Actions provinciales pour le pouvoir d’achat : évaluons cette étape à la base pour aller plus loin

Ce 14 février, la FGTB et la CSC avaient organisé divers actions symboliques à travers le pays, avec des dynamiques diverses, en front commun ou non, avec rassemblement ou non. A la FGTB, l’accent était cette fois mis sur une « fiscalité plus juste ».

C’est à La Louvière qu’il y a eu le plus de monde, avec plus de 2000 syndicalistes FGTB réunis dans une atmosphère combattive, avec de nombreuses délégations issues de lieux de travail de La Louvière bien entendu, mais aussi du Brabant wallon et de Charleroi. A Bruxelles, en front commun, on trouvait un peu plus de participants que lors de la précédente journée d’actions provinciales du 20 octobre dernier. Tant au niveau de la participation que du contenu, le rassemblement FGTB de Liège tranchait avec le certain dynamisme qui régnait ailleurs, même pour une action symbolique. Il est vrai que des actions symboliques ont surtout un sens dès lors qu’elles servent à construire l’élan vers une montée en puissance de la lutte, et aucune autre étape n’a à nouveau été annoncée ici.

Nos diverses équipes militantes ont faisaient le même constat : au cours des nombreuses discussions que nous avons pu avoir, l’idée d’attendre les élections pour qu’une solution se dégage en faveur de notre pouvoir d’achat est largement critiquée. Et c’est vrai, imposer nos préoccupations au centre du débat public, cela ne se fait que par la lutte, en organisant notre colère et en construisant un rapport de forces, en démontrant dans la pratique que seul le mouvement ouvrier offre une alternative à la misère sociale. La colère reste grande face aux bénéfices historiquement élevés des entreprises des secteurs de l’énergie, des produits de luxe, de la distribution alimentaire et des banques alors que les travailleurs et travailleuses n’en finissent plus de se serrer la ceinture.

Cette colère doit être organisée et viser à arracher la concrétisation d’un programme de revendications qui part des besoins réels des gens, pas de ce que permettent les décideurs politiques du camp d’en face. Si l’on ne réfléchit qu’en fonction de ce que permet la camisole de force d’un système capitaliste qui plonge d’une crise à l’autre sans sortir de la précédente (récession, climat, guerre, inégalités…), on ne peut pas aller bien loin.

Comme à chaque étape de la lutte, il est important d’en faire l’évaluation à la base, dans les lieux de travail, au travers notamment d’assemblées générales du personnel démocratiques. Nous vous invitons à lire cet article issu de notre journal de février en guise de contribution à cet important débat : Pouvoir d’achat : la lutte n’a pas le luxe d’attendre.

La Louvière

Bruxelles

Liège

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