L’impérialisme capitaliste d’État chinois


Dans cette première partie, Per-Åke Westerlund examine la croissance de l’impérialisme chinois et ce que cela signifie pour la construction de la solidarité internationale des travailleurs contre le capitalisme international. La seconde partie sera publiée demain.

Par Per-Åke Westerlund, Exécutif international de l’ISA

Ces dernières décennies, la Chine, devenue l’atelier du monde, a été le principal moteur de la mondialisation capitaliste. Les entreprises multinationales, en particulier celles des États-Unis, ont réalisé des superprofits sans se soucier de la dictature et des conditions de travail en Chine. Il s’agissait d’un processus gagnant-gagnant pour les classes dirigeantes des deux États – la croissance économique et la faible inflation ont contribué à masquer et à atténuer l’accumulation des contradictions.

Ce processus ne pouvait pas durer éternellement et a commencé à s’inverser. A l’instar de l’impérialisme allemand contre l’Empire britannique jusqu’à la Première Guerre mondiale, l’impérialisme américain est aujourd’hui concurrencé par Pékin dans tous les domaines – économie, technologie, finances, armée et relations internationales. L’impérialisme « engendre des contradictions, des frictions, des conflits particulièrement aigus et violents », expliquait Lénine, et à son époque, cela a débouché sur une guerre ouverte. Aujourd’hui, nous avons une guerre froide.

Une confrontation impérialiste à long terme

Le bilan de l’impérialisme américain est clair comme de l’eau de roche. Washington n’a jamais hésité à recourir à la guerre et à la force pour maintenir son pouvoir. C’est la plus grande puissance militaire que le monde ait jamais vue. Son concurrent, l’impérialisme chinois, est une dictature brutale contre les travailleurs et toute opposition. Ces deux forces sont maintenant positionnées pour une confrontation impérialiste mondiale à long terme. La guerre froide variera en intensité, comportera de nouveaux rebondissements et alliances, mais ne disparaîtra pas. En parallèle, la course aux armements s’intensifie, et les dépenses militaires et exportations d’armes atteignent des records.

Les socialistes et la classe ouvrière doivent avoir une position socialiste indépendante et révolutionnaire et organiser la lutte contre toutes les forces impérialistes. Aucune puissance impérialiste, et encore moins les forces militaires, ne pourront jamais « libérer » les opprimés. Les politiciens capitalistes américains qui, aujourd’hui, condamnent soudainement la dictature en Chine, ont fermé les yeux sur celle-ci pendant des décennies – et font encore de même avec des régimes dictatoriaux comme celui de l’Arabie Saoudite. De même, la lutte contre l’impérialisme américain ne peut en aucun cas justifier le soutien au régime de Pékin. Cependant, certains groupes de « gauche » ont soutenu les bombardements américains en Libye en 2011 et d’autres qualifient la critique de la dictature chinoise de soutien à l’impérialisme américain.

Il n’y a aucun doute sur qui profite du régime en Chine aujourd’hui. C’est une société extrêmement inégalitaire qui compte 878 milliardaires en dollars, soit une augmentation de 257 en 2020 et bien plus que les 649 milliardaires américains. Dans la même veine, l’éducation, les soins de santé et le logement sont largement privatisés et les travailleurs n’ont aucun droit sur les lieux de travail. L’accaparement des terres par les autorités et les scandales environnementaux sont fréquents.

Les vrais socialistes se définissent par leur soutien aux luttes des travailleurs partout dans le monde. En Chine, les travailleurs qui luttent pour leurs droits subissent une répression sévère de la part du régime, y compris des enlèvements, la torture et la prison. La machine étatique d’oppression est énorme – des millions de personnes sont employées dans la police, l’armée, les agences de renseignement et l’énorme appareil de surveillance. Ce système fonctionne en coopération avec des entreprises chinoises privées et publiques – mais aussi avec les entreprises américaines et occidentales présentes dans le pays. Les capitalistes et les gouvernements internationaux craignent les mouvements révolutionnaires, quel que soit le pays – s’ils apportent parfois un soutien hypocrite, c’est pour faire dérailler ces luttes et les étouffer de leur étreinte.

