Ce vendredi soir, premier jour de reprise des bombardements et de l’offensive de la machine de guerre israélienne contre les masses palestiniennes, une soixantaine de personnes se sont réunies face à l’entreprise Challenge à Grâce-Hollogne.
Le 8 novembre, Yossi Choukroune, CEO de Challenge Handling, déclarait à la presse “Nous amenons des ambulances et de la nourriture vers Israël, pas des armes” (La Libre). Mais le 21 novembre, Le Soir démontrait clairement que du matériel destiné à la fabrication d’explosifs et d’armes est acheminé des États-Unis vers Israël.
Les participant.e.s à l’action ont scandé des slogans contre la complicité de cette société avec les massacres à Gaza tels que : « Challenge, Challenge, montre-nous tes cales – À Liège à Liège Bloquons l’arsenal » ou encore « Israël terroriste, Challenge complice ». L’action était organisée par le Collectif Liège-Palestine Solidarité avec le soutien et la participation dynamique du collectif de solidarité similaire de Verviers.
Concrétisons l’appel à l’action des syndicats palestiniens !
La reprise des frappes et de l’offensive meurtrière contre la population de Gaza ne rend que plus urgent encore de répondre à l’invitation à l’action lancée en octobre par les syndicats palestiniens. Celui-ci disait notamment : “Nous avons besoin que vous agissiez immédiatement – où que vous soyez dans le monde – pour empêcher l’armement de l’État israélien et des entreprises impliquées dans l’infrastructure du blocus. Nous nous inspirons des mobilisations antérieures des syndicats en Italie, en Afrique du Sud et aux États-Unis, ainsi que des mobilisations internationales similaires contre l’invasion italienne de l’Éthiopie dans les années 1930, contre la dictature fasciste au Chili dans les années 1970 et ailleurs, où la solidarité mondiale a limité l’ampleur de la brutalité coloniale.”
Il appelle notamment les syndicats des secteurs concernés à “refuser de fabriquer des armes destinées à Israël, à refuser de transporter des armes vers Israël et d’adopter des motions à cet effet au sein de leur syndicat.”
Le front commun des syndicats belges du transport (CNE, UBT, Setca et CSC Transcom) a appelé son personnel à refuser de manipuler des armes destinées à l’État israélien en déclarant : “Le chargement et déchargement de ces armes contribuent à fournir des moyens pour tuer des innocents”. A Barcelone, à Gênes et ailleurs, des dockers ont refusé de charger les bateaux d’armes à destination d’Israël.
