STOP à l’austérité qui nous pousse par millions dans la pauvreté et la précarité!

Depuis 5 ans, les travailleurs et les pauvres doivent payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables. Les politiciens sont incapables de résoudre la crise et aggravent les problèmes du moment que les capitalistes peuvent continuer à spéculer et engendrer des profits record. La concentration de richesses et les inégalités ont ainsi continué de croître. Les 0,5% les plus riches possèdent 41% de toutes les richesses alors que la moitié de la population mondiale vit dans la pauvreté.

Tract du PSL-Bruxelles

« L’Europe est confrontée à la pire crise humanitaire depuis 60 ans » Croix-Rouge

« L’austérité pourrait plonger 25 millions d’européens dans la pauvreté d’ici 2025 » Oxfam

« Un tiers des Bruxellois sous le seuil de risque de pauvreté » Observatoire de la Santé et du Social

Une percée des vrais socialistes aux Etats-Unis contre le Big Buissness !

La pauvreté de masse n’est plus l’apanage des pays du monde néocolonial. Depuis l’éclatement de la bulle immobilière, des millions de familles américaines ont perdu leur maison. Le mythe du rêve américain a été brisé. Trois quarts des emplois créés le sont dans des secteurs à bas salaires et 12% des salariées touchent un revenu de misère. Ainsi, 60% des américains sont favorables à la création d’un nouveau parti contre les 2 partis du Big Buissnes, les républicains de Bush et les démocrates d’Obama.

DÉBAT 13 JANV. 19H – Pianofabriek, 35 rue du fort , 1060 BXL

Avec comme orateurs:

– Bart Vandersteene, porte-parole du PSL-LSP, a participé à la campagne de Socialist Alternative à Seattle.

– Panayota Maniou, Syriza, la coalition de gauche en Grèce

– Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes

Ces dernières semaines, Socialist Alternative, le parti-frère du PSL, a réalisé des résultats historiques aux élections à Minneapolis et Seattle. Avec le soutien de plusieurs syndicats, Khasma Sawant est la première socialiste à remporter un siège à Seattle depuis un siècle obtenant 50,6% des voix. Ces résultats illustrent le soutien à la campagne #Occupy Homes contre la confiscation des maisons par les banques et à celle pour un salaire minimum de 15$ de l’heure (contre 7,25$ actuellement) ainsi que l’intérêt croissant pour une alternative socialiste.

L’avalanche d’austérité plonge l’Europe dans une crise généralisée !

L’Europe se trouve confrontée à une perspective de crise généralisée à long terme. Partout, les partis traditionnels ont reporté sur le dos de la collectivité les pertes des banques et des grandes entreprises et mènent des politiques d’austérité barbares qui détruisent les acquis et conditions de vie. 120 millions d’européens vivent à la limite de la pauvreté. Les fermetures d’usines et plans de restructuration s’enchaînent. Le chômage se chiffre à 12,2 % pour la zone euro, 1 million de travailleurs sans emploi de plus qu’il y a un an !

Les travailleurs grecs ont montré une volonté de résistance phénoménale avec 31 grèves générales en 3 ans. Beaucoup espèrent que sur base d’une victoire future de la formation de gauche Syriza, un gouvernement de gauche émergera. Pour maximaliser ce potenciel et bloquer les politiques d’austérité, les travailleurs ont besoin d’élaborer collectivement un véritable plan d’action combatif allant crescendo, y compris en recourant à l’arme des grèves générales aux niveaux national et européen, et de leurs propres instruments politiques à la hauteur des évènements.

Les politiciens s’en prennent aux travailleurs et aux pauvres, pas à la pauvreté !

A Bruxelles, 28,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Pour les parents isolés avec enfants, la situation est pire encore puisque ce taux grimpe à 38,5 % ! Au même moment, il ressort d’études sur les patrimoines en Belgique que les 10 % les plus riches de la population possèdent 44 % des richesses… soit quasi autant que les 90 % restants des Belges ! Comment cela est-il possible? Il suffit de jeter un oeil sur les profits des entreprises pour comprendre comment se réalise ce vol organisé. L’an passé, les 50 plus grandes entreprises de Belgique ont réalisé un profit de près de 30 milliards €. Sur ces profits, l’impôt payé était de seulement 2,65 %… Une chose est sûre : le patronat et le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh) sont bien décidés à nous faire payer la crise, en dégradant toujours un peu plus nos conditions de travail, nos salaires, nos allocations, nos pensions et nos conditions de vie.

