Liège : la rectrice n’écoute pas, l’occupation continue

Le 10 mai, des étudiants de l’Université de Liège (ULg) ont entamé un sit-in et puis une occupation du campus, à l’instar des occupations nées à travers le monde. Ils et elles exigent de l’ULg une position claire en faveur d’un cessez-le-feu, une transparence totale sur ses activités et un boycott des institutions israéliennes complices.

Lors d’une réunion avec la direction, il a été demandé aux étudiant.e.s de fournir des preuves que l’ULg est effectivement complice des politiques coloniales d’Israël.

Les étudiant.e.s ont décidé d’occuper l’ULg pour présenter un dossier le lundi 13 mai, démontrant la légitimité de la mobilisation. Tout au long du week-end, un travail acharné s’est fait dans ce sens. Des recherches ont été menées, des assemblées générales et des activités culturelles ont été organisées. En outre, les étudiant.e.s se sont organisé.e.s pour également étudier, car les examens approchent.

Le lundi, comme convenu, les étudiant.e.s se sont présenté.e.s à la direction avec un dossier. Celui-ci démontrait les liens entre l’ULg et la politique coloniale d’Israël, une coopération avec des entreprises d’armement ainsi qu’avec l’Université hébraïque de Jérusalem, elle-même impliquée dans la colonisation, l’apartheid et les crimes de guerre.

Malgré ce dossier et une réunion avec plus de 200 étudiants, la rectrice Anne-Sophie Nyssen a refusé d’accepter les arguments. Elle a qualifié la manifestation de « prise en otage de l’université » !

Les étudiant.e.s ont donc décidé de poursuivre l’occupation. Ils et elles appellent évidemment à les rejoindre et à les soutenir, place du XX août.

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