Congrès national du PSL/LSP – Affronter les défis d’un monde en mutation

Le PSL/LSP a tenu la première session de son 17e Congrès national à la fin du mois de mars. Ce fut un véritable soulagement de pouvoir parler, échanger des expériences et discuter avec 120 membres de tout le pays, jeunes et moins jeunes, sans trop de restrictions et en personne, après un peu plus de deux ans de pandémie et de masques. Pour beaucoup, surtout les jeunes, c’était leur premier congrès et donc une première connaissance de l’une des conditions les plus importantes pour construire un parti de lutte démocratique. Cette première session du congrès a marqué le début d’une période de discussion plus intense que nous conclurons le 13 novembre lors de la deuxième session.

Par Michael

Pour un parti comme le PSL/LSP, un congrès n’est pas un spectacle comme dans les partis traditionnels. Il s’inscrit dans un processus continu de discussion et d’évaluation démocratique auquel chacun participe. Les discussions ne sont pas menées par des groupes de travail désignés ou par quelques membres choisis comme dans les partis traditionnels, mais par tous les membres, dans toutes les sections. Chaque membre a le droit de soumettre des amendements qui permettent d’échanger des idées, d’introduire des nuances ou de renforcer les choses. Ce processus de discussion nous aide à analyser la façon dont le monde a changé ces dernières années : dans ce cas, avec le COVID-19 et maintenant la guerre en Ukraine, cela a été particulièrement dramatique. Nous en tirons collectivement les leçons et essayons d’évaluer les évolutions qui nous attendent. Sur base de cette discussion, nous déterminons quel groupe de membres formera la direction nationale pour mettre en œuvre les décisions avec le reste du parti au cours des deux prochaines années, jusqu’au prochain congrès. C’est cette unité de libre discussion et unité d’action, c’est-à-dire le centralisme démocratique, qui est indispensable aux socialistes révolutionnaires, indispensable pour changer le monde.

En effet, cette discussion et ce débat interne sont indispensables, mais ils ne doivent pas nous empêcher de mettre nos idées en pratique. C’est pourquoi nous avons adapté l’ordre du jour du congrès afin de pouvoir participer à la manifestation anti-guerre du dimanche 27 mars. Presque toutes les personnes présentes au congrès sont parties ensemble à Bruxelles le dimanche matin pour une intervention très dynamique.

Vous voulez changer fondamentalement le monde ? Votre place vous attend !

Si nous voulons remplacer le capitalisme par une société socialiste démocratique, nous devons construire aujourd’hui une organisation qui sait ce qu’il faut faire pour y parvenir. Le changement social n’est pas le fait d’une petite minorité, mais de la participation active et consciente de la majorité de la classe ouvrière.

Il y a eu plusieurs moments révolutionnaires au cours des 150 dernières années où le capitalisme aurait pu être remplacé par une société socialiste démocratique. La classe ouvrière voulait en finir avec le capitalisme. Ce qui manquait à chaque fois, c’était un parti révolutionnaire qui, sur la base des leçons du passé, pouvait doter le mouvement d’un programme et d’idées pour le mener à bien. C’est le type de parti que le PSL/LSP construit en Belgique et Alternative Socialiste Internationale (ASI) dans le monde entier. Commencez la discussion avec nous et, qui sait, peut-être serez-vous membre lors de la deuxième session de notre congrès en novembre !

Partager :
Imprimer :

Soutenez-nous : placez
votre message dans
notre édition de mai !

Première page de Lutte Socialiste

Votre message dans notre édition de mai