La politique du gouvernement Picqué-Vervoort (PS-CDH-ECOLO) à Bruxelles et celle des communes est de chasser les pauvres de la ville. Il ne s’agit pas pour eux de répondre aux besoins en emplois, logements, enseignement et autres services par des investissements publics conséquents, mais de concentrer de plus en plus les dépenses dans des projets de prestige et d’embellissement pour attirer des couches plus aisées. Le récent recours aux expulsions des occupants du Gésu à Saint-Josse par Emir Kir (PS) est une pierre de plus dans cet édifice.

Une alternative socialiste à l’austérité !

Pourtant, jamais dans l’histoire il n’a existé autant de richesses. Le problème est que ces richesses ne sont pas utilisées pour développer le bien-être dans la société. Ces richesses se trouvent dans les poches d’une minorité avide de profits, qui vit de l’exploitation pour augmenter toujours plus sa fortune.

Le point de départ des différents budgets doit être les besoins de la population et non les moyens volontairement limités, car les richesses existent en suffisance dans la société. Un plan radical d’investissements publics massifs est nécessaire pour créer des logements, de l’emploi et des services de qualité pour tous. Cela serait possible avec une politique qui annule la dette (les intérêts de la dette correspondent à plus de 10 milliards € par an) et qui nationalise les banques et secteurs clés de l’économie sous le contrôle démocratique de la collectivité.


STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !

La carte d’1 voyage à 2,20€ et de 10 voyages à 14€ !

1 février, 14h – Rassemblement Place Albert – Pour des transports publics gratuit et de qualité

Après l’abolition de la gratuité pour les seniors, la disparition des abonnements – de 25 ans (8000 jeunes concernés), l’Augmentation des tarifs sociaux ! La hausse incessante des tarifs continue à la STIB avec une augmentation moyenne de +2,5%. Il faut « traire le client » tels ont été les propos de la STIB unanimement condamnés par les politiciens. Mais cette condamnation porte bien sur la forme mais pas le fond. Comme chaque année, ils ont voté au parlement bruxellois une nouvelle hausse scandaleuse.

Au début de leur mandat, PS-Cdh-Ecolo avaient pourtant écrit dans leur déclaration de gouvernement viser la gratuité des transports publics à Bruxelles. L’usage des portiques à la sortie est testé à la station Albert. Pour leur installation ils ont dépensé quelques 43 millions d’euros. Ce qui va à contresens de leur promesse de gratuité. Sous les deux dernières législatures Picqué les hausses de tarifs correspondent à environ deux fois l’inflation. Le gouvernement bruxellois a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires dégradant également les conditions de travail et les salaires.

C’est par un refinancement public massif et par un contrôle des travailleurs et des usagers que nous pourrons atteindre un service public gratuit et de qualité capable de résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution.

Ces nouveaux tarifs seront d’application à partir du 1er février. C’est pourquoi, le samedi 1er février, la campagne Reprenons Nos Communes organise un rassemblement à 14h aux portes de la station Albert afin de protester contre la politique d’austérité du gouvernement Picqué-Vervoort à la STIB.

Anja Deschoemacker, tête de la liste Gauches Communes qui a obtenu 3,65% des voix à Saint- Gilles en 2012, évoquait le sujet à la presse:« On nous dit que c’est impossible. On coupe le budget de la Stib de 45 millions d’euros alors que l’on investit dans l’installation des portiques. Il s’agit d’une décision politique. La déclaration gouvernementale régionale de 2009 évoquait la gratuité. Aujourd’hui on en parle plus. Cette politique va à l’encontre des discours sur l’écologie, la mobilité… », dresse la porte-parole, Anja Deschoemacker. Le PSL fustige les décisions prises aux différents échelons de pouvoir.  »C’est une autre manière, pour ce gouvernement, de faire passer la facture de la crise et de la dette sur le simple citoyen. Au niveau fédéral, régional, et bientôt communal, après les élections sans doute… » Le soir 02/02/2012

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