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Rendez-vous: 06/07/24
6 & 7 juillet : Week-end antifasciste. Rejoignez la résistance !

L’extrême droite se développe et sa participation au pouvoir n’est plus un risque lointain. En Italie, le gouvernement de Meloni s’est récemment lancé dans une offensive contre les droits parentaux des parents de même genre après avoir supprimé le “revenu de citoyenneté” qui avait permis de sortir près d’un million de personnes de la pauvreté. Aux Pays-Bas, la coalition en formation veut introduire une amende de 3.000 euros en cas de retard de plus d’un an dans ses études, en plus de frais d’inscription de 2.530 euros par an. En France, l’extrême droite menace d’arriver au pouvoir. En Allemagne, des manifestations ont eu lieu ce début d’année sous le slogan “Plus jamais, c’est maintenant”. À juste titre.

Entrer en action

Heureusement qu’il existe la résistance antifasciste. Le 15 juin, 650.000 personnes ont manifesté en France. Le choc de la victoire de la droite en Belgique francophone, la croissance continue du Vlaams Belang et la montée écrasante du Rassemblement national chez nos voisins immédiats ont conduit à des manifestations en Belgique également, notamment une manifestation nationale de 10.000 antifascistes organisée par la Coordination Antifasciste de Belgique (CAB).

Le PSL a derrière lui une longue tradition d’implication dans le combat antifasciste. Notre organisation s’est construite dans les années 1990 au sein d’un mouvement antiraciste qui a impliqué des milliers et des milliers de jeunes. Notre campagne antifasciste Blokbuster (le Vlaams Belang s’appelait alors Vlaams Blok et notre nom faisait référence aux films “SOS fantômes”, Ghostbusters en anglais) a organisé des groupes d’action dans des dizaines de villes. C’était un instrument aux mains des jeunes pour s’approprier la lutte antifasciste. Nombre d’entre eux sont encore activistes aujourd’hui, particulièrement dans les rangs syndicaux.

Aujourd’hui, nous insistons fortement sur le lien entre la résistance antifasciste et la lutte contre les oppressions, en accentuant par exemple le caractère antifasciste des mobilisations LGBTQIA+. Nous sommes également impliqués dans la vague d’actions de solidarité avec les masses palestiniennes et contre le gouvernement israélien d’extrême droite. La résistance à l’extrême droite et aux politiques de droite sera très importante cet automne, notamment en raison des élections communales qui pourraient bien voir le cordon sanitaire être rompu en Flandre.

Nous n’avons pas le choix : il faut entrer en action ! Et c’est encore plus efficace en étant nombreux⸱ses et organisé⸱es ! Être spectateur⸱trice n’est pas une option.

Un antifascisme en béton armé

L’un des points forts des occupations de campus était l’accent mis sur une argumentation de fond et une étude du contexte. Les occupant⸱es ont effectué un important travail de recherche, ont organisé des discussions collectives, ont préparé des dossiers… et ont pu constater que leurs actions n’en étaient que plus renforcées. Les administrations universitaires ont eu plus de mal à diviser les étudiant⸱es ou à dénigrer leur voix.

Le combat antifasciste doit s’en inspirer. Les discussions de fond, les aperçus historiques et les recherches détaillées sont utiles et nécessaires pour soutenir l’action et la maintenir sur une longue période.

Le week-end antifasciste de la Campagne ROSA, des Étudiant⸱es de Gauche en Action et de la campagne antifasciste Blokbuster est idéal pour cela. Nous rassemblerons des antifascistes du pays et de l’étranger et nous plongerons dans l’histoire et l’actualité. Il sera question du combat pour l’émancipation queer et de la lutte contre le génocide à Gaza. Nous accorderons une grande attention à des initiatives telles que la Coordination Antifasciste de Belgique (CAB). Un village antifasciste sera également monté avec des livres et du matériel antifasciste. L’objectif de ce week-end est clairement de mieux se préparer pour les mois de lutte à venir.

Un programme ajusté

En raison de l’évolution de la situation en France, le programme a été légèrement modifié. L’expérience de la lutte antifasciste en France dans les années 1930 sera abordée, ainsi que la situation actuelle. Le dimanche 7 juillet étant par ailleurs jour du deuxième tour des législatives en France, Robert Hirsch (co-auteur du livre Résistance antinazie, ouvrière et internationaliste – De Nantes à Brest, les trotskistes dans la guerre (1939- 1945)) ne sera malheureusement pas physiquement présent. Cependant, nous vous proposerons un long entretien vidéo avec lui et un autre des trois auteurs, François Preneau.

Samedi 6 juillet

10h00-10h40: Mot d’ouverture “Autoritarisme et extrême droite à l’ère du Désordre. La démocratie est-elle morte?”

11h00-13h30: Ateliers “Leçons du passé pour les combats d’aujourd’hui”

  • France. 1934-1936. De la provocation fasciste au potentiel révolutionnaire
  • 30 ans après la première série de “Dimanches noirs”: SHARP, SOS Racisme, Youth against Racism in Europe, etc. : des débats stratégiques qui n’ont rien perdu de leur actualité.
  • Ils nous ont volé notre histoire! L’offensive queerphobe nazie et la destruction de l’Institut de sexologie (Institut für Sexualwissenschaft) de Magnus Hirschfeld en 1933.

14h30-17h30: Ateliers “En action”

  • Notre combat est international! Solidarité avec le peuple palestinien, partage d’expériences des occupations de campus en Belgique et en Irlande.
  • La Coordination Antifasciste Belge: quelle stratégie pour le combat antifasciste en Belgique ?
  • La parole aux syndicalistes: mener le combat antifasciste parmi les collègues.

20h00-21h00 : Meeting “Contre le nationalisme, l’internationalisme et l’unité des travailleur.euse.s”

Dimanche 7 juillet

10h00-12h30 : Ateliers “L’extrême droite aujourd’hui”

  • L’extrême droite aux portes du pouvoir en France ? Quelle riposte antifasciste et révolutionnaire ? 
  • Discussion autour de l’étude “Féminisation de l’extrême droite. La comprendre pour mieux la combattre”, avec Juliette Léonard, Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE ASBL). 
  • Discussion autour du livre “Le fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat.” Du Zetkin Collective.

13h30-15h30

  • Discussion sur le livre “Résistance antinazie, ouvrière et internationaliste – De Nantes à Brest, les trotskistes dans la guerre (1939- 1945)” avec participation vidéo des auteurs.
  • No Pride in genocide !

16h-17h: Meeting de clôture “Contre le fascisme et la misère, c’est la lutte sociale, qui est nécessaire”

En pratique

Quand ? Les 6 & 7 juillet

Où ? A Gand. Un babysitting et des activités pour enfants sont également prévus.

Tarifs ? Journée : 25 euros. Week-end avec nuitée : 55 euros. Week-end sans nuitée : 40 euros. Tarif social – Journée 15 euros. Week-end avec nuitée : 40 euros. Week-end sans nuitée : 30 euros. Payement sur le compte de la Campagne ROSA BE54 5230 8095 8497 avec en communication : prénom, nom – we antifasciste.

Formulaire d’inscription

Plus d’infos : linktr.ee/AntifascistWeekend

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