Alternative Socialiste Internationale défend la solidarité et le soutien à la lutte des travailleurs en Chine, à Hong Kong et dans le monde. Toute lutte pour les conditions de travail, les emplois, les salaires, l’environnement, l’éducation et d’autres questions importantes devient immédiatement une lutte contre la dictature du PCC (Parti Communiste Chinois) à Pékin. La répression brutale de l’État finit par être utilisée contre toute plaintes et manifestations locales. Par conséquent, les revendications démocratiques – le droit de manifester, d’organiser des syndicats, la liberté d’Internet et des médias – sont au cœur de toute lutte en Chine et à Hong Kong, et sont intimement liées à la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de l’environnement. Les revendications démocratiques deviennent révolutionnaires car elles constituent une menace pour le régime et ne peuvent être obtenues que par une lutte de masse révolutionnaire de la classe ouvrière.

Les socialistes doivent être préparés à la confrontation entre l’impérialisme américain et l’impérialisme chinois. Le véritable internationalisme de la classe ouvrière signifie solidarité et lutte contre le système capitaliste et impérialiste mondial, pour que les travailleurs et les opprimés prennent le pouvoir.

Qu’est-ce que l’impérialisme ?

Le classique de l’analyse marxiste est « l’Impérialisme, stade suprême du capitalisme » de Lénine, écrit en 1916. Pour comprendre et expliquer cette nouvelle phase, il analyse le capitalisme mondial plutôt qu’un ou deux pays, et les processus sur une plus longue période. C’est ce que les marxistes appellent aujourd’hui des perspectives. L’impérialisme se développe avec la concentration du capital. Les entreprises géantes en croissance deviennent des monopoles, « une loi générale et fondamentale du stade actuel de développement du capitalisme ». Cela signifie qu’en s’associant avec les banques et en étant contrôlé par elles, le capital financier prend le pouvoir. C’est un capitalisme en décomposition et parasitaire : « l’essentiel des profits va aux « génies » de la manipulation financière ». Il n’y a plus de « frontière » entre le capital spéculatif et le capital productif.

Toutes les caractéristiques de l’impérialisme décrites par Lénine existent depuis des décennies en Chine. L’économie produit pour un marché de masse, en Chine et dans le monde, mais l’appropriation des bénéfices est privée, pour les capitalistes étrangers et chinois. Quelques monopoles dominent dans toutes les sphères de l’économie – finance, énergie, internet, etc – et, en Chine, avec des caractéristiques de capitalisme d’État. Lénine, dans L’impérialisme, a montré les « liens personnels » des grandes entreprises avec les banques et le gouvernement, en Allemagne et ailleurs. C’était également le cas pour la confiscation de terres et la spéculation foncière, une question qui a suscité de nombreuses contestations en Chine.

En Chine, les entreprises privées et les puissants capitalistes travaillent main dans la main avec la dictature d’État du PCC. Les plus grands milliardaires sont membres du PCC et les ministres, généraux et dirigeants du parti sont plus riches que n’importe quel autre gouvernement dans le monde. Le concept de « ploutocratie et bureaucratie » de Lénine – les super riches et l’État – a atteint sa perfection en Chine sous la forme du capitalisme d’État. Cependant, comme dans toutes les sociétés capitalistes, cela ne crée en aucun cas la stabilité, mais empile les contradictions et prépare de nouvelles crises.

Pas de super-impérialisme

Lénine s’est fermement opposé à la théorie de Karl Kautsky, selon laquelle l’impérialisme fusionnerait en une seule union, « l’ultra-impérialisme ». Selon cette théorie, les guerres et les conflits cesseraient, tandis que l’exploitation financière se poursuivrait. C’était un argument contraire au marxisme, qui définit la bourgeoisie comme des classes capitalistes nationales, incapables de surmonter leurs intérêts nationaux. En outre, la théorie du super-impérialisme entretenait l’illusion d’un développement pacifique de l’impérialisme. C’était la théorie de Lassalle qui considérait la bourgeoisie comme « une masse grise », au lieu de comprendre ses conflits internes et ses scissions, sur une scène mondiale.

