De Lijn: 7 jours de “tarifs-zéro” à Gand et Anvers

A l’occasion d’un changement de tarif le 1er mars, les chauffeurs de De Lijn à Anvers et à Gand ont refusé de faire payer les trajets.

Un correspondant

Depuis le 1er mars, les voyageurs peuvent acheter des tickets dans 2500 points de vente (librairies,…) et auprès de distributeurs automatiques. Les tickets et cartes vendus dans le bus ou le tram sont au moins 20% plus chers. Mais voilà où le bât le blesse: les distributeurs automatiques, souvent, ne marchent pas, les voyageurs doivent donc payer plus. De surcroît, ni les chauffeurs, ni les voyageurs n’ont été bien informés.

La direction de De Lijn a simplement poussé les chauffeurs dans la fosse aux lions face à des voyageurs surpris, qui ne pouvaient pas acheter un ticket aux distributeurs automatiques et qui devaient payer plus dans le bus, ou encore qui ne savaient tout simplement pas où acheter les tickets en prévente… C’était au chauffeur d’être confronté, seul, à la colère et l’incompréhension des usagers. Après sept jours de grève de paiement, un accord a été conclu: les distributeurs automatiques vont avoir un entretien, les chauffeurs vont recevoir une formation supplémentaire sur le système et à Anvers, des lignes où tout les arrêts sont pourvus de distributeurs automatiques ne vont plus vendre de tickets dans le tram. Après trois mois suivra une évaluation.

Le passage à un système de prévente chez De Lijn est une tentative d’alléger la pression sur la durée de conduite et de repos. Mais avec cet accord, rien ne change fondamentalement. Le temps de repos est toujours dans plusieurs cas du temps de rattrapage pour les délais faits.

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