Après plus de 1000 personnes à Charleroi le 7 février, les actions locales ont continué dans l’enseignement

Plusieurs arrêts de travail ont été organisés cette semaine notamment à Bruxelles et à Liège. De plus, à Bruxelles, certaines écoles ont décidé d’organiser des arrêts de travail ensemble et de se rassembler afin d’être plus nombreux. C’est donc à Schaerbeek, dans le centre-ville, à Saint-Josse, à Forest et à Saint-Gilles que des rassemblements ont été organisés.

150 personnes étaient présentes à Schaerbeek et 12 écoles ont été impliquées. Le rassemblement a permis aux enseignants de se rencontrer et de continuer la lutte ensemble.

La ministre de l’enseignement ment dans les médias, en faisant passer l’enseignement pour le seul métier où les travailleurs ne sont pas évalués. Les enseignants ont voulu montrer que cela n’est pas vrai et qu’ils ne sont pas d’accord avec cette réforme. En effet, ils sont constamment contrôlés et la direction a le droit de les observer quand elle veut et de faire des rapports défavorables si besoin il y a.
Tout cela permet également à la ministre d’éluder les autres revendications du mouvement qui dure depuis plus d’un an maintenant.

Pour rappel, les enseignants doivent rendre : une planification annuelle par classe, des cahiers de la matière vue en classe, les évaluations et les devoirs des élèves, leur journal de classe et celui des élèves. De plus, il existe le Service Général de l’Inspection qui vient observer en classe et écrire un rapport d’observation.

La réforme de la ministre PS est une évaluation-sanction faite par la direction ou un collègue ; ce qui divisera l’équipe et installera une atmosphère délétère. Cette réforme donne plus de responsabilités et pouvoir aux directions, qui n’en demande généralement pas autant et qui sont déjà à bout.

Les enseignants demandent plus d’aide sur le terrain, moins d’administratifs, des formations de qualité, des bâtiments salubres et moins d’élèves par classe. Le gouvernement n’est pas près d’entendre leurs revendications, il veut économiser dans le budget de l’enseignement et mettre de la pression sur les derniers profs qui tiennent encore debout.

Les décideurs politiques sont coupables de la destruction d’un service public nécessaire à la société. Il est temps que l’enseignement devienne une priorité avec un budget à hauteur des besoins.

Les actions locales devraient continuer d’ici la manifestation communautaire de fin avril.

Le PSL se bat pour :

  • L’abandon immédiat du dispositif d’évaluation des personnel qui vise à licencier plus facilement !
  • Le retrait immédiat de toutes les réformes managériales qui mettent en concurrence les écoles entre elles et ajoutent des tâches de plus en plus importantes sur le dos des enseignants !
  • Un enseignement de qualité dans un environnement sain : 15 élèves maximum par classe !
  • L’engagement massif de personnel !
  • Tout augmente, mais nos salaires ne suivent pas ! Alignement des barèmes les plus faibles sur les barèmes les plus élevés et fin des contrats précaires !
  • Des infrastructures de qualité et salubres : pour la construction de nouvelles écoles et rénovations des écoles existante !
  • Un refinancement public massif du secteur afin d’avoir un enseignement réellement gratuit et de qualité !
  • Pour notre portefeuille et pour la transition énergétique : nationalisation du secteur de l’énergie sous contrôle et gestion démocratiques !
  • Puisqu’une société malade basée sur le profit et non sur nos besoins ne peut qu’engendrer un enseignement défaillant, et inversement, il nous faut absolument changer de système : pour une société socialiste démocratique !
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