Grève générale réussie le 7 octobre

Les militants du MAS ont participés aux actions dans une vingtaine de villes. Nous publions ici quelques petits rapports à ce sujet, plus détaillés sur notre site: www.socialisme.be

Alost: un piquet combatif ferme le Zoning industriel 3 de Erembodegem

La grève fut menée en front commun syndical, entre autre à VPK. Peu d’attention fut portée à la base sur la division des sommets syndicaux. Une délégation syndicale montra beaucoup d’intérêt pour participer à la manifestation du 26 novembre à Gand contre le congrès économique du Vlaams Belang.

(Bart Van der Biest)

Anvers: la chimie ferme la zone portuaire

En raison de règles de sécurité, le port ne fut pas entièrement paralysé. De très bons piquets se trouvaient cependant aux voies d’accès. La voie de l’Escaut fut barrée et la circulation filtrée. Quiconque passait exprimait son soutien à la grève. Quelques hommes politiques durent même admettre que la grève était nécessaire pour éviter qu’on nous oblige à travailler jusqu’à 70 ans.

(Geert Cool)

Bruxelles: complètement à l’arrêt

Aucuns trains ne roula, et quasi aucun trams ou bus. Le traffic aérien fut sérieusement perturbé. Un postier en grève bloqua l’entrée du centre de tri postal de Bruxelles X. De nombreuses autres entreprises furent fermées, où connurent un haut taux de grévistes, de même que la plupart des grands magasins. La grève fut également suivie dans les secteurs des banques, des assurances, mais aussi dans les administrations et l’enseignement. Il y eut dans beaucoup d’hôpitaux des séances d’information. A l’ULB, nous avons organisé un blocage.

(Karim Brikci)

Charleroi: la grève générale fut bien suivie

Les grévistes parlaient d’une grève couronnée de succès. Dans le zoning industriel de Fleurus, nous avons discuté avec les travailleurs de Splintex, dont l’entreprise était entièrement fermée. Une représentation de délégués et militants CSC était présente dans bon nombre d’entreprises. « Les pensions, cela concerne tous le monde » expliquaient les militants.

(Vincent Devaux)

Gand: vers un automne chaud

Nous avons discuté au piquet de la Poste avec Marc Lasseel de la CGSP-Poste, qui déclara notamment: « pour un facteur, 35 ans de carrière c’est long. C’est un travail physiquement épuisant, beaucoup se lèvent tous les jours à 4h00. On demande à ces gens de travailler encore plus longtemps, c’est inhumain. La pression au travail augmente de plus en plus. Certains facteurs font plus de 1.000 adresses tous les jours. Vous ne pouvez plus le faire quand vous avez 60 ans. (…) Selon moi nous allons vers un automne chaud. La pression de la base de la CSC sur sa direction va augmenter. Ils ont tout de même reçu un mandat de leur membres pour défendre les intérêts des travailleurs ! ».

(Bart Vandersteene)

Heist-op-den-Berg: Arrêtons les cadeaux au patronat

Nous avons discuté avec Rudy Van Looy, un délégué ABVV chez Schering-Plough. « La baisse des charges  va-t-elle créer plus d’emplois ? Selon moi, ce sont des cadeaux aux patrons qui ne vont rien changer pour nous. Mon opinion est que celui qui veut travailler plus longtemps le fasse, mais que celui qui veut arrêter à 58 ans ait la possibilité de le faire.

(Christophe de Brabanter)

Louvain: des astreintes et des huissiers contre la grève

Sur un piquet de grève à Haasrode, notamment, il y avait peu de compréhension pour les petits jeux entre directions des différents syndicats. La présence de militants verts fut bien perçue. Mais il y avait aussi beaucoup de jaunes, suivant le huissier envoyé par le patronat. Le huissier voulait mettre une astreinte de 1.000 euros par gréviste.

(Karel Mortier)

Liège: une intervention internationnale

Notre intervention fut renforcée par quelques camarades de notre organisation-sœur allemande (SAV). Nous avons bloqué l’université avec des militants CGSP et Metallo. A Belgacom tout comme au zoning, ou chez Fortis, nous fûmes bien accueilli. Nos camarades allemands ont plusieurs fois raconté dans l’enthousiasme leur expérience au sein du nouveau Parti de Gauche qui a recueilli 8.7 % des voix aux dernières élections.

(Nicolas Croes)

Malines: c’est seulement le début de la lutte!

Nous avons prit part au bloccage du zoning industriel Sud. Au meilleur moment il y eut près de 150 grévistes. Un travailleur exprimait sa colère contre le SP.a : « Quand j’ai été mis à la porte j’ai déchiré ma carte de membre que j’ai envoyé au bureau du parti ». Nous avons été au piquet de l’entreprise BMW de Bornem, mais la direction a fermé elle-même l’entreprise.

(Wouter Gysen)

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