Aujourd’hui, nous étions des milliers de personnes à Bruxelles pour la manifestation « Audi est à nous ». L’affluence était beaucoup plus grande qu’initialement estimé, le seuil des 10.000 participant.e.s a largement été dépassé.
Il faut dire que les raisons d’être en colère ne manquent pas. Depuis le début de cette année, ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés ou perdus, notamment dans l’industrie. A cela s’ajoute la perspective de politique de casse sociale d’une grande brutalité à tous les niveaux de pouvoir. Sans surprise, des enseignant.e.s francophones avaient formé un petit bloc. Et l’offensive antisociale que préparent les partis qui négocient la coalition fédérale Arizona était sur toutes les lèvres.
La réussite de la mobilisation d’aujourd’hui marque le coup d’envoi d’une rentrée sociale de combat. Nous n’avons pas le choix, il doit en être ainsi. La manifestation du secteur social flamand (7 novembre), la colère dans l’enseignement francophone, les grèves comme celles de l’aéroport de Charleroi ou d’Ontex à Eeklo ainsi que le catalogue des horreurs de l’Arizona en préparation montrent à la fois la nécessité tout autant que le potentiel de l’unité dans la lutte au travers d’un plan d’action en escalade comme en 2014. Marche ou crève ? De cette société là, on n’en veut pas !