Selon Lénine, « une caractéristique essentielle de l’impérialisme est la rivalité entre plusieurs grandes puissances dans la lutte pour l’hégémonie, c’est-à-dire pour la conquête de territoires, non pas tant directement pour elles-mêmes que pour affaiblir l’adversaire et saper son hégémonie ». L’impérialisme moderne signifie « la compétition entre plusieurs impérialismes ». Après la Seconde Guerre mondiale, l’impérialisme américain était le leader du bloc capitaliste, dans une guerre froide contre l’Union soviétique principalement, mais aussi contre la Chine. Ces deux derniers pays étaient des économies planifiées bureaucratiques non capitalistes dirigées de manière dictatoriale par des partis « communistes » qui n’étaient pas de véritables partis, mais l’appareil d’État. Lorsque le stalinisme s’est effondré en Union soviétique et que le capitalisme a été rétabli en Chine, l’impérialisme américain semblait rester la seule superpuissance.

Toutefois, le rapport de forces entre les puissances évolue au fil du temps, principalement en fonction de la puissance économique. La croissance de l’économie chinoise par rapport à celle des États-Unis et le développement de l’Asie comme principale arène de croissance économique ont entraîné un changement progressif et une concurrence. Dans un certain sens, c’est devenu comme la concurrence du capitalisme allemand contre les Britanniques à partir des années 1870. Dans des domaines de production clés tels que l’acier, l’Allemagne est passée de la moitié du niveau de production britannique à une production deux fois plus importante. Sur la base de l’expérience de la Première Guerre mondiale, Lénine a demandé : « sous le capitalisme, quelle autre résolution des contradictions peut être trouvée que celle de la force ? » Aujourd’hui, bien que les États-Unis et la Chine soient tous deux capitalistes, il y a une guerre froide. Ce qui empêche une guerre chaude, c’est l’existence d’armes nucléaires qui pourraient détruire le monde entier. Une raison toute aussi importante est qu’une grande majorité de la population s’oppose à la guerre.

Des incidents militaires et des guerres par procuration, comme en Syrie, sont possibles, mais une guerre totale entre les États-Unis et la Chine n’est pas sur la table pour le moment. La guerre froide se poursuivra et, contrairement à de nombreuses prédictions, les classes dirigeantes des deux camps risquent de perdre du terrain en conséquence. Le soutien initial au nationalisme sera contrecarré par le coût du conflit et les graves crises politiques, économiques, environnementales et sociales internes dans les deux pays et blocs.

Diviser le monde

Dans la définition de l’impérialisme de Lénine, le développement des monopoles et le rôle du capital financier sont liés à la mondialisation : l’exportation de capitaux, le développement des entreprises multinationales et transnationales, et « la division territoriale du monde entier entre les plus grandes puissances capitalistes ». En quelques décennies, à la fin des années 1800, les principales puissances impérialistes se sont partagé le monde. Lénine les appelle « deux ou trois puissants pillards mondiaux armés jusqu’aux dents ». [Ce partage du monde] était le résultat d’un « énorme « surplus de capital »… dans les pays avancés ». Les capitalistes y ont été forcés par la concentration du capital et du monopole. Celle-ci a conduit à une course aux ressources et aux marchés, aux profits et au pouvoir, dans les pays moins développés où « le prix de la terre est relativement bas, les salaires sont bas, les matières premières sont bon marché ». Il s’agissait également d’une « lutte pour les sphères d’influence ».

