Elections 2014 : Appel de vote du PSL

POUR UNE ALTERNATIVE DE GAUCHE CONTRE LE NÉOLIBÉRALISME : VOTEZ À LA GAUCHE DU PS ET D’ECOLO
POUR UNE RÉPONSE SOCIALISTE CONTRE LA CRISE CAPITALISTE : REJOIGNEZ LE PSL

En 2013, les entreprises belges cotées en bourse ont empoché onze milliards d’euros de profits. Un bon cru : c’est 20% de plus qu’en 2012 ! Et alors que les CEO se sont en moyenne accordés une augmentation de 11%, les travailleurs se sont pris un gel salarial, des pertes d’emplois et une avalanche d’austérité, à tous niveaux.

La concentration des richesses : un frein pour le progrès

Les 85 multimilliardaires les plus riches au monde possèdent autant que la moitié l’Humanité! Le capitalisme nous a plongé dans une inégalité sans précédent. Au 20ème siècle, avec l’Etat-Providence, une importante partie des travailleurs occidentaux ont pu obtenir des conquêtes sociales mais, ces dernières 30 années, le néolibéralisme a été appliqué, y compris par des partis soi-disant de gauche. La mondialisation capitaliste a fortement accru la concurrence entre travailleurs, qui ont dû avaler concession sur concession.

En Belgique, la fortune des 1% les plus riches a dépassé celle des 60% les plus pauvres. Tous les partis établis plaident pour ouvrir plus fortement la voie aux marchés, jusque-là où c’était encore inimaginable. Le premier centre psychiatrique exploité par un partenaire privé (Sodexo) s’ouvrira ainsi bientôt…

Si nous voulons que chacun ait un emploi, on nous dit qu’il faut accepter des baisses de salaires et travailler plus pour une plus petite pension. Que si nous voulons empêcher les entreprises de partir ailleurs, il leur faut des réductions d’impôts et accepter des coupes budgétaires dans les dépenses publiques. C’est le menu que tous les partis classiques veulent nous servir, sous une forme ou une autre. Mais ce sont ces mêmes recettes qui nous ont plongées dans la crise !

100.000 MILLIARDS DE DOLLARS DE DETTES LES SUPER RICHES PRENNENT LA COLLECTIVITÉ EN OTAGE

Toute la propagande annonçant la fin de la crise vise à restaurer la confiance des électeurs à l’approche des scrutins nationaux et européen. Mais les dégâts sont terribles. Des millions de jeunes sombrent dans le chômage de longue durée, les pensions passent sous le seuil de pauvreté, des services publics sont démantelés ou bradés au privé. Et si nous sommes – jusqu’ici – parvenus à échapper à une crise similaire à celle du sud de l’Europe, c’est grâce à la protection sociale, à l’indexation des salaires (que l’on veut briser),… et à la résistance des syndicats et des militants de gauche. Mais, c’est clair, le choc de la crise est instrumentalisé pour casser nos conquêtes sociales.

Ce sont les dettes hypothécaires américaines qui ont déclenché la crise en 2007. Depuis lors, les dettes mondiales ont augmenté de 40% pour atteindre 100.000 milliards de dollars. Parallèlement, les dettes ont changé de main. Des sommes gigantesques d’argent public ont étés dépensées pour sauver le secteur financier et certains secteurs industriels. Le profit passe toujours au privé, mais c’est à la collectivité de supporter les problèmes. C’est ça la logique du capitalisme. Au niveau international, les dettes publiques ont augmenté de 80%. Si elles rapportent d’énormes profits aux bandes de spéculateurs, elles étouffent les finances publiques.

Les moyens existent… mais il faut les saisir dans les poches du privé

Jamais le monde n’a connu autant de richesses tant sur le plan matériel que sur celui des connaissances techniques et scientifiques. Jamais la garantie pour chacun d’un emploi de qualité et d’un revenu viable n’a été aussi réalisable. Les moyens existent pour assurer à tous de bons soins de santé et une bonne sécurité sociale, de même que pour éradiquer les problèmes environnementaux, une bonne partie des maladies ou encore la misère.

