Le temps était bien hivernal ce samedi 26 novembre, et plusieurs régions du pays, ont connu des coupures d’électricité. Quelques quartiers de Saint-Nicolas ont été privés d’électricité pendant presque cinq heures. Selon Willockx (SP.a), bourgmestre de la ville, c’est «inacceptable en 2005», il n’y avait que cinq centimètres de neige et la vitesse du vent ne dépassait nulle part les 100 km/h.
Jan Van Olmen
Le gouvernement doit en tirer les leçons, dit-il encore. Il a aussi déclaré qu’Electrabel n’était pas prêt à être libéralisé.
Selon ELIA, gérant du réseau, les cables ont craqué à cause de neige, d’humidité et de températures exceptionnelles. Ce sont quand même les caractéristiques d’un temps pas si surprenant dans nos contrées.
ELIA prétend beaucoup investir afin de satisfaire ‘les exigences de la clientèle’, comme l’extension du réseau. Mais en échange, l’austérité dans le maintien des équipes techniques se fait sentir. Alors que la population doit supporter d’être privée d’électricité pendant des heures, les services sont démantelés.
C’est bien ce que signifie la libéralisation des services utilitaires et des services publics. Willockx a beau parler: entretemps, nous espérons pour lui qu’il n’y aura pas d’inondations dans sa région, car elles peuvent révéler un autre scandale: la libéralisation du réseau des égouts.