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Rendez-vous: 08/03/25
Stop à l’Arizona et au Trumpisme

La coalition Arizona et ses attaques budgétaires sont désastreuses pour les femmes et les minorités déjà en difficulté. Les mesures relatives aux pensions frappent plus durement les femmes. L’augmentation de la flexibilité rend la conciliation travail-famille encore plus difficile. Quant à la prolongation du délai d’avortement, ce n’est certainement pas envisageable si cela dépend de ce « boys club » au cabinet restreint exclusivement masculin.

par Nicky (Anvers)

La politique migratoire s’engage dans la voie du trumpisme le plus dur et, parallèlement, vers davantage d’investissements dans la défense et l’industrie militaire. Aux États-Unis, Trump s’est lancé dans des déportations de masse, avec des descentes dans des écoles et au domicile de certaines personnes. En Belgique aussi, le nouveau gouvernement veut permettre à la police de faire de même dans les maisons si des sans-papiers sont soupçonnés d’y séjourner.

Immédiatement après son investiture, Trump a commencé à attaquer les droits des personnes transgenres. Il s’est opposé aux programmes de diversité et d’inclusion et a supprimé les lois anti-discrimination. La rhétorique anti-trans et le backlash contre l’inclusivité et le « wokisme » sont de plus en plus répandus. En Belgique, le gouvernement s’attaque lui aussi aux inhibiteurs d’hormones.

L’élection de Trump, condamné pour abus sexuels, montre que le backlash anti-#metoo bat son plein. En Flandre, l’animateur et producteur vedette Bart de Pauw, figure centrale des accusations #metoo, peut compter aujourd’hui sur de nombreux soutiens publics pour son retour dans le monde du spectacle.

Nous devons nous appuyer sur le courage de Gisele Pélicot. Nous avons besoin d’une lutte féministe de masse. Nous devons défendre l’indépendance financière des femmes, le droit à l’avortement, les droits des personnes transgenres et des migrant.es. Nous devons toujours nous ranger du côté des survivantes de violences sexistes et sexuelles et faire changer la honte de camp.

Solidarité internationale

De Wever et Bouchez sont les plus grands soutiens du régime colonial israélien. Theo Francken , le nouveau ministre de la Défense, s’est déjà prononcé en faveur de la poursuite des contrats d’armement avec l’armée de l’État sioniste. Trump appelle à la poursuite du nettoyage ethnique de Gaza. Même en période de soi-disant cessez-le-feu à Gaza, qui a déjà été violé par Israël et a entraîné la mort de plus de 100 Palestinien.nes, nous devons continuer à nous opposer à l’impérialisme et au colonialisme.

Dans l’Est du Congo, le conflit est entré dans une nouvelle phase de violence à la fin du mois de janvier. Il y a quelques années, en Iran, nous avons vu le mouvement « Femme, vie, liberté ». Aujourd’hui, en réponse, le régime iranien intensifie la répression et introduit des sanctions plus sévères pour les femmes qui ne respectent pas les codes vestimentaires. En Afghanistan, depuis décembre 2024, les femmes sont interdites d’accès à l’enseignement médical, le seul enseignement supérieur qui leur était encore accessible. Nous sommes solidaires de toutes les femmes du monde qui souffrent de l’impérialisme, du colonialisme et des régimes réactionnaires.

Contribuer à la construction d’un mouvement féministe anticapitaliste et socialiste

Un appel a été lancé non seulement pour manifester le 8 mars, mais aussi pour faire grève. En cessant le travail, nous pouvons exercer une pression économique pour faire respecter nos revendications, car sans notre travail, il n’y a pas de profits.

Une véritable égalité ne sera jamais possible dans le cadre d’un système capitaliste au service du 1 % le plus riche qui s’enfuient avec les bénéfices. Alors que la grande majorité des gens doivent se battre entre elleux pour des miettes. Nous devons aller chercher l’argent là où il se trouve au lieu de les laisser s’en prendre à nos conditions de vie. Frappons-les là où ils se sentent le plus mal, c’est-à-dire dans leurs portefeuilles. Cessons de travailler le 8 mars et réunissons-nous dans la rue ! Nous poursuivrons ensuite la lutte lors de la grève générale du 31 mars, pour en faire également une grève féministe.

Nous demandons :

  • l’augmentation du salaire minimum à 17 €/h
  • la réduction collective de la semaine de travail à 30 heures sans perte de salaire, avec embauches compensatoires et diminution du rythme de travail
  • des investissements massifs dans les services publics
  • une extension des lois sur l’avortement et un meilleur accès à l’avortement
  • Plus de Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) et plus de prévention
  • Mettre fin à la précarité menstruelle
  • Supprimer les listes d’attente dans les soins de santé et des investissements à hauteur des besoins, notamment pour les personnes transgenres.
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