Namur : Les autorités accueillent les métallos à coups d'autopompes

Tel que décidé hier en Assemblée Générale des travailleurs, une manifestation devait se dérouler aujourd’hui à Namur jusqu’au siège du Parlement wallon dans le cadre des actions opposées à la fermeture de la sidérurgie liégeoise. Plusieurs milliers de manifestants – des métallos très essentiellement, accompagnés de cheminots, d’étudiants,… – étaient présents, et ont dû faire face à une répression policière totalement injustifiée. De quel camp se trouvent nos autorités ? Quelques uns en doutaient peut-être encore. Plus maintenant.

Par Nico (Liège)

Journée de discussion et de débat "Pour un syndicalisme de lutte!"

Le 16 février prochain se tiendra à Liège une journée de projection de reportages militants, de débats, de témoignages,… autour de la nécessité de renouer avec le syndicalisme de lutte, à l’opposé du syndicalisme de concertation actuel. Le programme complet de cette journée est disponible ici.

La manifestation, non-violente, s’est retrouvée à un moment donné coupée en deux sous les jets d’eau d’une autopompe. Même si la rage et la colère étaient bien présentes dans les rangs syndicaux, à raison, elle était contenue. Rien ne justifie la violence policière, une très probable action de provocation destinée à permettre ensuite aux médias de dépeindre les métallos comme des gens violents, incapables de se contrôler.

Les métallos savent à quoi s’en tenir pour la prochaine fois. Il faudrait peut-être envisager de prendre contact avec les pompiers de Namur pour une prochaine action. Les travailleurs du feu ont déjà pu démontrer lors de divers affrontement avec les  »forces de l’ordre » qu’ils disposent de quoi répondre à l’agression… Et les problèmes ne manquent pas chez eux pour les convaincre de passer également à l’action, en permettant ici d’élargir le conflit hors des sites d’ArcelorMittal. Il nous faut un plan d’action général pour la lutte, mais aussi décider de l’attitude à adopter dans pareil cas pour organiser la riposte.

Concernant la question de la nationalisation, l’attitude de la police a aussi clarifier une chose : nationaliser, oui, mais pour une gestion dirigée par ceux qui nous ont envoyé les flics aujourd’hui ! Plus que jamais : expropriation et nationalisation, sous le contrôle des travailleurs !

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