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Rendez-vous: 29/11/22
SNCB. Stoppons la casse ! Moins de charge de travail, plus de collègues !

De l’argent, il y en a : dans les poches du patronat !

Trop, c’est trop ! Le conclave budgétaire d’octobre représente des économies de 550 millions d’euros au cours des deux prochaines années. Infrabel menace à nouveau de fermer certaines lignes. Alors que nous avons grand besoin de transports publics sûrs, écologiques et fluides, ce gouvernement veut continuer la casse du service ! Le mois d’octobre marquait la ponctualité la plus mauvaise depuis quatre ans. En deux ans, le nombre de trains supprimés a augmenté de 40 %. Mais le prix des billets augmentera encore de 8 à 10 % en février, principalement en raison des frais d’énergie. Et la SNCB a annoncé que le nombre de trains sera réduit à partir du 11 décembre. Comment peut-on justifier ça auprès des voyageurs ?

Nous devons déjà nous débattre avec le manque chronique de personnel et les multiples mesures imposées ces dernières années pour augmenter la productivité. La charge de travail est insoutenable et l’offre repose sur des fondations très fragiles qui menacent de s’effondrer à tout moment. Une seule conclusion s’impose : « faire plus avec moins », ça ne marche tout simplement pas. Par contre, le nombre de cadres a presque doublé en cinq ans. La grève du 29 novembre de la CGSP, de la CSC-transcom et du SLFB ainsi que la grève supplémentaire du SACT les 30 novembre et 1er décembre, dans le prolongement des grèves précédentes, indiquent clairement que le personnel en a assez !

La direction des chemins de fer a tenté de repousser la grève avec une prime unique de 100 euros. C’est une insulte ! La direction a pu cacher certains problèmes sous le tapis pendant des années, mais tout remonte à la surface maintenant. Même le ministre Gilkinet doit admettre que ses ambitions doivent être revues à la baisse. Il défend pourtant son bilan. C’est vrai, certains investissements ont été réalisés au début de la législature, principalement dans les infrastructures. Mais c’est de la gnognotte face au manque de moyens. Ce gouvernement a notamment soigneusement évité de revenir sur les mesures adoptées par le gouvernement Michel et ses plus de 2,1 milliards d’euros de coupes budgétaires dans le rail.

Personnel et voyageurs sont d’accord : il faut un véritable refinancement public. Ce n’est pas l’argent qui manque : regardons les énormes bénéfices des entreprises du secteur de l’énergie. En fait, les plus grandes entreprises ont vu leurs marges bénéficiaires dépasser les 45 % au deuxième trimestre de cette année.

L’unité dans la lutte avec les autres secteurs pour des services publics renforcés

En nous regroupant avec d’autres secteurs, nous pouvons garantir que les profits soient utilisés pour le bien commun et qu’ils ne disparaissent pas dans les poches des actionnaires. Le succès de la grève générale du 9 novembre démontre que la colère existe partout. Les réunions du personnel pour mobiliser et évaluer la lutte sont cruciales. Un plan d’action qui combine des actions sectorielles et intersectorielles peut nous permettre de remporter de véritables victoires. La manifestation annoncée dans la semaine du 12 décembre est un premier pas, mais il faut plus encore pour gagner !

Lions les revendications du rail à celles du mouvement général !

  • La charge de travail doit être réduite : pour la semaine des 30 heures sans perte de salaire avec recrutement compensatoire, un accord social qui prévoit des mesures pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (par exemple, des horaires de travail sains),…
  • Pour un environnement de travail sûr : des investissements massifs dans des infrastructures décentes et un personnel suffisant pour assurer la sécurité de toutes et tous.
  • Une augmentation significative des salaires pour faire face à la crise : 330 euros de plus par mois pour tout le monde, il y a assez d’argent pour ça !
  • Nationalisation de l’ensemble du secteur de l’énergie sous contrôle démocratique pour des factures abordables et la transition verte.
  • L’expansion de l’offre de trains pour répondre aux besoins de la société et à la crise climatique, grâce à des investissements massifs dans un secteur public des transports en commun.
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