Louvain: amendes contre la distribution de tracts

Les droits à la liberté d’expression et à l’organisation de campagnes sont sérieusement menacés dans le Louvain de Louis Tobback (SP.a). Le 1er décembre, peu de temps avant une manifestation contre le NSV, organisation d’extrême-droite, quatre membres du MAS/LSP ont été interpellés parcequ’ils menaient campagne. Selon la police, une autorisation était nécessaire pour distribuer des tracts!

Un correspondant

Il en va de même en ce qui concerne la vente d’autocollants ou de nos journaux, ce qui déplait à la police de Louvain. Depuis lors, on est passé à la vitesse supérieure. En décembre, six arrestations ont été effectuées.

Chaque fois, nos camarades ont fait l’objet d’amendes administratives, ce qui représente une somme totale de plus de 1000 euros. Toutes ces manoeuvres ont pour objectif de contrer l’ensemble de notre travail. Dans le passé, nous ne connaissions pas vraiment ce genre de problèmes. On ne comptait qu’un seul incident isolé quand quelques membres furent arrêtés lors des Wereldfeesten en 2004. Ce à quoi nous assitons relève d’une attaque en règle contre notre liberté d’expression.

La police de Louvain invoque constamment le règlement de police local qui stipule qu’une autorisation préalable est nécessaire pour distribuer des flyers commerciaux. Comme si un tract politique était une affaire commerciale… Ce genre d’affirmation est sans doute compréhensible de la part des partis traditionnels dont les campagnes électorales sont conçues par des firmes privées, mais, en ce qui nous concerne, nous distribuons de l’information indubitablement politique.

A un an des élections communales à Louvain, il est évident qu’il ne nous est plus possible de jouir d’un droit à la liberté d’expression qui ne doit surtout pas s’appliquer à des petits partis militant en faveur d’une alernative tant au néolibéralisme qu’à l’extrême-droite. Mais est-ce vraiment le problème de la police locale et de l’establishment politique?

Nous ne nous laisserons évidemment pas museler et défendrons notre droit à la liberté d’expression. Nous n’acceptons aucune censure et continuerons à défendre nos idées. Ces amendes administratives ne seront pas payées et nous mènerons une campagne contre la répression!

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