Commune Colère : assemblée de lutte contre la boucherie sociale annoncée

« Pour ceux qui travaillent, il y aura plus de (salaire) net, mais pour le reste, ce ne sont que des réformes dans la sécurité sociale qui sont désagréables. Et il faudra continuer à pédaler en côte durant dix ans. Ça demande du courage. » Voici comment Bart De Wever annonce la reprise des négociations fédérales. Ce sera l’austérité à tous les étages et pour longtemps. La « supernota » qui a fuité dans la presse annonce par ailleurs le menu : allongement et déstructuration du temps de travail, généralisation des contrats “zéro heures” et des sous-statuts d’emploi, attaques sur l’index et sur le salaire brut, durcissement des emplois de fin de carrière, saccage des services publics et non marchands, privatisations, chasse aux malades, exclusion des allocations de chômage, recul voire abandon de la lutte contre le réchauffement climatique,… La liste des horreurs est longue.

Appel de Commune Colère

Avec les gouvernements les plus à droite que la Belgique ait connu depuis longtemps, patrons et actionnaires ne s’y sont pas trompés : c’est l’occasion rêvée de démanteler tout ce qui les empêche de faire payer la faillite de l’économie néolibérale aux travailleur.euse.s. Cette montée en puissance s’appuie aussi sur une attitude toujours plus conservatrice et autoritaire. Il faut s’attendre aussi à des attaques sur les droits syndicaux et le droit de manifester ou de faire grève. Sans oublier que derrière la violence d’État, les divisions semées par la droite et le désespoir politique et social se cache la montée d’idées et d’organisations d’extrême droite toujours plus fortes, toujours plus normalisées, en particulier par l’axe MR-NVA. Ces gouvernements nous mènent à la guerre. Leur complicité dans le génocide commis par Israel en Palestine est insupportable.

Face à ce rouleau compresseur, pour certains c’est l’incrédulité, pour d’autres une forme de résignation devant la pénétration des propositions de droite parmi les travailleurs. Pourtant la meilleure façon de contrer cette dernière, c’est en se mettant en ordre de bataille ! Il faut apprendre des batailles précédentes, et en particulier du mouvement de 2014, mais il nous semble impossible de ne pas se préparer à résister à cette offensive sans précédent. Il y a urgence! Mettons-nous autour de la table pour identifier les bonnes pistes, se coordonner et renforcer les actions de nos organisations syndicales. Les liens avec toutes les composantes du mouvement social seront essentiels pour battre le gouvernement des patrons!

Travailleur.euse.s, délégué.e.s syndicaux, militant.e.s féministes, antiracistes, associatives, écologistes, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers,… ces gouvernements nous attaquent tou.te.s, répondons en construisant la résistance.

Nous appelons donc à une assemblée de lutte contre la boucherie sociale annoncée. Rdv le 26 novembre 2024 à 18h30 au DK, Rue du Danemark 70b 1060 Saint-Gilles.

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