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Aucune confiance pour les politiciens du capital !
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Occupation des sites pour les transformer en quartier général d’un mouvement d’envergure pour la nationalisation de l’outil !
La colère au ventre, nous faisons face à un géant. Mais si Mittal a le chiffre, son capital, nous avons le nombre. Cette force collective nous permet de frapper là où ça lui fera le plus mal, au portefeuille, avec l’expropriation de des outils et leur nationalisation sous le contrôle des travailleurs. Canalisons la rage avec un bon plan d’action combatif capable d’arracher des victoires ! Celui qui lutte peut gagner, celui qui ne se bat pas a déjà perdu !
Tract du PSL
- N’accordons aucune confiance aux politiciens du capital : pour une occupation des sites, première étape vers une nationalisation de la sidérurgie sous le contrôle des travailleurs !
- ArcelorMittal : Plus d’articles, reportages-photos de manifestations,…
Journée de discussion et de débat "Pour un syndicalisme de lutte!"
Le 16 février prochain se tiendra à Liège une journée de projection de reportages militants, de débats, de témoignages,… autour de la nécessité de renouer avec le syndicalisme de lutte, à l’opposé du syndicalisme de concertation actuel. Le programme complet de cette journée est disponible ici.
Toute la population, très largement acquise à la cause des travailleurs, peut être mobilisée pour arracher l’expropriation et la nationalisation de la sidérurgie intégrée liégeoise, sous le contrôle des travailleurs. Pourquoi ne pas produire des affiches de solidarité défendant cette revendication pour les coller dans les entreprises, aux fenêtres des maisons, dans les commerces,… Cela pourrait être lié à l’appel pour une manifestation de masse dans les rues de Liège autour du même mot d’ordre.
Pourquoi ne pas commencer à occuper les sites pour les transformer en quartiers généraux à partir d’où organiser la lutte ? Cela marquerait l’imagination des travailleurs d’autres secteurs en démontrant que les travailleurs ne sont pas seulement destinés à faire des manifestations symboliques et à subir les diktats du patronat.
Les Liégeois ne sont pas seuls à avoir les yeux rivés sur les métallos. Ceux des travailleurs des plus de 11.000 entreprises qui ont fait faillite en 2012 et ceux des 17.000 travailleurs foutus à la porte dans le cadre d’un licenciements collectif la même année observent avec attention les camarades d’ArcelorMittal. Eux, ils ont l’attention médiatique. Ils peuvent être un phare de la lutte contre la crise.
Il y a des pertes d’emplois partout, y compris dans les services publics. Durant les 6 premiers mois de 2012, plus de 1.400 équivalents temps plein sont passés à la trappe chez les fonctionnaires fédéraux. Le 7 février prochain, ils manifesteront à Bruxelles et les gardiens de prison seront en grève. Les cheminots aussi sont demandeurs d’action contre le plan de libéralisation de Magnette. Et le 21 février est prévue une action interprofessionnelle en front commun. Pourquoi ne pas se mettre à la tête d’une telle manifestation avec tous les sites menacés de fermeture ou de restructuration pour revendiquer de mettre en application le plan proposer en son temps par Nico Cué contre l’austérité : un plan de grèves générales de 24, 48 et 72 heures?
Une grève générale de 24h pour obliger les politiciens à prendre leurs responsabilités en nationalisant les sites menacés sous le contrôle des travailleurs, pas sous le contrôle de managers publics qui considèrent le service comme une machine à produire des dividendes pour des actionnaire privés. Ces entreprises ont été construites par les travailleurs, c’est à la collectivité que les richesses doivent revenir ! Et si une grève de 24 heures ne suffit pas, annonçons directement la tenue d’une grève générale de 48 heures dans les semaines à venir, pas après des mois, et puis celle d’une grève générale de 72 heures.
Nous ne croyons pas en la Task Force du gouvernement. Comment trouver de l’emploi avec les milliers qui disparaissent ? L’idée de cette économie de la connaissance sans économie de production est une bêtise. Si des entreprises partent, les centres de recherches feront de même. La réalité, c’est que le secteur privé est incapable d’encore faire avancer la société. Ce qu’il nous faut, fondamentalement, c’est nous diriger vers une transformation socialiste de la société.