Soutenez la lutte du personnel de Delhaize – Leur combat, c’est aussi le nôtre !
Le patronat veut nous faire les poches à deux reprises : en augmentant les prix à la caisse et en faisant baisser le « coût » de notre travail, alors que c’est NOUS qui produisons les richesses ! Si la mise sous franchise passe chez Delhaize, d’autres patrons suivront la voie.
Pour stopper ça – et les nombreuses attaques contre le droit de grève – nous avons besoin de tout le poids du mouvement des travailleur.euse.s ! Participez à la manifestation nationale de l’ensemble du secteur de la distribution le 10 mai et à la grève nationale de la distribution couplée à une manifestation interprofessionnelle le 22 mai en solidarité avec le personnel de Delhaize. Tou.te.s ensemble, nous pouvons vaincre !
Les patrons veulent une société où les emplois flexibles mal payés constituent la norme et où faire grève est plus difficile. C’est tout le contraire que nous voulons ! Le 1er mai ne doit pas seulement être un jour férié pour commémorer les luttes de la classe travailleuse des siècles passés. C’est aussi une journée de lutte pour les revendications urgentes dont nous avons besoin face à l’horreur du capitalisme du 21e siècle.
La classe travailleuse française nous montre la voie
Partout, les salaires sont à la traine sur la cherté de la vie. Partout, les gouvernements tentent de s’en prendre à nouveau aux travailleur.euse.s et à leurs familles. Ici aussi, les partis de l’austérité se préparent pour de nouvelles attaques. La lutte en France est riche d’enseignements cruciaux.
93 % de la population active s’oppose à la réforme des retraites. Pourtant, Macron a imposé sa loi de malheur. Un mouvement historique a vu le jour, rassemblant tous les secteurs en lutte. Et ce n’est pas fini. Tous les grands syndicats appellent à une mobilisation de masse ce 1er mai. Notre organisation sœur Alternative Socialiste Internationale (ASI) – France appelle à l’organisation de la « grève générale reconductible » avec des comités d’action et de grève anti-Macron pour transformer ce que veulent les travailleur.euse.s en force réelle !
Les années de pandémie ont illustré qui fait réellement tourner la société. Aujourd’hui, avec les actions « Robin des Bois » en France, la classe travailleuse a également montré un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler une autre société. Les grévistes de l’énergie ont organisé la fourniture gratuite de gaz et d’électricité à travers le pays pour des écoles, des hôpitaux, des HLM, des centres sportifs publics et des associations. Ils et elles ont rétabli la distribution pour les personnes déconnectées pour défaut de paiement et offert un tarif réduit allant jusqu’à 60 % pour les petits commerçants. L’initiative et la mise en place de ces actions ont été décidées et coordonnées sur le lieu de travail. Voilà comment la richesse produite par les travailleur.euse.s peut être gérée de manière démocratique et socialement juste.
Pour des coalitions de gauche et un impôt sur la fortune ! Mais sous quelles conditions ?
Le scandale des pensions des députés montre l’hypocrisie des partis de l’austérité. Celles et ceux qui veulent économiser sur tout n’hésitent pas à se servir pour eux-mêmes. Grâce aux élu.e.s du PTB, qui vivent avec l’équivalent du salaire moyen d’un.e travailleur.euse, cette hypocrisie est enfin combattue !
En Wallonie et à Bruxelles, le PTB peut même devenir le deuxième parti et, en Flandre, il peut également faire un grand bond en avant. Avec des coalitions conclues avec le PS et Vooruit, le PTB pourrait obtenir plusieurs bourgmestres et échevins et, en Wallonie, la possibilité d’un gouvernement de gauche suscite beaucoup d’enthousiasme. Un tiers des Bruxellois.es et des Wallon.ne.s souhaitent que le PTB participe à un gouvernement. La perspective d’un gouvernement qui donnerait enfin une voix à la classe travailleuse est un grand pas en avant.
Ce débat public doit être l’occasion de discuter au sein du mouvement des travailleur.euse.s du programme d’une telle coalition. Il devrait partir des besoins existants et ne pas se limiter à ce qui serait possible en respectant le carcan budgétaire. Si un tel gouvernement veut réellement appliquer son programme, la confrontation avec l’élite capitaliste est inévitable. Le mouvement des travailleur.euse.s doit s’y préparer. Belfius menace déjà d’assécher financièrement le gouvernement wallon si le PTB y rentre après 2024. Une telle asphyxie financière a été utilisée en Grèce à l’époque pour faire capituler Syriza. Le PTB semble vouloir calmer les esprits en faisant la concession de rester dans le cadre du système. Ce serait une erreur.
Dans un tel scénario de grève du capital, la question de la nationalisation de l’ensemble du secteur financier sous contrôle de la collectivité doit être mise à l’ordre du jour, afin de mobiliser les financements nécessaires et de mettre fin à la spéculation. Les entreprises qui s’enfuient avec leurs capitaux devront être saisies par le mouvement des travailleur.euse.s. Une stratégie parlementaire et électorale qui ne nous prépare pas à affronter le capitalisme restera impuissante. Nous avons besoin d’une politique révolutionnaire. Voter pour le PTB est la meilleure option électorale. Mais la construction du PSL, un parti révolutionnaire, est absolument indispensable pour triompher !
Stop au Vlaams Belang, stop à l’extrême droite ! Contre toute forme d’oppression – Pride is a protest !
Si nous n’y parvenons pas, l’extrême droite risque de parvenir à dévier la colère. Dans les sondages, le Vlaams Belang est d’ores et déjà le plus grand parti de Flandre. C’est un danger non seulement pour beaucoup de personnes LGBTQIA+ et de personnes issues de l’immigration, mais aussi pour l’ensemble de la classe travailleuse ! Pendant ce temps, leur discours « anti-woke », ainsi que celui de la NVA et d’autres conservateurs de droite, encourage l’intimidation et la violence LGBTQIA+phobe suivant la logique de « diviser pour régner ». Le meilleur antidote, c’est la lutte, l’organisation et un programme qui répond concrètement aux besoins sociaux.
La Campagne ROSA organise des actions, des délégations et des campagnes « Pride is a protest » à Bruges, Bruxelles, Gand, Liège et Anvers dans les mois à venir ! Contactez-nous pour y participer !
La lutte pour une alternative socialiste révolutionnaire, ça vous parle ?
Rejoignez le PSL – Parti Socialiste de Lutte (Linkse Socialistische Partij en Flandre) et son organisation internationale, Alternative Socialiste Internationale (ASI)
C’est évident : les crises du capitalisme menacent l’humanité et la planète. Plus que jamais, Marx et le socialisme révolutionnaire sont d’actualité. Mais comment transformer les idées en une force politique et sociale capable d’arracher un changement de société ?
Rejoignez un parti qui en fait sa raison d’être. Contactez-nous, discutez avec un.e de nos membres et découvrez-nous en participant à nos activités et à nos réunions ! info@socialisme.be ou 0472436075 (Michael)