Ixelles : STOP à l’austérité ! Votez Gauches Communes, liste n°13

Reprenons nos communes : Un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements, des écoles, des crèches, des emplois et du pouvoir d’achat !


Participez à notre réunion publique ce mercredi 10 octobre au Café  »A l’apéro – chez Joe », 6 chaussée de Wavre à 1050 Ixelles.

Des logements décents dont les loyers ne dépassent pas plus de 30% du revenu

Avec ses 82.200 habitants, Ixelles est la 5ème commune de Bruxelles en termes de population. Mais ce n’est certainement pas la commune où l’on peut être le mieux loti.

Nous avons rencontré, à nos stands, bon nombre de familles et de personnes âgées prises au dépourvu par l’augmentation du coût de la vie, dont tout particulièrement celui du loyer. Les pensionnés sont nombreux à devoir quitter des appartements qu’ils occupaient depuis des années, du fait que les pensions se rétrécissent comme une peau de chagrin tandis que les loyers, eux, augmentent au même rythme.

Tête de liste : Karim Brikci – Nigassa, 29 ans, brancardier, délégué syndical CGSP secteur hospitalier.

2. Laure Miège, 28 ans, enseignante.

3. Pierre Merveilleux, 46 ans, formateur en informatique.

4. Paule Chauvaux, 82 ans, pensionnée.

5. Tim Joosen, 29 ans. Fonctionnaire, délégué CGSP à l’université de Gand.

En effet, alors qu’Ixelles se situait il y a peu parmi les communes intermédiaires concernant le loyer, elle est aujourd’hui parmi les 5 plus chères de la région bruxelloise, avec une augmentation entre 2008 et 2010 ans de près de 100€ par appartement.

Pourtant sa population n’est pas à compter parmi les plus fortunées pour autant. Si notre revendication, selon laquelle le loyer ne devrait pas dépasser 30% du revenu, était appliquée, près d’un tiers des habitants ne devrait payer plus de 275€ par mois, alors que la moyenne actuelle tourne au-delà des 600€ pour un petit appartement. En ce sens il est scandaleux de constater que la commune ne possède que 3% de logements sociaux. De plus l’objectif fixé à 15% de logements sociaux pour 2020 est loin de pouvoir s’appliquer avec la politique actuelle. Il faudrait 4287 logements supplémentaires pour y arriver or seulement 700 seront construits d’ici là, selon les prévisions les plus optimistes.

Cela est d’autant plus inacceptable quand on sait qu’il subsiste entre 15 000 et 30 000 logements vides à Bruxelles et des milliers de m² de bureaux vides !

Nous revendiquons des loyers ne dépassant pas 30% du revenu, ainsi que la construction de 5000 logements sociaux.

Emploi communal : Pour des emplois décents et bien rémunérés !

Actuellement à Bruxelles, plus de la moitié des agents contractuels ont des contrats précaires, flexibles et à durée déterminée.

A Ixelles, la précarité est grande. On compte 5515 demandeurs d’emplois, parmi lesquels une majorité de jeunes entre 20 et 30 ans. En parallèle, près d’un ixellois sur trois touche un revenu annuel inférieur à 10 000€. De plus, malgré ce constat catastrophique, pour accéder à un emploi à Bruxelles, il faut être bilingue. C’est pourquoi nous revendiquons des formations rémunérées pour les adultes, mais surtout un enseignement fondamental de qualité incluant un bon apprentissage des langues.

Plutôt que de laisser de nombreux services s’effilocher, il faudrait au contraire créer de nouveaux postes en renforçant le nombre d’emplois au service de la population.

Pour cela nous revendiquons le temps plein à 32h sans perte de salaire avec embauches compensatoires. Partageons les emplois et non la misère !

Enseignement : la prise en charge de nos enfants doit être gratuite et de qualité pour tous !

Les pénuries d’écoles et de professeurs sont criantes et récurrentes dans la région bruxelloise. Pour la rentrée 2012 – 2013, des centaines d’enfants n’avaient pas de place dans les écoles de leur choix. Il faudrait pour 2015 créer 79 nouvelles écoles pour faire face aux nombres croissants d’élèves bruxellois.