Dans les années 1800, l’Empire britannique était le premier producteur pour le marché mondial. Sa supériorité technologique dans la production de textiles, de machines, etc., a ruiné la production locale à petite échelle dans d’autres pays, par exemple en Amérique latine. Bien que Lénine ait décrit le processus comme un partage définitif du globe, il a également souligné que « des repartages sont possibles et inévitables ». Cela s’est bien sûr avéré à maintes reprises depuis lors, notamment lors des deux guerres mondiales impérialistes. Les années 1900 ont également vu l’impérialisme américain devenir la puissance impérialiste dominante, reléguant les autres puissances impérialistes au second plan.

Pendant une période relativement longue, l’impérialisme américain a accepté la croissance économique de la Chine, car Pékin semblait accepter de rester une sorte de sous-traitant. Cependant, depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, alors que l’économie chinoise est en passe de devenir la plus importante au monde, plusieurs processus ont modifié l’équilibre entre les deux puissances. Le modèle capitaliste d’État chinois semblait moins endommagé par la crise mondiale de 2008-09 et le régime a pris des mesures audacieuses. En 2015, le programme « Fabriqué en Chine 2025 » a été publié : il vise à ce que la Chine devienne le leader dans les domaines de la technologie et à devenir moins dépendant de l’Occident et des États-Unis.

L’initiative Nouvelle Route de la Soie (Belt and Road Initiative, BRI) est un réseau géant d’accords entre la Chine et les gouvernements de plus de 100 pays sur tous les continents. Son lancement montre que la Chine suit la loi générale du capital qui dépasse les frontières nationales. Les routes, les chemins de fer, les ports, les aéroports, les pipelines, etc. de la BRI relieront les États participants à l’économie chinoise par le biais du commerce, de prêts et de dettes. La BRI donne à la Chine un accès aux infrastructures, aux sources d’énergie et aux terres. Elle augmentera l’utilisation de la technologie chinoise dans les pays participants. Les investissements directs étrangers annuels de la Chine ont quadruplé entre 2009 et 2016, atteignant près de 200 milliards de dollars. Au total, les sorties d’Investissement Direct à l’Etranger de la Chine entre 2005 et 2020 s’élèvent à près de 2100 milliards de dollars. Un tiers de cette somme a été investi dans les ressources énergétiques.

Les chemins de fer

Dans L’impérialisme, Lénine écrit : « La construction des chemins de fer semble être une entreprise simple, naturelle, démocratique, culturelle, civilisatrice : elle apparaît ainsi aux yeux des professeurs bourgeois qui sont payés pour masquer la hideur de l’esclavage capitaliste, ainsi qu’aux yeux des philistins petits-bourgeois. En réalité, les liens capitalistes, qui rattachent par mille réseaux ces entreprises à la propriété privée des moyens de production en général, ont fait de cette construction un instrument d’oppression pour un milliard d’hommes (les colonies plus les semi-colonies), c’est-à-dire pour plus de la moitié de la population du globe dans les pays dépendants et pour les esclaves salariés du capital dans les pays « civilisés ». 200 000 kilomètres de nouvelles voies ferrées dans les colonies et les autres pays d’Asie et d’Amérique représentent plus de 40 milliards de marks de capitaux nouvellement investis à des conditions particulièrement avantageuses avec des garanties spéciales de revenus, des commandes lucratives aux aciéries, etc., etc. »

Au cours des dix dernières années, 34 pays ont signé des contrats avec des sociétés chinoises pour la construction de nouveaux chemins de fer. Il s’agit notamment des lignes Chine-Laos, Addis-Abeba-Djibouti, Mombasa-Nairobi, Lagos-Ibadan, et de nombreux autres chemins de fer spectaculaires. Ils sont construits par les principales entreprises chinoises de construction ferroviaire, financés par des prêts de la Chine et faisant également appel à un grand nombre d’ouvriers et de techniciens chinois. Au total, des projets ferroviaires d’une valeur de 61,6 milliards de dollars ont été signés entre des gouvernements et des entreprises chinoises entre 2013 et 2019. Les projets d’infrastructure ne sont pas des œuvres de bienfaisance, mais sont construits pour transporter plus efficacement les importations et les exportations, donnant accès au pétrole, aux minéraux et aux autres ressources naturelles, et établissant un lien politique entre le régime du PCC en Chine et les gouvernements du monde entier.

