Dirk Verhofstadt (VLD). La « magie » du néolibéralisme n’agirait-elle plus?

La vent tourne. Après le désastre du cyclone Katrina aux USA, même les plus fervents défenseurs du néolibéralisme le plus pur ont ressenti un malaise. Bush n’avait rien fait pour prévenir la catastrophe ou pour aider la population pauvre, en majorité noire, de La Nouvelle-Orléans. Le lendemain du désastre, il jouait encore de la guitare pour ses copains du big business.

Peter Delsing

C’en était assez pour que l’idéologue du VLD Dirk Verhofstadt, frère de Guy, se sente obligé de mettre les points sur les i dans une tribune libre du journal De Morgen. Verhofstadt: "Cette fois, on ne pointe plus le doigt accusateur sur l’impiété ou le manque d’appareils de mesure, mais sur un état défaillant. Cette fois, la politique américaine ou, plus exactement, la philosophie politique qui inspire le Président Bush, est remise en cause".

Ce n’est pas tout: Verhofstadt s’en prend au matraquage idéologique néolibéral qui, après la chute du stalinisme, "s’est paré des attributs de la science". C’est d’autant plus remarquable que les frères Verhofstadt y ont participé depuis le début des années ’80! Tenter de nier cela sous la pression de l’opposition croissante au néolibéralisme, ne sera pas simple. Verhofstadt: "Les libéraux se sont toujours laissés aveugler par les vertus du libre marché". La maladie d’Alzheimer sévirait-elle dans les milieux gouvernementaux?

Cerise sur le gâteau: "Les libéraux refusent de s’en remettre aveuglément à un capitalisme débridé, car ils réalisent que le chacun-pour-soi et l’argent sont souvent de mauvais conseil et peuvent porter préjudice à la société, mais aussi à la liberté de tant de nos semblables". Laissez-nous rire! Qui a dit que les libéraux n’avaient pas d’humour?

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