Cela est sans compter la vétusté de nombreuses infrastructures scolaires ainsi que les mauvaises conditions d’apprentissage. En effet, un nombre de plus en plus important d’enfants ont recours à des professeurs privés en dehors de l’école pour compléter leur formation. C’est pourtant l’école qui devrait garantir à elle seule un bon niveau pour tous les élèves.

Nous avons pu rencontrer des professeurs exerçant dans des écoles ixelloises. Ceux-ci nous ont rapporté qu’il leur arrivait de donner cours dans des réfectoires et que trop souvent les classes étaient surchargées, et qu’ils se trouvaient donc dans l’impossibilité d’enseigner correctement.

La prise en charge de nos enfants se fait dans des conditions déplorables et ce problème commence dès la plus petite enfance puisque les listes d’attentes dans les crèches ne décroissent pas. Seulement un enfant sur 5 peut avoir une place en crèche publique, tandis que les crèches privées ont des prix pouvant atteindre les 700 € par mois.

Nous revendiquons un plan massif de créations de crèches publiques. Concernant l’enseignement tant primaire, secondaire que supérieur nous revendiquons un refinancement public fondamental à hauteur de 7% du PIB minimum.

Comment financer tout ça ? Stop avec les projets de prestige !

Un projet de rénovation de l’administration communale à hauteur de 25 millions est soumis par les pouvoirs locaux. En réalité il s’agit d’un plan de construction d’un bâtiment prestigieux à l’instar de ce que l’on peut voir construit pour les technocrates européens. Est-il bien nécessaire de consacrer 25 millions à la construction pharaonique d’une administration communale toute entière consacrée à une image de prestige ?

Nous pensons que ce budget doit être consacré en priorité aux besoins de la population. Avec un tel montant au-delà de l’agrandissement de l’administration communale, un grand nombre d’emplois et de logements sociaux pourrait être créé.

A côté de cela, de nombreuses communes, Ixelles y compris, ont fait le choix d’investir des sommes considérables pour sauver les banques (sous forme de holding entre autre). Cet argent est en réalité puisé dans les poches des habitants de la commune, tandis que leurs besoins sont loin d’être réglés. En effet, les partis traditionnels imposent l’austérité et des mesures drastiques, entraînant une paupérisation croissante de la population.

Plutôt que de taxer les grandes fortunes, ce sont les travailleurs et leurs familles qui payent. C’est sans doute pour cette raison que Bernard Arnault, la plus grosse fortune française et 5 ème plus grosse au monde, s’installe à Bruxelles pour profiter du régime de taxation favorable aux plus riches.

Et après les élections ?

Nous ne cherchons pas à nous présenter pour « faire des voix et c’est tout ». Pour nous, présenter une liste électorale, c’est avant tout proposer de s’unir et de s’organiser autour d’un même combat. Car il ne suffit pas d’être élu pour changer les choses. Il faut organiser la résistance face à tous les plans d’austérité que le gouvernement prépare justement après les élections.

Les partis traditionnels sont responsables de la situation dramatique que nous avons décrite. Ils n’ont que des restrictions budgétaires à proposer. Il va donc falloir s’organiser tous ensemble et lutter pour les en empêcher. En votant pour nous, vous votez pour un représentant des travailleurs et de leur famille qui mobilisera sa commune et lancera un appel à toutes les autres pour entrer dans un mouvement de résistance face à l’austérité qui se prépare.


Nous ne paierons pas pour leur crise !

DES ÉLUS DE GAUCHES COMMUNES ?

Contrairement aux politiciens,les candidats de ‘Gauche Communes’ s’engagent :

  • A développer activement la résistance contre ces po-litiques injustes et à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité.
  • A vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste sera entièrement consacré à construire et à sou-tenir la résistance aux attaques antisociales.
  • A présenter les prises de décisions collectives et dé-mocratiques des militants et sympathisants.
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