Les dettes

Déjà en 1916, Lénine soulignait également que le capital financier avait une forte emprise sur les pays dans le besoin. « De nombreux pays étrangers, de l’Espagne aux États des Balkans, de la Russie à l’Argentine, au Brésil et à la Chine, se présentent ouvertement ou secrètement sur le grand marché monétaire avec des demandes de prêts parfois très persistantes. » En outre, il a montré comment les prêts étaient liés à des demandes d’exportation : « La chose la plus habituelle est de stipuler qu’une partie du prêt accordé doit être consacrée à des achats dans le pays créancier, notamment à des commandes de matériel de guerre, ou de navires, etc. »

Dans les années 2000, la Chine est devenue le principal créancier et exportateur de capitaux. Une étude des économistes Sebastian Horn, Carmen M. Reinhart et Christoph Trebesch (Harvard Business Review, février 2020) a révélé que « l’État chinois et ses filiales ont prêté environ 1 500 milliards de dollars en prêts directs et en crédits commerciaux à plus de 150 pays dans le monde. Cela a fait de la Chine le plus grand créancier officiel du monde – dépassant les prêteurs traditionnels et officiels tels que la Banque mondiale, le FMI ou tous les gouvernements créanciers de l’OCDE réunis. »

La plupart des prêts sont liés à des investissements dans les infrastructures et les ressources naturelles par l’État chinois et les entreprises chinoises. Il en résulte une dépendance extrême des pays débiteurs vis-à-vis de la Chine. La plupart des prêts sont basés sur des conditions commerciales ; moins de cinq pour cent seulement sont sans intérêt.

« Pour les 50 principaux pays en développement bénéficiaires, nous estimons que le stock moyen de la dette due à la Chine est passé de moins de 1 % du PIB des pays débiteurs en 2005 à plus de 15 % en 2017. Une douzaine de ces pays ont une dette d’au moins 20 % de leur PIB nominal envers la Chine (Djibouti, Tonga, Maldives, République du Congo, Kirghizistan, Cambodge, Niger, Laos, Zambie, Samoa, Vanuatu et Mongolie). » (Horn, Reinhart et Trebesch).

L’enquête sur les prêts accordés par la Chine, jusqu’en 2017, souligne son rôle majeur dans le capital financier mondial. « Si l’on ajoute les dettes de portefeuille (dont les 1 000 milliards de dollars de dette du Trésor américain achetés par la banque centrale chinoise) et les crédits commerciaux (pour acheter des biens et des services), les créances globales du gouvernement chinois sur le reste du monde dépassent 5 000 milliards de dollars au total. En d’autres termes, les pays du monde entier devaient plus de 6 % du PIB mondial en dettes à la Chine en 2017. » (Horn, Reinhart et Trebesch).

En novembre 2020, la Zambie est devenue le premier pays au cours de la pandémie à faire défaut sur le paiement de sa dette. Sur sa dette de 11,2 milliards de dollars, 3 milliards sont dus à la Chine, mais en réalité ce qui est dû à la Chine est bien plus. Le régime chinois s’est particulièrement intéressé à ce pays qui est le deuxième producteur de cuivre d’Afrique. Pendant la pandémie, Pékin a également promis des prêts pour couvrir l’achat de vaccins chinois, par exemple 500 millions de dollars au Sri Lanka.

Le but des prêts et des connexions chinoises avec les gouvernements et présidents n’est pas d’améliorer la vie des masses pauvres de ces pays. Au contraire, le paiement des dettes prend une part croissante dans les dépenses publiques, les conditions de travail se dégradent et l’exploitation et la pauvreté augmentent, comme c’est le cas actuellement en Zambie. De nombreux régimes de l’initiative « Nouvelle Route de la Soie » sont autoritaires et s’attaquent constamment aux droits démocratiques. Le régime et le système chinois font partie intégrante du système capitaliste mondial.

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