Les métallos liégeois étaient présents en masse à la manifestation du 21 février
Hier matin, vers 6h, les métallos des sites liégeois d’ArcelorMittal s’étaient rassemblés au Centre Acier de Flémalle avant de partir en cars vers la capitale. Un petit feu allumé depuis quelques heures réchauffait l’atmosphère de ce climat social glacial du bassin sidérurgique liégeois… Parmi les travailleurs se trouvait cette volonté de changer les choses : ‘‘une autre société est possible si nous le voulons ! Mais nous devons être unis !’’ nous a ainsi déclaré un travailleur.
Par Daphné (Liège)
- Rubrique "Métal" de socialisme.be
- ArcelorMittal : Pour un Plan d’action vers la nationalisation sous le contrôle et la gestion des travailleurs !
- 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
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Deux semaines après la manifestation de Strasbourg, les métallos liégeois étaient à nouveau présents en masse, avec leurs familles, pour défendre leur emploi et pour se soulever contre les mesures d’austérité, contre le gel des salaires,… Ils ont défilé en tête de la manifestation massive de ce 21 février, en compagnie de leurs camarades de Ford Genk.
Ce ‘‘jeudi rouge’’, tout s’est bien passé, sans provocation de la part des forces de l’ordre. On se souvient en effet des multiples provocations et manœuvres policières destinées à criminaliser les métallos et à les faire passer pour des voyous. Ici, personne n’a ordonné à la police de provoquer les métallos, ils étaient dans la rue avec une véritable masse de travailleurs d’autres secteurs et entreprises. Voilà qui illustre la meilleure manière de prévenir d’autres tentatives de criminalisation…
Non, nos travailleurs du métal ne sont pas des criminels ! Un réel plan d’action est nécessaire, avec l’extension de la lutte et la mobilisation active de la communauté au sens large ! ‘‘Mobiliser, organiser, occuper pour exproprier et nationaliser !’’ proclamaient les pancartes du PSL, et c’est en les brandissant que de nombreux d’entre eux ont parcouru Bruxelles. Cette usine ne s’est pas construite avec la sueur du front de Mittal ! Elle nous appartient, nous devons la lui reprendre !