Ce 29 février, la Confédération Européenne des Syndicats avait appelé à organiser une action devant la Banque Nationale pour dénoncer les responsables de la crise dont nous faisons les frais. Réunis en front commun, les syndicats ont dénoncé les millions d’Européens souffrant de la crise économique et sociale qui a été provoquée par les banques et les spéculateurs.
par Aurore (Mons)
- Un syndicalisme de concertation et de service ou un syndicalisme de combat et démocratique ?
- Bruxelles, photos de Karim
- Charleroi, rapport de Gilles
- Verviers, Namur, Luxembourg
- Gand, photos de Jean-marie
- Action de solidarité avec les luttes étudiantes de Valencia
Partout en Europe, le taux de chômage explose. Les chiffres mis en avant sont choquants : on constate que dans certains pays, un jeune sur deux est sans emploi. UN sur DEUX! 115 millions d’Européens, soit 23,5% de la population, sont menacés par la pauvreté ou l’exclusion sociale.
Les dirigeants européens et le gouvernement belge ont encore renforcé les mesures d’assainissement alors qu’on sait pertinemment que l’austérité ne peut pas et ne réussira pas à nous sortir de la crise. Tous les pays européens sont obligés d’assainir leur finances, ce qui va engendrer des coupes sombres dans les budgets les plus essentiels : soins de santé, enseignement,… Là où justement on a besoin de plus de moyen, il va falloir faire avec moins… et pour une demande croissante. Les demandes d’aides sociales explosent mais les caisses seront vides et une foule de gens laissés dans la misère.
A Mons, l’action, qui a rassemblé près de 300 personnes, était une manifestation qui a démarré de la gare de Mons à 10h15 et s’est déplacée jusqu’au siège de la Banque Nationale, avenue Frère Orban, où les discours ont été virulents à l’égard de nos politiques. La crise sert d’alibi pour démanteler les droits des travailleurs et la sécurité sociale. La réponse des syndicats belges et européens est sans équivoque : Nous ne nous laisserons pas faire !