ALORS QUE la productivité ne cesse d’augmenter, que notre société n’a jamais produit autant de richesses, le bien-être des gens ne cesse de diminuer.
Vincent Devaux
Il n’est pas besoin d’être un grand sociologue ni d’aligner des chiffres pour s’apercevoir que notre société est malade: les passants au regard éteint et au dos vouté par le «poids de la vie», la dégradation de notre milieu de vie, quand ce n’est pas la misère et la déchéance, tout cela est le signe d’une société qui avilit l’être humain et qui ne lui permet pas de s’épanouir. La soif de profits des capitalistes et les lois inhumaines de la concurrence engendre la pression au travail, le chômage, la destruction de l’enseignement et de notre sécurité sociale. Les conditions de vie et la détérioration des conditions de logement précarisent ainsi une couche plus grande de la population. L’Europe asociale que l’on nous propose, avec ses plans d’austérités et la privatisation de nos services publics, ne va qu’approfondir les maux qui nous accablent déjà. Nous pensons que nous avons droit à une vie meilleure. Nous voulons une société où le travail disponible serait réparti entre tous, permettant à chacun d’avoir une bonne qualité de vie. Une société véritablement démocratique dans laquelle chacun pourra participer à la gestion. Nous voulons des transports publics et des logements de qualité pour tous, des soins de santé et un enseignement accessible à chacun. Nous voulons des installations culturelles, sportives gratuites et en suffisance. Nous voulons du pain et des roses… Mais nous ne sommes pas des utopistes et nous ne vendons pas du rêve comme le fait si bien la bourgeoisie à travers ses médias. Nous voulons forger les outils pour parvenir à nos fins.
Nous ne réussirons à lutter contre l’écrasante machinerie capitaliste qu’en construisant un outil qui est propre à notre classe. Et cet instrument ne peut s’ériger sans la participation active des travailleurs et de leur famille. Notre but n’est autre que celui-là lors de notre participation aux élections du 13 juin. Contrairement aux partis traditionnels financés en grande partie par l’argent public, nous ne recevons aucun subsides. Nous ne pouvons compter que sur nos militants et nos sympathisants. En outre la loi nous impose de collecter la signature de 5.000 électeurs pour déposer une liste, alors que pour les partis traditionnels la signature de… trois parlementaires suffit!
Mais nous mettrons à profit la récolte de signatures pour nous faire connaître plus largement dans la population, discuter et élargir notre organisation, ce qui est essentiel si l’on veut transformer la société.
Vous qui lisez notre journal, si vous partagez nos idées, contactez-nous car il est grand temps de nous rejoindre dans cette campagne pour nous aider à construire une organisation qui défende les intérêts des jeunes et des travailleurs, avec un programme s’appuyant sur un changement de société, une société socialiste, seule réponse à nos aspirations.