Un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements, des écoles, des crèches, des emplois et du pouvoir d’achat !
Tract Gauches Communes (Bruxelles). PDF
Personne ne le conteste : on manque de tout ! Logements abordables et de qualité, crèches, places dans les écoles,… Aucun secteur n’est épargné par les pénuries alors que les taxes augmentent. Les autorités communales nous font payer le coût de la crise et de la faillite de Dexia et du holding communal. On peut en être certain, ce sera bien pire une fois les élections passées.
Résister, à tous les niveaux !
A peine installé, le gouvernement Di Rupo (PS) n’a pas tardé à nous présenter une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de plus de 14 milliards d’euros pour 2012 (11,9 milliard € initialement, suivi d’un ‘‘ajustement’’ de 2,3 milliards d’euros au printemps), le tout assorti d’une attaque contre nos pensions et les allocations de chômage. Tous les niveaux de pouvoir sont utilisés afin de nous faire payer la crise : dégradation des conditions de travail pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution des moyens pour les logements sociaux via les régions, pénuries dans les crèches et les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,…
Nous avons expérimenté tant d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient ainsi de se renvoyer les torts et les responsabilités des manques de moyens. Ce sont pourtant ces mêmes politiciens qui sont présents, des communes jusqu’au fédéral. Ne nous laissons pas avoir par ce jeu de dupes !
Une Alternative à l’austérité !
L’austérité, ça ne fonctionne pas. Les Grecs, les Irlandais et les Portugais se portent-ils mieux en ayant suivi les diktats des marchés et de l’Union Européenne que les Islandais, qui ont rejeté le plan de sauvetage des banques par référendum ? Non. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements sociaux, des écoles gratuites, des crèches publiques, des emplois communaux décents et du pouvoir d’achat, notamment avec la diminution des tarifs de l’énergie !
Impayable ? Pas en revenant sur les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette. Pas en présentant la facture de la crise aux riches, les vrais responsables. Pas en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et capable de garantir que nos épargnes soient en lieux sûrs. Pas en prenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.
Pour un Front de Gauche en Belgique !
Avec les listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, nous voulons commencer à organiser la colère en montrant ce que peut être une politique communale combative ! Gauches Communes, c’est une voix de résistance et de lutte pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires et les retraités, une voix pour défendre les 99% de la population.
En France avec le Front de Gauche et en Grèce avec Syriza, on a pu voir le soutien que pouvait obtenir une formation avec une telle politique.
Contrairement aux politiciens, les candidats de ‘Gauche Communes’ s’engagent :
- A développer la résistance active contre ces politiques injustes et à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité.
- A vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas combiner plusieurs mandats rémunérés. Le reste serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales.
- A présenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.