L’appel d’Anonymous, relayé par les réseaux sociaux a rassemblé plus de 200 personnes (malgré le froid…) sur les marches de la Bourse, ce samedi 11 févirer, pour dénoncer l’infect traité ACTA.
Par Navid (Bruxelles)
Ce traité sensé combattre la contrefaçon et aussi protéger les droits d’auteurs n’est en fait qu’un nouveau moyen pour les 1% d’assurer leurs profits.
En plus de toutes les atteintes à la vie privée, des incursions dans nos données personnelles, de la limitation de notre internet… nous retrouvons quelques éléments qui prouvent bien à qui profite en réalité ce nouveau traité.
Ainsi, parmi les cibles de cette croisade, il y a bien évidemment le téléchargement illégal et les lois sur le copyright pour les œuvres artistiques. Mais de qui les intérêts sont-ils en réalité préservés ? Des artistes ou de leurs producteurs ?
Pire encore, parmi les victimes on retrouve aussi les médicaments génériques. Ceux-ci étant dès lors considérés comme des contrefaçons, les actionnaires des entreprises pharmaceutiques peuvent se frotter les mains.
Le capitalisme à l’agonie attaque sur tous les fronts pour tenter de préserver les « acquis » des 1% de patrons, gros actionnaire, super-riches et autres qui profitent de ce système. De toutes part, nos acquis sont attaqués et sacrifiés sur l’autel du capitalisme. Mais pour combien de temps encore ?
Pendant cette manifestation, nombreux se demandaient si cette action, ou ce type d’actions pouvaient changer la situation, changer le monde. Il est évident que 200 personnes ne peuvent à elles seules renverser un système, mais on peut voir que cette résistance n’est pas limitée à la lutte contre l’ACTA.
Hier les gens combattaient contre le chômage de masse, aujourd’hui contre tous ces traités limitant nos libertés sur internet (HADOPI, SOPA, PIPA, ACTA…) et demain (enfin, le 29 février) contre l’austérité qui fait rage en Europe.
Ces luttes, si elles sont liées entre elles, peuvent changer le monde.