Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !

Un plan radical d’investissements publics pour des emplois décents et davantage de pouvoir d’achat !

Tract de Gauches Communes

Gel des salaires, sauts d’index, diminution et limitation dans le temps des allocations chômage, exclusions, fermetures et restructurations d’entreprises, contrats précaires, flexibilité… STOP à L’austérité !

Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !

Défendons chaque emploi

Chaque jour, des milliers d’emplois passent à la trappe : plus de 100.000 ont été sacrifiés au nom de la compétitivité en quatre ans de temps à peine. Avec la crise, trouver un travail relève du parcours du combattant et obtenir un contrat de travail stable et bien rémunéré relève du miracle.

Dans les services publics, les budgets se réduisent comme peau de chagrin et nombreux sont les postes qui disparaissent ou ne sont pas renouvelés, au détriment de la qualité du service et en instaurant une pression grandissante sur les fonctionnaires. Dans le privé, les licenciements se comptent par milliers : fermeture de Ford, de Duferco, d’ArcelorMittal,… restructurations à Caterpillar, NMLK,… Pour les entreprises, c’est une manière de maximaliser leurs profits.

Sous prétexte de stimuler l’embauche, les différents gouvernements ont, les uns après les autres, créé une masse de contrats précaires subsidiés par l’Etat afin de mieux servir les intérêts du secteur privé. Un emploi sur trois est subsidié aujourd’hui ! Non seulement cela restreint les conditions d’embauche puisque de nombreux secteurs ne jurent que par ce types de contrats (ACS, ACTIVA, etc.). Mais, de plus, ils sont très mal payés et maintiennent les travailleurs dans des statuts précaires avec la perspective d’un CDI – qui n’est que très rarement obtenu – comme carotte pour les rendre plus dociles. Dès que l’employé ne correspond plus aux conditions, il est souvent envoyé au chômage pour que l’employeur puisse continuer à jouir des subsides avec un autre travailleur. Les cadences se font aussi constamment plus infernales pour combler le manque d’effectifs.

Au lieu des contrats bidon payés par l’Etat, nous proposons de créer de vrais emplois statutaires dans les services publics ! Plutôt que de tuer certains à la tâche et de laisser les autres sur le carreau, partageons le travail disponible entre tous par la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires jusqu’au plein emploi. Début 2013, un sondage de La Libre montrait que 43% des belges (52% des Bruxellois) étaient en faveur de la nationalisation des entreprises menacées de fermeture.
Résistons à la création d’un large secteur à bas salaires !

Le gouvernement Di Rupo a diminué les salaires en les gelant tandis que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Par une jolie entourloupe, il a même effectué un saut d’index en diminuant temporairement la TVA sur l’énergie. L’index complet doit être rétabli. Stoppons la casse de nos conquêtes sociales !

En parallèle, les allocations sociales et les pensions sont réduites. Des milliers d’allocataires sont poussés dans la pauvreté (c’est le cas d’un cinquième des pensionnés) tandis que des milliers de chômeurs sont exclus lors de contrôles malgré la pénurie d’emplois et que plus de 55.000 chômeurs (parmi lesquels 64% de femmes) perdront leur allocation d’insertion à partir du 1er janvier prochain !

Et que l’on ne s’y trompe pas, c’est l’ensemble des travailleurs qui est frontalement attaqué de cette manière ! En poussant les travailleurs à accepter n’importe quel type d’emploi à n’importe quelles conditions, en gelant les salaires malgré l’augmentation du coût de la vie, les autorités veulent créer un large secteur à bas salaire. S’opposer aux mesures contre les chômeurs, c’est également s’opposer à la généralisation de salaires qui ne permettent pas d’éviter de sombrer dans la pauvreté !

Tous les partis traditionnels soutiennent un tel ‘‘choc de compétitivité’’ et, une fois les élections passées, les mesures antisociales reprendront de plus belle. Nous exigeons au contraire un ‘‘choc de solidarité’’ capable d’unir travailleurs avec et sans emploi ! En plus de la répartition du travail, nous exigeons un salaire minimum de 15€ brut/heure, une pension minimum de 1500€/mois et une allocation chômage minimum de 1200€/mois ! Toutes les allocations doivent être individualisées, illimitées dans le temps et liées au bien-être, tandis que les allocations familiales doivent recouvrir les coûts réels de l’éducation des enfants.

Pour arracher un tel programme, nous devons construire un rapport de force, avec un plan d’action audacieux allant crescendo et recourant à l’arme de la grève générale. Ripostons avec un front uni de résistance contre l’austérité rassemblant travailleurs, syndicalistes, militants et organisations de la vraie gauche.

11 Mai : Marche contre la chasse aux chômeurs :

Le Réseau Bruxellois des Collectifs Chômeurs organise une manifestation pour le retrait des mesures anti-chômeurs: exclusions, sanctions, diminution et limitation dans le temps des allocations.

Après les actions nationales du 10 mars dernier, le combat continue contre une des réformes les plus impopulaires du gouvernement Di Rupo 1 et soutenue par l’ensemble des partis traditionnels. Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces pour stopper la chasse aux chômeurs.

RDV : 11 MAI, 14h Gare du midi côté av. Fonsny, devant le bâtiment de l’ONEM

Nos candidats s’engagent :

• Pour la justice sociale : à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.

• Pour une démocratie réelle : à vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste de l’argent serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. Nos candidats s’engagent à représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.

Qu’est ce que Gauches Communes ?

‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relai politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles.

L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

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