Samedi 6 mai, 10h00, La Louvière, devant l’église Saint- Joseph. Un rassemblement est organisé par l’UDEP et le centre fermé de Morlanwelz. Le but: défendre les droits des sans-papiers qui occupent l’église depuis le lundi 10 avril 2006. La toute jeune section de La Louvière était sur place.
Floriane et Florian
A l’instar des autre villes du pays ( Verviers, Liège, Bruxelles, Tubize,Mons, Charleroi, Gand, etc. ) les demandeurs d’asile et le Comité de Soutien, qui compte une vingtaine d’associations, ont fait de leur mobilisation la tribune de leurs revendications : Régularisation immédiate des sans-papiers sur base de critères clairs et permanents, arrêts des rafles et des détentions qui touchent aussi les enfants et fermeture des centres fermés, arrêt immédiat des expulsions.
Au sons des percussions plusieurs slogans était scandés ; « Une seule solution, régularisation », ou bien « Première, deuxième, troisième génération : nous sommes tous des enfants d’émigrés » ou encore « On veut travailler mais on est sans papier ».
La police a compté un peu plus de 200 personnes; la marche s’est déroulée sans incidents.
Nos militants présents (La Louvière et Mons) ont apporté leurs soutient aux réfugiés et on mit le doigt sur le nature politique du problème ; dans les discussion et à travers les 50 journaux qui on été vendu.
Car nous pensons qu’il est important de ne pas isoler la lutte des sans papier. Qu’il faut oser dire que c’est avant tout le patronat occidental ; par le pillage des richesses et leur soutient aux guerres civiles qui poussent les populations des pays néocoloniaux à fuir (dans les pires conditions) vers l’Europe. Qu’une fois ici, ces mêmes patrons et leurs amis politiques les maintiennent dans un statut d’illégalité profitant ainsi d’une main d’oeuvre flexible et rentable à souhait. Tout ça pendant que les spectaculaires expulsions et inhumaines incarcérations rassurent des électeurs.
Car nous voyons que dans ce dossier comme dans les autres, le néolibéralisme montre son vrai visage; celui du jeu de la concurrence entre les travailleurs pour faciliter leurs exploitations. Et que dans ce dossier comme dans tout les autres c’est l’ensemble des travailleurs qui paye le prix des profits.
Alors construisons la lutte unifiée syndicale et politique des travailleurs belges et immigrés. Seul capable de poser les bases nécessaire à l’amélioration de l’ensemble nos conditions de vie.