Mais la collectivité n’a rien à dire sur la manière d’utiliser les richesses produites. Elles sont aux mains d’une élite à l’insatiable soif de profits. La résistance contre ce système se développe partout dans le monde, mais elle se heurte au manque d’alternative. Et faute d’une alternative de gauche, les populistes de droite et les nationalistes peuvent dévier la colère. C’est ainsi que l’élite capitaliste se protège, en divisant les 99%.

Renforcez la gauche: votez à la gauche du PS et d’Ecolo, mais adhérez au PSL

Les sondages illustrent qu’un nombre grandissant d’électeurs sont gagnés à l’idée de défendre une alternative de gauche et qu’ils voteront essentiellement pour le PTB. Si le PSL a déjà participé aux élections en défendant un programme socialiste capable de répondre aux nécessités sociales, cette fois-ci, nous ne déposerons pas de listes en dehors de Bruxelles.

En Flandre, nous appelons à voter PvdA+ (PTB+), ce qui augmente la possibilité de disposer d’élus réellement à gauche aux parlements. En Wallonie, nous appelons à voter à la gauche du PS et d’Ecolo : PTB-GO, Vega ou MG. Le PTB pense pouvoir décrocher des sièges à Liège, Charleroi et Anvers, nous appelons explicitement à les soutenir en y votant PTB. A Bruxelles, le PSL et le Parti Humaniste participent à une liste unitaire : Gauches Communes. Cette liste avait obtenu 3,7% à Saint Gilles lors du scrutin communal de 2012.

Une véritable unité de la gauche telle que l’avait proposée la FGTB de Charleroi & Sud Hainaut, avec le PTB en force motrice, aurait pu considérablement renforcer le vote pour la gauche le 25 mai. C’est dans ce sens que le PSL avait offert de participer aux listes PTB-GO avec ses candidats, ce que le PTB a refusé. Par après, Gauches Communes a encore offert de conclure un groupement de listes à Bruxelles (ce qui aurait permis que les listes PTB et Gauches Communes ne se volent pas de voix), mais cela a aussi été refusé par le PTB. Le PSL émet des critiques de gauche constructives sur le programme du PTB, mais ce dernier préfère éviter d’en discuter.

Le PTB a toutefois l’opportunité de faire entendre une voix de gauche absolument nécessaire dans le débat politique. Mais, dans ses revendications, le PTB reste encore limité. La taxe des millionnaires et la baisse de la TVA sur l’énergie, par exemple, sont autant de choix de société intéressants, mais qui restent faciles à détourner par les patrons grâce à la fuite des capitaux dans un cas, ou avec le retard de l’adaptation salariale à l’index dans le cas de la baisse de la TVA.

Il faut une redistribution des richesses, mais cela n’est véritablement possible que si la collectivité exproprie directement et sans indemnisation (à l’exception de petits actionnaires) les secteurs clés de l’économie tels que la finance et l’énergie pour les placer sous le contrôle des travailleurs et de la collectivité. C’est la seule façon de libérer les moyens destinés à assurer le bien-être de chacun. Cela nécessite un changement de politique bien plus fondamental!

Préparer un front de résistance

Après les élections suivra une nouvelle vague d’austérité, tous les partis établis s’accordent sur ce point. Mais cette vague fera plus de dégâts, puisque les autorités sont arrivées à bout des mesures antisociales « faciles ».

Le PSL appelle à la constitution d’un front de résistance contre l’austérité avec les partis de gauche, les syndicalistes combattifs et les mouvements sociaux afin de construire un rapport de force sur le terrain. Quelques élus obtenus par le PTB pourraient aider à prendre cette initiative.

Des élus PTB aideront les idées de gauche à se frayer un chemin dans le débat politique. Il existe sans nul doute un espace pour une voix politique donnant une expression à la nécessité d’une meilleure redistribution des richesses. Mais l’histoire nous apprend qu’en temps de crise, cette redistribution ne s’obtient pas facilement.

SEULE UNE RUPTURE ANTICAPITALISTE COUPLÉE À UNE VISION SOCIALISTE DE L’AVENIR CONSTITUE UNE RÉPONSE À HAUTEUR DE LA CRISE.

Nous vous invitons à en débattre avec le PSL et à le rejoindre.

 

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