Stop au massacre génocidaire !

Le désastre humanitaire à Gaza est insoutenable et l’extrême droite veut aller encore plus loin

Netanyahou et son gouvernement d’extrême droite restent inflexibles. Ils poursuivent leur carnage et bloquent l’acheminement de l’aide humanitaire. Plus de 100 personnes ont été tuées lors du bombardement israélien d’un convoi humanitaire dans la ville de Gaza à la fin du mois de février. A droite, il y en a qui se permettent de prétendre que le régime israélien “défend les valeurs démocratiques”, à l’image de Bart De Wever. Et les centaines d’enfants tués ? Et la famine qui s’abat sur les nouveaux-nés ?

La catastrophe humanitaire en cours est insoutenable. Les gens mangent de l’herbe et la malnutrition est terrifiante. Les médecins soulignent que plus aucun bébé ne naît avec un poids normal. La réaction du terrorisme d’État israélien ? L’hôpital Al Shifa de Gaza a de nouveau été pris d’assaut à la mi-mars. Les livraisons d’aide ont été interrompues et des centres de distribution d’aide ont même été bombardés. Même Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, doit bien admettre que la famine est utilisée comme une arme de guerre.

Pendant ce temps, la répression militaire à Gaza et en Cisjordanie continue de s’intensifier et de s’organiser. La construction de milliers de nouvelles maisons pour les colons israéliens en Cisjordanie est planifiée. À Gaza, le régime israélien construit une large route pour diviser complètement le nord et le sud du territoire. Une attaque terrestre à grande échelle sur Rafah, où s’entassent 1,2 million de Palestiniens, couperait entièrement le flux d’aide déjà insuffisant.

Si cela dépend de l’extrême droite, toute la population palestinienne devrait disparaître de la bande de Gaza. Le Ministre des Finances et ministre délégué à la Défense Bezalel Smotrich dit depuis des années qu’il veut « aider les Palestiniens à partir ». Pour ceux qui ne veulent pas partir, il a d’autres solutions : « Soit je leur tire dessus, soit je les mets en prison, soit je les déporte. » Cette rhétorique génocidaire est de plus en plus transformée en actes. Il faut être clair : l’extrême droite israélienne encourage le génocide et le met même de plus en plus en pratique.

L’indignation mondiale, la colère et la solidarité de masse avec les Palestiniens ont forcé les gouvernements à se montrer prudemment critiques. Leurs appels à mettre fin à l’offensive contre Gaza, à mettre en place des largages aériens et le ponton américain (qui ne serait là que dans deux mois au mieux) sont hypocrites, car parallèlement, le soutien militaire, économique et financier à Israël se poursuit.
Seule une résistance de masse, dans la région et au niveau international, de la part du mouvement ouvrier, de la jeunesse et de toutes les personnes opprimées, peut arrêter ce processus génocidaire. Cela renforcerait également le mouvement anti-guerre opprimé et encore isolé au sein même d’Israël. Pour exiger quoi ? Un cessez-le-feu immédiat, suivi de la fin de l’occupation et du droit des Palestiniens à leur propre État.

Nous nous opposons aux profiteurs de guerre, y compris en Belgique. Des entreprises comme OIP et Challenge jouent un rôle dans la fourniture d’armes. D’autres, comme Volvo et Cemex, fournissent des machines pour démolir des maisons ou construire des colonies. Solvay et IBM fournissent des équipements pour espionner les civils palestiniens. Belfius, KBC, Degroof Petercam et Ackermans & Van Haaren investissent des centaines de millions d’euros dans des entreprises impliquées dans les colonies israéliennes. Ces entreprises démontrent à quel point la logique capitaliste de profits alimente le bain de sang génocidaire. Cela souligne à quel point la lutte contre l’occupation est également une lutte contre le capitalisme.

Intensifions notre action ! Il y a déjà eu des actions contre Challenge, Elbit ou encore au port d’Anvers. La licence d’exportation de PB Clermont a déjà été (provisoirement) retirée sous cette pression. Le syndicat indien des dockers a annoncé qu’il ne chargerait ni ne déchargerait plus de cargaisons d’armes à destination d’Israël.

Ce qui se passe actuellement à Gaza trouve son origine dans des décennies d’occupation et de blocus par l’État capitaliste raciste d’Israël, dans l’exploitation de la main-d’œuvre arabe et juive et dans l’oppression nationale, le vol des terres et la négation du droit des Palestiniens à l’autodétermination.

Nous lions le combat pour un cessez-le-feu permanent à la lutte pour la reconstruction de la Palestine. Cela nécessite des investissements collectifs massifs dans les soins de santé (y compris psychologiques), l’éducation, les services, la réhabilitation des quartiers pollués, la construction massive de logements et d’infrastructures de toutes sortes… sous contrôle démocratique afin d’éviter la corruption.
Il y a suffisamment de ressources dans les poches de l’élite capitaliste régionale et impérialiste, qui s’enrichit par l’exploitation (néo)coloniale, l’industrie de l’armement et au détriment de l’autodétermination des peuples de la région. Imaginez que les ressources locales puissent être contrôlées démocratiquement et utilisées par la collectivité pour garantir l’égalité de toutes les nations et de tous les peuples avec de bonnes conditions de vie !

Telle est l’alternative socialiste pour laquelle le PSL et Alternative Socialiste Internationale (ASI) se battent à travers le monde. Prenez contact avec nous et rejoignez-nous pour défendre une société socialiste et internationaliste !

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