Le 7 novembre, une manifestation sera organisée par les secteurs publics et non marchands du socio-culturel, soins de santé et du bien-être. Il s’agira de la première manifestation contre le manque de fonds alloués à tous les niveaux et dans toutes les régions. Nous avons recueillis quelques témoignages concernant la situation dans ces secteurs.
– Dans quel secteur travailles-tu? Es-tu impliqué dans le travail syndical?
– “Je m’appelle Karim, je suis brancardier dans un hôpital public à Bruxelles et délégué syndical depuis une vingtaine d’années.
– Pourquoi estimes-tu nécessaire de manifester le 7 novembre? Quelles sont les principales préoccupations des collègues?
“Il est crucial qu’on soit très nombreux.euses dans la rue ce 7 novembre prochain parce que la situation n’est plus supportable dans le secteur de la santé. Les promesses de l’ère covid ont été très vite oubliées et la crise du secteur constatée au plus haut de la pandémie est encore plus aiguë aujourd’hui: fuite de personnel, ras-le-bol généralisé face aux conditions de travail déplorables, management de plus en plus autoritaire, dégradation de la qualité des soins et perte de sens… Nous ne pouvons compter que sur notre mobilisation et la création d’un rapport de forces avec le gouvernement et les employeurs. Nous devons tenter d’arracher par la lutte du personnel supplémentaire, une augmentation de salaires et la fin du management qui ne réfléchit plus qu’en termes de tableaux excell et de répression. Place à l’humain !”
– Qu’attends-tu de la manifestation ?
“Du nombre, de la combativité, des revendications fortes, mais surtout des perspectives de lutte parce qu’il semble assez évident que le prochain gouvernement fédéral Arizona va une nouvelle fois s’en prendre aux soins de santé, au social et aux services publics. Une journée de mobilisation, aussi massive qu’elle puisse être, ne sera jamais suffisante pour faire plier les responsables de cette situation dramatique. Discutons urgemment ensemble d’un plan d’action autour de revendications offensives !”