L’émancipation des femmes: impossible sous le capitalisme!

Aujourd’hui, en Europe comme partout dans le monde, la crise du capitalisme pousse le patronat et le gouvernement à attaquer frontalement les conditions de vie et de travail de la majorité de la population. Personne n’est épargné par la politique néolibérale. Mais cela ne se fait pas sans résistance des travailleurs. Les luttes se multiplient et se durcissent, notamment parmi les femmes, qui se trouvent parmi les premières victimes de ces attaques.

Laure Miège

En effet, les femmes se retrouvent en majorité dans les boulots flexibles, précaires, mal payés… Elles sont en première ligne des attaques sociales, comme par exemple la chasse aux chômeurs ou le dossier des fins de carrière. De plus, elles portent une double tâche, puisqu’elles effectuent 80% du travail domestique. Cette surexploitation des femmes permet aux capitalistes de faire pression sur l’ensemble des salaires et des conditions de travail.

A cela, s’ajoute une image de la femme comme objet sexuel, véhiculée par la bourgeoisie pour maximaliser ses profits. Non seulement le corps de la femme se vend (le marché légal et illégal du sexe explose), mais il fait vendre (on vend n’importe quoi quand c’est présenté par une femme au corps plastique). Cela a permis également la prospérité d’un nouveau marché : celui des cosmétiques.

Aujourd’hui, l’émancipation des femmes, tout comme celle de l’ensemble de la population, est loin d’être acquise. Le système capitaliste est synonyme de discriminations, d’exploitation, de misère, de guerres… Ce ne sont pas des solutions individuelles, proposées par les mouvements féministes bourgeois, qui amélioreront réellement les conditions de vie des femmes, mais une lutte de l’ensemble des travailleurs contre les politiques d’attaques menées par les gouvernements actuels.

Une véritable égalité entre hommes et femmes n’est possible que sous un système où ne sont plus pris en compte les profits d’une minorité qui décident de tout, mais les intérêts de la majorité de la population. Un système égalitaire, où l’économie serait planifiée en fonction des besoins de chacun, où les tâches domestiques telles que la garde, l’éducation des enfants, les lessives, la cuisine, etc. seraient portées par l’ensemble de la société, sous contrôle des travailleurs – bref, une société socialiste. Le MAS et EGA luttent pour la construction d’une telle société.

Samedi 11 mars, le MAS organise une journée à l’ULB (Bruxelles) consacrée à la thématique des femmes et à la lutte contre le sexisme et pour le socialisme. Viens discuter et t’organiser avec nous !

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