Pour un nouveau parti des travailleurs

Pour une FGTB indépendante du PS/SP.a Pour une CSC indépendante du CDH/CD&V

La grève du 7 octobre de la FGTB visait clairement les partis sociaux-démocrates et la ministre Freya Van den Bossche, à la base de l’attaque sur les prépensions. Mais la CSC va vite comprendre que les programmes socio-économiques du CD&V et du CDH approuvent les attaques actuelles et considèrent même quelles ne vont pas assez loin. En fait, à quelques nuances près, tous les partis présents au Parlement ont le même agenda néolibéral.

Geert Cool

Les dirigeants syndicaux doi-vent considérer le fait qu’aucun parti traditionnel ne défend leurs revendications. Un sondage démontre que 75% des Flamands sont contre la position du gouver-nement dans le débat sur les fins de carrière, alors que l’opposition officielle rejoins Verhofstadt sur ce point. Aucun parti traditionnel ne prend en compte les 75% qui s’opposent aux points de vue de Verhofstadt & Cie.

Les actions contre les proposi-tions du gouvernement ont besoin dès maintenant d’un prolon-gement politique. Il est possible de foutre le gouvernement dehors grâce à des grèves, mais alors se pose la question de savoir quelle alternative mettre en avant!

Les appareils syndicaux sont aujourd’hui pieds et poings liés aux sociaux-démocrates (FGTB) et aux sociaux-chrétiens (CSC), qui sont de loyaux exécuteurs du programme du patronat. Les mili-tants syndicaux ont besoin d’un parti complètement indépendant du patronat qui défend leurs intérêts.

Sur toute une série de piquets de grève, les liens entre la FGTB et le PS étaient clairement remis en cause. A un meeting de la FGTB dans le Sud de la Flandre orien-tale, le secrétaire régional a même déclaré que les liens entre le syndi-cat et le parti devaient être redis-cutés.

En Allemagne, des responsa-bles syndicaux ont pris l’initiative de créer le WASG (Alternative électorale pour l’Emploi et la Jus-tice sociale) qui a réalisé un très bon score aux récentes élections sur les listes du Linkspartei (Parti de Gauche) dont le succès (8,7%) démontre qu’un program-me d’opposition au néolibéralis-me jouit d’un large soutien.

Nous pensons que ce potentiel existe aussi en Belgique. Le MAS appelle à la création d’une telle alternative. Mais en même temps, le MAS lutte pour un programme de transformation socialiste de la société, pour une production orientée vers les besoins de tous et non pour les bénéfices de quelques-uns.

Fin octobre – début novembre, nous organisons des meetings dans différentes villes sur le po-tentiel qui existe pour la création d’un nouveau parti des tra-vailleurs, avec la participation entre autres d’un conseiller communal de notre organisation-sœur en Allemagne. Vous trouverez toutes les informations à ce sujet sur notre site internet.

Rejoignez le MAS

Le MAS a participé à la grève du 7 octobre et distribua un tract de mobilisation la semaine précédant les actions ainsi qu’un autre le jour même. Les réactions à propos de notre matériel étaient chaque fois très positives. Le 7 octobre, 120 de nos militants ont soutenus les piquets et nous avons vendus 200 exemplaires de notre mensuel. Les nombreuses discussions qui ont eu lieu sur la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs montrent que cette question vit clairement parmi les travailleurs. En attendant le développement d’un nouveau parti, ne restez pas les bras croisés à regarder. Rejoignez le Mouvement pour une Alternative Socialiste!

Partager :
Imprimer :
Première page de Lutte Socialiste