Dans le contexte des deux grèves générales en Belgique et de la fracture de plus en plus grande entre la base syndicale d’un côté et la direction des syndicats avec les partis traditionnels de l’autre, le MAS a organisé 11 meetings à travers la Belgique sur les développements politiques en Allemagne et le WASG.
Simon Van Haeren
Ce nouveau parti anti-néolibéral a gagné, sur une très courte période, près de 10.000 membres et obtenu, en collaboration avec le Linkspartei (ancient PDS), 8,7% des voix. Lors de ce meeting, un orateur du SAV (section sœur du MAS en Allemagne) était présent. Il est entre autre conseiller communal pour la ville d’Aix-la-Chapelle et membre actif dans le WASG.
L’introduction et la discussion ne se sont pas concentrées uniquement sur les points positifs de l’alliance entre l’ex-PDS et le WASG, comme la forte participation des membres (plus de 70% sont actifs) ; mais aussi les points négatifs, comme le rôle de la direction du PDS, qui a perdu une partie de la confiance des travailleurs par sa participation à des mesures d’austérité dans des conseils et gouvernements locaux. La question de la manière de construire et de renforcer un Nouveau Parti des Travailleurs, ici en Belgique, a pris une place importante dans le débat.
A Bruxelles et ailleurs, il y eut beaucoup d’enthousiasme de la part des dizaines de participants. A la sortie des meetings, la motivation était grande pour diffuser notre pétition pour ce nouveau parti. Plusieurs militants syndicaux nous ont déjà contacté pour travailler avec cette pétition sur leur lieu de travail. Deux travailleurs de Bruxelles nous ont rejoins juste après la réunion. Il est clair que la nécessité d’une alternative aux PS et SP.a va être de plus en plus présente à l’avenir.