Face à l’envolée des prix, il n’y a pas 36 solutions : il faut entrer en action pour défendre notre pouvoir d’achat ! Comme cela a été précisé de la tribune place Saint Paul à Liège ce matin : « Quant on nous a interdit de sortir après 22h ou quand on a fermé la culture, le gouvernement a pris sa décision en 40 minutes. Mais ici, il n’y a aucune volonté politique. »
Un plan d’action a été annoncé pour l’égalité salariale entre hommes et femmes, pour un salaire minimum de 14 euros de l’heure (l’inflation exige de passer au moins à 15 euros dorénavant), pour la fin de la loi de 1996 sur les salaires (cette « loi-prison ») et un blocage des prix de l’énergie par les pouvoirs publics.
Ce plan d’action vise à « augmenter en force et en puissance » avec des actions en régionales couvertes par 24h de grève (il est prévu à Liège de se concentrer sur les activités pétrolières et une visites aux sièges de partis politiques), un Congrès statutaire de la FGTB le 27 avril « qui sera également un congrès de mobilisation » et une action à la mi-mai à Liège, tout ça pour assister la mobilisation vers une manifestation du Front commun syndical contre la loi de 1996 sur les salaires durant le mois de juin.
Ce plan d’action est une très bonne initiative, elle ne saurait être que renforcée par l’organisation régulière d’assemblées générales en entreprises afin de discuter démocratiquement de la manière de rendre les actions les plus réussies possibles et de débattre du cahier de revendications qui s’impose pour le mouvement. A ce titre, il nous semble essentiel de défendre la nationalisation de la totalité du secteur de l’énergie afin de pouvoir disposer des moyens non seulement de contrôler effectivement les prix, mais aussi d’assurer une transition verte rapide de l’énergie. On ne contrôle pas ce qu’on ne possède pas !