Tigres de Libération de l’Elam Tamoul), avec des conséquences sanglantes. L’USP appelle courageusement à l’unité des travailleurs cingalais et tamouls contre le chauvinisme brutal. Nous saluons aussi nos camarades courageux au Pakistan, qui ont aidé à bâtir d’importants syndicats dans un pays sous la domination d’élites corrompues et réactionnaires, dans lequel interfère l’impérialisme, et qui est dévasté par le terrorisme islamiste politique réactionnaire. Dans l’ombre du nationalisme de droite, le CWI a mené campagne en Israël contre le massacre à Gaza perpétré par l’armée israélienne début 2009.

Le Premier Mai est aussi l’occasion de commémorer les luttes ouvrières du passé et d’en tirer des leçons. Cette année, nous célébrons le nonantième anniversaire de la mort des chefs immortels de la révolution allemande, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, assassinés sur ordre des dirigeants droitiers du parti social-démocrate allemand. Si la révolution allemande avait triomphé, inaugurant la transformation socialiste dans un des principaux pays capitalistes avancés, elle aurait rompu l’isolation de la jeune Union Soviétique, le tout premier Etat ouvrier à l’échelle d’un pays, et agi en tant que vecteur majeur de la révolution socialiste mondiale.

La révolution allemande a montré le pouvoir et le rôle de la classe salariée, mais aussi la nécessité d’un programme, d’une stratégie et d’une direction clairs, si l’on veut renverser le capitalisme. De la même manière, le trentième anniversaire de la révolution iranienne montre l’immense potentiel que portait la classe salariée pour transformer la société selon une ligne socialiste, mais illustre aussi qu’en l’absence d’une direction prévoyante et claire, la révolution a été vicieusement détournée et étranglée par le règne des Mollahs réactionnaires. Aujourd’hui, un mécontentement énorme grandit sous la surface de la société iranienne, présageant de futurs mouvements révolutionnaires. Ailleurs au Moyen-Orient, les travailleurs et les jeunes entreprennent des actions de classe de manière plus indépendante, comme l’ont illustré lors des derniers mois la montée soudaine des grèves et des protestations ouvrières en Egypte, de même que les grèves récentes au Liban. Ces actions montrent la voie pour les masses du Moyen-Orient – une action de classe unie et indépendante dans le but de renverser les régimes arabes despotiques, chasser l’impérialisme et permettre une réelle auto-détermination pour les Palestiniens et les autres peuples opprimés.

Le socialisme revient à l’ordre du jour

La crise mondiale du capitalisme va remettre à l’ordre du jour la question du socialisme. En Amérique latine, divers populistes radicaux ou dirigeants de gauche ont été élus. Bien que certaines réformes bienvenues ont été acquises par les masses laborieuses et les pauvres dans des pays tels que la Bolivie et le Vénézuela, un changement social fondamental ne peut pas arriver uniquement grâce à des chefs individuels, mais requiert une action massive à la base. Afin de renverser le capitalisme et le féodalisme pour de bon, et d’établir une réelle démocratie des salariés et des paysans, des partis de masse de la classe salariée, armés d’une politique socialiste audacieuse, sont nécessaires.

Comparée aux années Bush, l’administration Obama adopte une approche plus sophistiquée vis-à-vis de l’Amérique latine, et réalise même quelques ouvertures vers Cuba. Mais le but primordial de l’impérialisme américain est de mettre un terme à la diffusion des idées radicales et socialistes à travers le continent, voir la fin dans le calme, ou vaincre, les mouvements au Vénézuela, en Bolivie et ailleurs, et restaurer le capitalisme à Cuba. La seule manière de sauvegarder et d’étendre les acquis sociaux de la révolution cubaine, dont le cinquantième anniversaire marquera également cette année, est de s’opposer à toute tentative de restauration capitaliste, d’introduire la démocratie ouvrière et le contrôle et la gestion démocratiques de l’économie par la classe salariée, et de faire appel au soutien de la classe salariée internationale.

La crise mondiale du capitalisme et le sentiment profond de volatilité et d’incertitude qui en découle ont déjà mené à une hausse importante dans le nombre de jeunes et de travailleurs qui se tournent vers les oeuvres de Marx et d’Engels. Au fur et à mesure que la crise s’approfondit et se prolonge, et que les travailleurs cherchent une alternative au système et à son idéologie en faillite, le socialisme et le marxisme authentiques vont trouver une plus grande réponse. De plus en plus de couches des pauvres et des opprimés vont conclure que le capitalisme est un système pouri et barbare qui doit être renversé, et qu’il faut résister contre le système de profit mondial par la solidarité et la collaboration internationales de la classe salariée et des opprimés. De Marx et Engels, la jeunesse se tournera ensuite vers les idées de Lénine et Trotsky et des autres grands penseurs et dirigeants marxistes. Au cours de la prochaine période d’événements tumultueux, les masses pourront faire leurs ces idées, pays après pays. A l’échelle mondiale, le capitalisme pourra enfin être remplacé par une société véritablement socialiste, où les immenses richesses et ressources du monde pouront être utilisées au bénéfice de l’humanité.


  • Le Premier Mai, fête des travailleurs – Plus que jamais un jour de lutte! Histoire du premier mai
  • Texte de Rosa Luxembourg sur les origines du premier mai
  • Le socialisme comme alternative à l’ordre du jour Editorial de l’édition de mai 2009 de l’Alternative Socialiste

Interventions du PSL le 1er mai 2009

  • Le Parti Socialiste de Lutte au 1er mai Rapport général des interventions
  • Reportage-photos de Bruxelles
  • Reportage-photos de Liège
  • Reportage-photos d’Anvers
  • Reportage-photos de Mons
  • Reportage-photos de Charleroi
  • Veille de Premier Mai à Gand
  • Veille de Premier Mai à Alost
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