L’unif d’Anvers envoie la police contre nos étudiants

Le 9 février, des étudiants de l’unif d’Anvers ont été menacés par les autorités universitaires. La raison en était une action de protestation contre un meeting du NSV qui avait pu se tenir dans une salle de l’université. Ils nous ont finalement envoyé la police qui nous a priés de quitter le campus. Les policiers présents ont dû se retirer; ils se rendaient compte qu’il n’y avait aucune raison de nous arrêter.

Jan Vlegels

Nous trouvons scandaleux que l’université mette un auditoire à la disposition du NSV d’une part, interdise systématiquement à nos étudiants de faire campagne sur le campus d’autre part.

Il ne faut pas chercher dans l’attitude du recteur à notre égard d’autre raison que celle de vouloir interdire toute opposition à sa politique. Lorsque nous sommes intervenus dans les premiers mois de l’année académique contre l’application des accords de Bologne, l’université nous mettait aussi chaque fois à la porte. Nous ne sommes pas d’accord avec la politique du recteur qui impose des économies aux étudiants et qui tolère les fascistes à l’unif, mais nous n’avons pas le droit, en tant qu’étudiants de cette unif, de diffuser sur le campus du matériel qui s’y oppose.

Pas question évidemment de nous laisser faire: nous avons continuer à mener la campagne. Notre détermination a contraint l’université à nier dans un journal local qu’elle avait demandé à la police de nous arrêter.

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